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    Le Retour
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    Lacroixjean Lacroix
    Lacroixjean Lacroix

    2 abonnés 114 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 décembre 2024
    C'est simple, nous étions trois à le regarder en DVD, et nous avons décroché au bout de 30 minutes.
    Des enfants exécrables, un père totalement "absent" , taciturne qui ressemble à tout sauf à un père, une mère soumise ?, inconsciente?, ou irresponsable? ou les trois à la fois ?
    Bref ce film ne nous a pas emballé et nous n'avons même pas eu envie de connaître la fin de l'histoire pour peu qu'il y en ait une!!
    Léo Peteytas
    Léo Peteytas

    17 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2024
    Curieux et bouleversant, Le Retour est un drame en deux actes parfaitement déstabilisant. Les questions sont nombreuses à propos de ce père énigmatique, étrange pour ses propres enfants comme pour des étrangers - en l'occurrence, le spectateur. Et jusqu'au bout, Andrey Zvyagintsev ne lâche rien. Qui est-il ? Leur père, il n'y a pas à en savoir plus. Bien. Mais, pourquoi, diable est-il revenu ? Et pourquoi était il seulement parti si longtemps ? C'est là un mystère, et toutes les hypothèses seront probablement aussi justes les unes que les autres. Sévère, peu causant et maître de lui même en toutes circonstances, ses buts restent abscons jusqu'à la fin de ce voyage auquel il a confié ses enfants, là aussi pour d'obscurs motifs. Car pourquoi aller de la sorte ? Et vers ou ? Qui sait. Comme un huis clos dans le vaste monde, puisque centré sur ses trois protagonistes, Le Retour va, sans jamais donner d'indice sur sa destination. Les questions de fond, celles que ne parviennent pas précisément à formuler les frères, gagnent en intensité tout du long. Cet homme qu'ils ne connaissent pas, éprouve t-il pour eux un peu d'amour ? Dans le secret de son cœur, sans doute. Telle est la tragédie de ce retour : Pour nulle part, pour une finalité jamais comprise, chacun voyage accompagné dans une solitude profonde.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Superbe mise en scene, images léchées d'une nature sauvage. Les 2 gosses jouent à la perfection dans ce drame familial d'un père inconnu et sévère qui fait son retour dans sa famille. Idolâtré au départ, il finit par être détesté de ses fils lors d'une étrange excursion sur une île déserte. Il y a aussi dans ce film un rapport troublant et très symbolique aux éléments qui renforce d'avantages les émotions humaines. Beau film.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 713 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 avril 2021
    Je ne me souviens vraiment pas avoir vu un film aussi terrible que celui-ci car il ne se passe littéralement rien tout au long de cette histoire à l'exception d'un incident mineur vers la fin dont je ne pouvais vraiment pas me soucier. Nous voyons un père dur à cuire avec deux enfants qui se comportent mal et cela résume toute l'intrigue. Je ne sais pas trop quoi dire d'autre à part que si vous aimez regarder deux gosses et un père mauvais interagir alors cette cure d'insomnie ennuyeuse sera tout à fait dans vos cordes. Il n'y a aucun suspense certainement rien de palpitant et pas une seule chose positive que je puisse penser à dire à son sujet...
    Dourvac'h
    Dourvac'h

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    "Le Retour" [2003], premier long-métrage d'Andrei ZVIAGUINTSEV est un film parfait. A peu près le même choc esthétique et émotionnel qu'en découvrant "Vaudou" de Jacques TOURNEUR [1943], "La Nuit du Chasseur" [1955] de Charles LAUGHTON, "L'Autre" de Robert Mulligan [1972] ou plus récemment "Les Climats" [2006] et "Le Poirier Sauvage" [2018] de Nuri Bilge CEYLAN. Mais d'où ce réalisateur puise-t-il sa force ? Son culte "kubrickien" de la perfection technique (le côté pictural des plans est celui du "Barry Lyndon" [1975] de Stanley KUBRICK) , une direction d'acteurs exceptionnelle, le sens du mystère, la capacité à donner à voir en une expression les profondeurs d'une psyché et les orages relationnels. Bref, ce à quoi de multiples cinéastes contemporains - surjouant leur statut parisien d'Auteur - oeuvrant depuis vingt ou quarante ans dans la Comédie "légère" ou "dramatique" contemporaine "made in France" ne semblent jamais POUVOIR accéder (superficialité du contenu, lecture univoque des situations et des personnages, scénarii pauvres, amateurisme généralisé, absence de réelle direction d'acteurs - trois froncements de sourcils et deux grimaces stéréotypées par visage d'acteur ou d'actrice, prise de son minable, etc. etc.). Zviaguintsev ne semble pourtant pas disposer de plus de "sous" que maints chouchous et chouchoutes aux oeuvres périssables et immédiatement encensées par beaucoup... Pourquoi fait-il, lui, IMMEDIATEMENT "Oeuvre profonde" et à multiples possibilités de lecture, d'emblée - dès son premier film ? Comment diable "cela se peut-il" ? Comment s'explique - par exemple - la si forte présence immédiate de ces quatre personnages, magiquement incarnés sous nos yeux par les deux gosses Vladimir Garine (Andreï) et son cadet râleur Ivan Dobronravov (Ivan), leur "père de cinéma" Konstantin Lavronenko ("Le père", tout en colères rentrées) et leur mère "protectrice et passive" jouée par Nataliya Vdovina ? On aime retrouver dans ses cinq films (de ce "Retour" à son "Faute d'amour") les Portes du Mystère laissées grand ouvertes, comme dans les sept films du New-Yorkais James GRAY, autre grand perfectionniste devant notre (humaine) Nature éternelle...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Une très belle fable sur la sortie de l’enfance, observée à travers le prisme d’une relation père/fils conflictuelle. Le film prend parfois des allures de thriller, mais la tension et l’onirisme sont mis au service d’un réalisme à la fois très subtil et très puissant. La réalisation est magnifique et le jeune acteur crève l’écran. Du vrai cinéma, beau et intemporel.
    titicaca120
    titicaca120

    390 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2017
    j'ai commencé par voir faute d'amour et j'en suis tombé sous le charme
    et j'ai décidé de faire mon voyage initiatique à l'envers et voir tous les films
    de Andrey Zvyagintsev.
    le retour nous fait découvrir un père qui revient prendre ses enfants qu'il n'avait
    pas vu depuis 12 ans pour les emmener dans une ile au fin fond d'un trou perdu.
    on voit quand même la pauvreté de ce pays les paysages les routes les lieux
    visités sont tous d'une grande pauvreté et d'une grande tristesse.
    l'éducation qu'il va ensuite tenté de transmettre à ses enfants ne sera pas sans conséquence.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 202 abonnés 4 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Andreï Zviaguintsev tout d'abord acteur a fait brutalement irruption comme réalisateur en 2003 avec "Le retour", Lion d'or à Venise qui marque le renouveau du cinéma russe. C'est la figure du père absent qui occupe la place centrale d'un film dont les racines sont à rechercher quelque part entre "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955), "Stand by me" (1986) de Rob Reiner et "Comme un chien enragé" de James Foley (1986). Comme ces trois joyaux relatant le parcours initiatique d'adolescents confrontés à la peur de l'inconnu, "Le retour" déploie une esthétique somptueuse orchestrée par Mikhaïl Kritchman qui accompagnera Zviaguintsev à la photographie pour ses quatre films à venir. Dans une Russie indéfinie, vaste territoire parsemé de lieux désertiques, deux jeunes garçons Andreï (Vladimir Garine) et Ivan (Ivan Dobronrarov) se forgent leur personnalité dans le décor désolé d'une ville fantôme, élevés par leur mère et leur grand-mère. C'est l'affrontement avec les autres gamins rodant comme eux dans les décombres de ce qui a du être un jour une ville industrielle qui permet à chacun de mesurer sa progression vers l'affirmation d'une virilité accomplie. Ivan le plus jeune est un peu à la traine qui reste coincé en haut d'un plongeoir présenté comme étant l'obstacle ultime à franchir pour rejoindre les autres et passer une nouvelle étape. C'est la mère protectrice qui viendra interrompre l'humiliation durement ressentie. Un jour au retour d'une nouvelle escapade, les deux adolescents découvre allongé sur un lit celui que leur mère leur présente comme leur père absent depuis douze ans. Aucune explication à fournir par chacun des deux parents mais tout simplement une vérité à admettre. Une place à table reprise avec assurance par celui qui a déserté et juste un verre de vin offert aux deux gamins en guise de retrouvailles. La brutalité tranquille de ce nouveau père devant lequel leur mère semble atone suscite toutes les questions et tous les fantasmes dans l'esprit d'Andreï et Ivan qui sans autre préavis se retrouvent dans la voiture d'un inconnu pour une virée censée être le début d'un réchauffement de l'atmosphère derrière trois cannes à pêche. Andreï Zviaguintsev insuffle de manière remarquable une impression marécageuse et flottante qui sera celle de tout le film. Les deux frères à l'attitude différente face à cette nouvelle donne emboitent le pas d'un homme au passé mystérieux qui sans jamais donner un élément palpable laisse à penser que sa vie n'a pas été de tout repos. Il entend malgré tout imprimer sa marque par des mises à l'épreuve éprouvantes qui font monter la tension au sein de ce trio de fortune. Si l'on comprend assez vite que la rencontre ne sera pas fructueuse, Zviaguintsev laissera toujours une part d'ombre qui fera tout le prix de son film. Une question lancinante hantera tout le long du périple le spectateur comme les deux frères : "Par quel truchement leur mère aimante a t'elle pu laisser ses deux ouailles s'embarquer dans cette virée aussi énigmatique que vide de sens ?". Le film d'Andreï Zviaguintsev n'étant pas fait pour apporter des réponses, à chacun de s'interroger sur les contours de ce road movie déroutant. Conçu un peu comme un tronçon d'autoroute inachevé, "Retour" n'en est pas moins captivant et parfaitement maitrisé notamment grâce à une osmose parfaite entre le propos et sa mise en image.
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2017
    Un premier film impressionnant (très beaux plans de la nature) en forme de conte biblique où un père revient après une absence de 12 ans pour éduquer à la dure ses enfants. Il les emmène dans un voyage initiatique. Andreï Zviaguintsev filme la Russie comme un pays où la violence et l'autorité sont les seuls codes de comportement acceptés. Aussi âpre qu'énigmatique. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Ce qui frappe à la vision du premier long-métrage d'Andrey Zvyaguintsev, c'est le choix d'une esthétique forte, qui n'est pas sans rappeler celle du "Stalker" de Tarkovski, et une mise en scène hyper-maîtrisée. Mais une fois impressionné par le travail formel accompli, il ne reste pas grand chose à dire d'un film qui joue la carte du mystère et du hors-champ mais qui ne parvient jamais à susciter un réel intérêt pour ses trois personnages principaux. Car si la réalisation de Zvyaguintsev est cohérente et imposante, elle pose problème du fait de son extrême rigidité, une solennité appuyée qui marque une distance avec son récit et les enjeux qui devaient se poser mais qui n'émergent jamais : qui est ce père qui revient subitement ? que veut-il faire avec ses enfants ? La mise en scène est donc incapable de transcender l'écriture, de faire en sorte que le scénario soit autre chose qu'un fil purement descriptif et déroulé mécaniquement. Le film échoue (presque) sur toute la ligne parce que son minimalisme narratif - propre à ces films d'auteurs qui construisent chaque scène comme une cathédrale - est une fin en soi et non pas une base sur laquelle se déploierait une véritable progression dramatique. Même quand le trio de retrouve sur l'île, lieu mystérieux par excellence et qui attise pendant quelques minutes une certaine curiosité, "Le Retour" en reste bloqué à son enchaînement froid et cérémonial de petites actions qui ne disent rien sur les personnages et sur les relations qu'ils entretiennent. Un film qui vise grand mais qui ne dit et réussit que très peu de choses.
    Alexandre N.
    Alexandre N.

    42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2016
    Très beau film, tout en sensibilité. Des silences qui en disent long, qui nous parlent davantage que tout le tapage sonore qu'on a coutume à entendre dans le cinéma actuel. Mention spéciale aux deux jeunes comédiens, campant à merveille leurs rôles respectifs. Pour apprécier le film à sa juste valeur, il faut se laisser le temps de s'imprégner de la lenteur apparente, et se laisser porté par ce conte slave... Le Lion d'Or de Venise est amplement mérité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Un premier film remarquable ! Quelques longueurs dans lle montage rebute un peu mais au final, du vrai cinéma comme on aimerait en voir plus souvent.
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2014
    De plus en plus intéressé par ce cinéma russe brut et d'une grande profondeur de champ, j'ai bien fait de me lancer dans la filmographie d'Andrei Zviaguintsev avant d'aller voir Leviathan en salles. Cela m'aura permis, dès le premier essai, d'apprécier le talent du bonhomme et de renforcer mon intérêt pour son cinéma. Annoncé comme un possible héritier de Tarkovski, Zviaguintsev ne peut en effet échapper à la comparaison (peut-être recherchée), de par sa poésie des éléments (quand même ici bien plus vaine que chez l'auteur du Sacrifice et sa symbolique ultra-riche), sa recherche métaphysique et l'exigence de son cinéma, qui ne ménage pas le spectateur et gagne ainsi beaucoup en fermeté. Doté d'une dimension mythologique aux implications marquantes, Le Retour réduit son récit au plus simple appareil pour mieux mettre en lumière la force de ses relations, dans un drame œdipien d'une rare âpreté. La mise en scène, remarquablement étudiée, peut parfois agacer par sa contemplation un peu vaine, mais celle-ci parait malgré tout servir à poser le récit et le laisser respirer. Comme le ressac des vagues, comme l'histoire racontée, celle d'un retour sur un passé sibyllin, le film est fait d'un incessant mouvement de va-et-vient qui charrie une puissance incoercible, écrasante. Certains plans sourds sont d'ailleurs assez étourdissants. Voilà qui accable les personnages sous un poids, sans pour autant oublier qu'ils sont la clé de voûte qui fait tenir l'ensemble. Un maillon essentiel et très solide, grâce au talent du casting, surtout celui des deux gamins, réellement étonnants. Savoir qu'un an plus tard l'un d'entre eux est mort noyé près des lieux du tournage a d'ailleurs quelque chose d'encore plus bouleversant. Bref, si Zviaguintsev s'est par la suite débarrassé de son amour un peu encombrant du beau décoratif, il y a tout à parier que Le Bannissement, Elena et Leviathan seront de bonnes grosses claques. Le Retour, quant à lui, est déjà aussi marquant que redoutable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 197 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Magnifique film tout en douceur et plein d'émotions. Le cinéma russe quand il filme les grands espaces est nostalgique et mélancolique. Un soupçon de tarkovski et mikhalkov
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 647 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Qui est cet homme surgi de nulle part ? Est-il vraiment le père des deux enfants ? Leur veut-il du bien, via une éducation à sa manière (forte), ou leur veut-il du mal ? Les enfants hésitent entre obéissance et rébellion. La tension est palpable. Le récit prend des allures d'épreuve initiatique. Rite de domination-soumission vaguement pervers ? Rite de passage à l'âge d'homme ? Drame oedipien de la relation père/fils ? Ce premier long-métrage d'Andreï Zviaguintsev - formidable découverte - est ouvert à de multiples interprétations. Il cultive un mystère fascinant, via un symbolisme à la Tarkovski, qui évite les écueils de l'hermétisme ou du "trop contemplatif". Malgré son côté épuré, peu bavard, ce film dégage une puissance dramatique remarquable : brute, âpre dans ses rapports de force, et d'une poésie sombre, fondée sur une poétique des éléments superbement mise en images et en sons. On navigue dans un paysage d'eau, de brume et de sable, au gré d'une narration aussi rigoureuse que troublante. La réalisation de Zviaguintsev et la façon dont il dirige ses acteurs (tous très intenses) sont étonnantes de maîtrise. L'ensemble est d'une beauté d'acier, froide et tranchante.
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