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    Le Retour
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    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mai 2009
    Une splendeur cinématographique, lente à se dévider la première fois qu'on la voit, le grand public peut être rebuté. Le genre de film qui gagne à être redécortiqué si on a l'âme esthète: le dvd offre aussi un précieux moment d'interview extrait de "Tam-tam" (France Inter) avec Pascale Clark... Un père de retour au foyer après 12 ans à faire on ne sait trop quoi (autre femme, prison, travaux forcés, métier dans la Marine russe ?...), embarque ses deux fistons éberlués, l'un conciliant, voire admiratif, le plus petit carrément hostile (n'a pratiquement pas de souvenir de son père bébé), pour aller sur une île récupérer une cassette enfouie (on doit à nouveau supposer ce qu'on veut, en Russie, fréquent de "se débrouiller" !). Ce cinéaste reconnaît s'inspirer d'Antonioni et Tarkovski, disons qu'il en a pris le meilleur. Remarquablement secondé par un cameraman lui aussi faisant dans l'épure... Quant au scénario et diaalogues c'est un plaisir de chaque instant pour peu qu'on ait a volonté de s'y attarder, ne pas en perdre une miette. Envoûtant, mythique, ce beau travail force le respect, aucune surcharge complaisante... Si tous les photographes de pub étaient aussi rigoureux, on saliverait plutôt deux fois qu'une devant le grand écran. La description de ce père (qu'on exècre tout d'abord) a finalement quelque chose de touchant sous sa dureté, je le revois désemparé devant le feu, on sent que l'apprivoisement pourrait se faire après ces deux grosses crises... A noter aussi qu'un an jour pour jour, après le tournage, l'un des jeunes acteurs s'est noyé accidentellement, petit détail mais qui vous attache le film une fois que vous le savez. Musique aux frontières du bruitage, harmonieuse non-stop, aucune stridence, le son "colle" parfaitement au drame qui se joue à pas lents, une atmosphère de "conte noir" mentionne le bonus... Réussite incontestée pour un premier long-métrage !
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2016
    Ce qui frappe à la vision du premier long-métrage d'Andrey Zvyaguintsev, c'est le choix d'une esthétique forte, qui n'est pas sans rappeler celle du "Stalker" de Tarkovski, et une mise en scène hyper-maîtrisée. Mais une fois impressionné par le travail formel accompli, il ne reste pas grand chose à dire d'un film qui joue la carte du mystère et du hors-champ mais qui ne parvient jamais à susciter un réel intérêt pour ses trois personnages principaux. Car si la réalisation de Zvyaguintsev est cohérente et imposante, elle pose problème du fait de son extrême rigidité, une solennité appuyée qui marque une distance avec son récit et les enjeux qui devaient se poser mais qui n'émergent jamais : qui est ce père qui revient subitement ? que veut-il faire avec ses enfants ? La mise en scène est donc incapable de transcender l'écriture, de faire en sorte que le scénario soit autre chose qu'un fil purement descriptif et déroulé mécaniquement. Le film échoue (presque) sur toute la ligne parce que son minimalisme narratif - propre à ces films d'auteurs qui construisent chaque scène comme une cathédrale - est une fin en soi et non pas une base sur laquelle se déploierait une véritable progression dramatique. Même quand le trio de retrouve sur l'île, lieu mystérieux par excellence et qui attise pendant quelques minutes une certaine curiosité, "Le Retour" en reste bloqué à son enchaînement froid et cérémonial de petites actions qui ne disent rien sur les personnages et sur les relations qu'ils entretiennent. Un film qui vise grand mais qui ne dit et réussit que très peu de choses.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 décembre 2012
    Grosse claque une qualité incroyable à la réalisation, chaque plan est sublime et intelligent. Tout les tons de gris et bleu y passent, j'adore ce principe. Les acteurs jouent très vrai, le film est couvert de plusieurs mystères très prenants. Je le conseille a tout les cinéphiles, ce n'est pas commercial ni divertissant, pur film d'auteur.
    Backpacker
    Backpacker

    82 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2007
    Que de passion pour ses retrouvailles entre un père violent et ses deux fils. Jusqu'à ce que le drame se produise... Les interprètes se révèlent tellement convaincants, les paysages, quant à eux, extrêmement envoûtants. Un des meilleurs films russes jamais réalisés, très justement récompensé à Venise...
    gamorreen
    gamorreen

    19 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    Je l'ai vu il y a longtemps, mais il m'avait marqué. Cela prend peu à peu, et on sort de la salle remué...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Magnifique film tout en douceur et plein d'émotions. Le cinéma russe quand il filme les grands espaces est nostalgique et mélancolique. Un soupçon de tarkovski et mikhalkov
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    160 abonnés 693 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2012
    Premières images : un cadrage remarquable, une photographie (trop) léchée, surtout avec tous ses filtres, des mouvements de caméra réglés avec la plus grande des minuties, une très haute résolution de l'image... On en vient à se croire devant un clip publicitaire pour voitures, de fort belle facture certes mais tout de même esthétiquement surfait et vain. Puis, à mesure que le temps passe depuis le retour de ce père parti 12 ans plus tôt, les 2 gamins commencent à nous toucher et ce père mystérieux à nous fasciner. Peu à peu nous faisons connaissance avec eux, avec leur caractère si différent, tout comme les 2 fils apprennent à connaître leur père au gré de leur voyage initiatique. Le petit Ivan, rageur et plutôt insupportable occupe rapidement l'écran. Mais c'est son grand frère Andreï (clin d'oeil à l'Andreï cinéaste?) qui m'a surtout marqué, plus encore quand j'ai appris sa mort tragique peu après le tournage, me rappelant d'ailleurs le cas d'«Uzak», long métrage étonnament proche justement (aussi bien au niveau des influences que du rendu plastique), et lui aussi endeuillé par la perte d'un des ses formidables interprètes juste après la réalisation du film. L'acteur d'Andreï m'a profondément ému, comme celui du père d'ailleurs, et leur talent donne une force certaine aux images de Zviaguintsev, quelque peu dépourvues (pour un temps en tout cas) de puissance suggestive. Mais pas pour autant stériles : le cinéaste parvient à instaurer un climat irréel, presque fantastique, et nous plonge ainsi au coeur de son oeuvre, au milieu de ses personnages. Quand soudain tout s'emballe. En quelques secondes le récit bascule du beau-sympathique-intéressant au sublime. Il suffit d'un geste pour que «Le Retour» prenne toute sa dimension et toute sa profondeur. La tragédie qui éclate au grand jour nous bouleverse, d'autant plus que le style épuré du «Retour» amplife la portée du choc. Et l'on ressort ébranlé du visionnage. Un long métrage inabouti mais plein de promesses, réellement inoubliable. Pour un 1er film, bravo! [3/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 janvier 2011
    Un film qui a reçu le Lion d'or de Venise, hein ? Pourtant c'est loin d'être un chef d'œuvre. C'est un film. Assez bon, certes, avec une photographie et une esthétique qui se remarque. Les acteurs sont bons, mais pas non plus extraordinaires, mais tout du mois restent-ils capables de faire vivre cette histoire de façon très convaincante en VO (Russe). L'histoire en elle même, e trouve, se déroule beaucoup trop lentement, cela empêche le développement de certaines idées : en effet, le thème principal est profondément étudié du début à la fin, mais de cette façon trop lente qui ennuie le spectateur (pas besoin de trop s'attarder sur ce point là, on a déjà compris). Cependant, la mise en scène est bonne, et l'ambiance est lourde, voire presque oppressante (les choix du compositeur de la bande son, sont excellents : l'absence de musique, puis la mise en jeu (très rare mais d'autant plus efficace) du thème principal, envoûtant et angoissant, est très réussie).
    Cependant, une fois que l'étude du thème principal est close, le film s'arrête, tout bêtement, et c'est la fin. Voilà un des gros défaut : il me semble que le réalisateur tient plus à développer son idée et à nous l'exposer qu'il ne soucie du destin de ses personnages : ils sont là, sortes de prétexte à son « exposé ».
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Andreï Zviaguintsev tout d'abord acteur a fait brutalement irruption comme réalisateur en 2003 avec "Le retour", Lion d'or à Venise qui marque le renouveau du cinéma russe. C'est la figure du père absent qui occupe la place centrale d'un film dont les racines sont à rechercher quelque part entre "La nuit du chasseur" de Charles Laughton (1955), "Stand by me" (1986) de Rob Reiner et "Comme un chien enragé" de James Foley (1986). Comme ces trois joyaux relatant le parcours initiatique d'adolescents confrontés à la peur de l'inconnu, "Le retour" déploie une esthétique somptueuse orchestrée par Mikhaïl Kritchman qui accompagnera Zviaguintsev à la photographie pour ses quatre films à venir. Dans une Russie indéfinie, vaste territoire parsemé de lieux désertiques, deux jeunes garçons Andreï (Vladimir Garine) et Ivan (Ivan Dobronrarov) se forgent leur personnalité dans le décor désolé d'une ville fantôme, élevés par leur mère et leur grand-mère. C'est l'affrontement avec les autres gamins rodant comme eux dans les décombres de ce qui a du être un jour une ville industrielle qui permet à chacun de mesurer sa progression vers l'affirmation d'une virilité accomplie. Ivan le plus jeune est un peu à la traine qui reste coincé en haut d'un plongeoir présenté comme étant l'obstacle ultime à franchir pour rejoindre les autres et passer une nouvelle étape. C'est la mère protectrice qui viendra interrompre l'humiliation durement ressentie. Un jour au retour d'une nouvelle escapade, les deux adolescents découvre allongé sur un lit celui que leur mère leur présente comme leur père absent depuis douze ans. Aucune explication à fournir par chacun des deux parents mais tout simplement une vérité à admettre. Une place à table reprise avec assurance par celui qui a déserté et juste un verre de vin offert aux deux gamins en guise de retrouvailles. La brutalité tranquille de ce nouveau père devant lequel leur mère semble atone suscite toutes les questions et tous les fantasmes dans l'esprit d'Andreï et Ivan qui sans autre préavis se retrouvent dans la voiture d'un inconnu pour une virée censée être le début d'un réchauffement de l'atmosphère derrière trois cannes à pêche. Andreï Zviaguintsev insuffle de manière remarquable une impression marécageuse et flottante qui sera celle de tout le film. Les deux frères à l'attitude différente face à cette nouvelle donne emboitent le pas d'un homme au passé mystérieux qui sans jamais donner un élément palpable laisse à penser que sa vie n'a pas été de tout repos. Il entend malgré tout imprimer sa marque par des mises à l'épreuve éprouvantes qui font monter la tension au sein de ce trio de fortune. Si l'on comprend assez vite que la rencontre ne sera pas fructueuse, Zviaguintsev laissera toujours une part d'ombre qui fera tout le prix de son film. Une question lancinante hantera tout le long du périple le spectateur comme les deux frères : "Par quel truchement leur mère aimante a t'elle pu laisser ses deux ouailles s'embarquer dans cette virée aussi énigmatique que vide de sens ?". Le film d'Andreï Zviaguintsev n'étant pas fait pour apporter des réponses, à chacun de s'interroger sur les contours de ce road movie déroutant. Conçu un peu comme un tronçon d'autoroute inachevé, "Retour" n'en est pas moins captivant et parfaitement maitrisé notamment grâce à une osmose parfaite entre le propos et sa mise en image.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    117 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juin 2012
    Pour l'histoire, tout est à peu près dit dans le synopsis. Un très beau film à la réalisation somptueuse: cadrage, travelling, une photo qui en dit beaucoup avec une belle musique en symbiose. On sent déjà une grande maîtrise chez ce jeune réalisateur dont je vais rapidement me procurer ses 2 derniers films car même si je ne trouve pas "Le retour" absolument parfait, voilà un artiste franchement intéressant. Les acteurs sont superbes en particulier les 2 p'tits garnements qui sont impressionnant. Un conte obscure sur la fraternité et la paternité, ou l'absence de paternité, dans un scénario rudement bien écrit avec des scènes très intenses. Cela dit je ne perçois pas de grande réflexion philosophique comme dans un Tarkovski et ne vois là qu'un profond mystère un peu déroutant sans vraiment envoûter et bon sang mais qu'y avait il dans la boite déterrée sur l'île!?
    artaud
    artaud

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2012
    C'est un film sur - je crois - la peur et le courage, sur la frustration de n'avoir à ronger que des maigres explications, l'insoumission et l'obéissance. Les choses dites ainsi, ça sent le film chiant... Que nenni.
    Cela parle de la virilité aussi, dans ce pays en déficit démographique, et plus particulièrement les hommes depuis la contre-révolution capitaliste. Pourtant, il n'y a plus de guerre, me direz-vous. Oui mais... il y a la maladie et la prison.
    Dans la même veine que le Bannissement, il s'en suffirait de peu pour que Zviaguintsev effondre le développement du récit mais il se tient avec une photographie psychologique indicible. D'ailleurs, je m'interroge toujours si ce film ne tient pas qu'à un fil... mais quel fil.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    272 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    Qui est cet homme surgi de nulle part ? Est-il vraiment le père des deux enfants ? Leur veut-il du bien, via une éducation à sa manière (forte), ou leur veut-il du mal ? Les enfants hésitent entre obéissance et rébellion. La tension est palpable. Le récit prend des allures d'épreuve initiatique. Rite de domination-soumission vaguement pervers ? Rite de passage à l'âge d'homme ? Drame oedipien de la relation père/fils ? Ce premier long-métrage d'Andreï Zviaguintsev - formidable découverte - est ouvert à de multiples interprétations. Il cultive un mystère fascinant, via un symbolisme à la Tarkovski, qui évite les écueils de l'hermétisme ou du "trop contemplatif". Malgré son côté épuré, peu bavard, ce film dégage une puissance dramatique remarquable : brute, âpre dans ses rapports de force, et d'une poésie sombre, fondée sur une poétique des éléments superbement mise en images et en sons. On navigue dans un paysage d'eau, de brume et de sable, au gré d'une narration aussi rigoureuse que troublante. La réalisation de Zviaguintsev et la façon dont il dirige ses acteurs (tous très intenses) sont étonnantes de maîtrise. L'ensemble est d'une beauté d'acier, froide et tranchante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Le rêve d'un père ? Tout en haut du grand plongeoir de la vie, à l'heure de faire le grand saut, mais qu'est-ce qui nous retient en haut ?
    Déserts. Déserts de vie. Et toute la maladresse d'un père, qui peut-être aura souffert, et s'est fait oublier si longtemps ; incapable de se faire aimer. De ses enfants.
    Désert d'amour ?
    Parler. Dire qui on est. Rire enfin ! Ne plus avoir de secrets. Pour ses enfants.
    Et si la barque tarde à rentrer, dire encore, expliquer. Car, tout en haut du grand plongeoir de la mort, lorsque vient l'heure de vouloir faire le grand saut, mais qu'est-ce qui nous retient là-haut ?
    Et l'on se prend à regretter que tout cela n'aie pas été qu'un simple rêve à rejeter...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2007
    Je viens de le voir il y'a 10 minutes en VO...superbe, dur, mysterieux...du grand art!
    Dourvac'h
    Dourvac'h

    10 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    "Le Retour" [2003], premier long-métrage d'Andrei ZVIAGUINTSEV est un film parfait. A peu près le même choc esthétique et émotionnel qu'en découvrant "Vaudou" de Jacques TOURNEUR [1943], "La Nuit du Chasseur" [1955] de Charles LAUGHTON, "L'Autre" de Robert Mulligan [1972] ou plus récemment "Les Climats" [2006] et "Le Poirier Sauvage" [2018] de Nuri Bilge CEYLAN. Mais d'où ce réalisateur puise-t-il sa force ? Son culte "kubrickien" de la perfection technique (le côté pictural des plans est celui du "Barry Lyndon" [1975] de Stanley KUBRICK) , une direction d'acteurs exceptionnelle, le sens du mystère, la capacité à donner à voir en une expression les profondeurs d'une psyché et les orages relationnels. Bref, ce à quoi de multiples cinéastes contemporains - surjouant leur statut parisien d'Auteur - oeuvrant depuis vingt ou quarante ans dans la Comédie "légère" ou "dramatique" contemporaine "made in France" ne semblent jamais POUVOIR accéder (superficialité du contenu, lecture univoque des situations et des personnages, scénarii pauvres, amateurisme généralisé, absence de réelle direction d'acteurs - trois froncements de sourcils et deux grimaces stéréotypées par visage d'acteur ou d'actrice, prise de son minable, etc. etc.). Zviaguintsev ne semble pourtant pas disposer de plus de "sous" que maints chouchous et chouchoutes aux oeuvres périssables et immédiatement encensées par beaucoup... Pourquoi fait-il, lui, IMMEDIATEMENT "Oeuvre profonde" et à multiples possibilités de lecture, d'emblée - dès son premier film ? Comment diable "cela se peut-il" ? Comment s'explique - par exemple - la si forte présence immédiate de ces quatre personnages, magiquement incarnés sous nos yeux par les deux gosses Vladimir Garine (Andreï) et son cadet râleur Ivan Dobronravov (Ivan), leur "père de cinéma" Konstantin Lavronenko ("Le père", tout en colères rentrées) et leur mère "protectrice et passive" jouée par Nataliya Vdovina ? On aime retrouver dans ses cinq films (de ce "Retour" à son "Faute d'amour") les Portes du Mystère laissées grand ouvertes, comme dans les sept films du New-Yorkais James GRAY, autre grand perfectionniste devant notre (humaine) Nature éternelle...
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