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    Harry Potter et la Coupe de Feu
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Harry Potter et la Coupe de Feu" et de son tournage !

    Quatrième rentrée à Poudlard

    Harry Potter et la Coupe de Feu est le quatrième film adapté de la saga littéraire de J.K. Rowling. Le film succède à Harry Potter à l'école des sorciers (2001), Harry Potter et la chambre des secrets (2002), et Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban (2004), et est suivi par Harry Potter et l'Ordre du Phoenix (2007).

    Les nouveaux sorciers

    Comme à chaque rentrée, de nouveaux personnages font leur apparition dans l'univers de Harry Potter : Miranda Richardson (la journaliste Rita Skeeter), Brendan Gleeson (le professeur Alastor "Fol-Oeil" Maugrey), Ralph Fiennes (Lord Voldemort), Frances de la Tour (Madame Maxine), Predrag Bjelac (Igor Karkaroff), Roger Lloyd-Pack (Barty Croupton) et les jeunes Katie Leung (Cho-Chang), Stanislas Ianevski (Viktor Krum), Robert Pattinson (Cedric Diggory) et Clémence Poésy (Fleur Delacour).

    Une Frenchie à Poudlard

    Révélée en 2003 par la comédie Bienvenue chez les Rozes, la Française Clémence Poésy prête ses traits à Fleur Delacour, l'un des nouveaux personnages majeurs de ce quatrième volet. Opposée à Harry Potter dans le cadre du "Tournoi des Trois Sorciers", elle représente d'ailleurs les chances... françaises dans le petit monde des écoles de magie. Agée de 23 ans, la comédienne, parfaitement bilingue, est parvenue à convaincre les producteurs grâce à sa prestation dans le téléfilm historique Gunpowder, treason and plot (2004) dans lequel elle campe une impressionnante Mary Stuart.

    Casting magique

    Interprètes respectifs de la belle Cho Chang et du champion de Durmstrang Viktor Krum, Katie Leung et Stanislas Ianevski doivent leur participation à Harry Potter et la Coupe de Feu à leur bonne étoile. La première, sans aucune expérience de comédienne, se rendit ainsi par hasard à une audition ouverte organisée pour les besoins du film, et devança quelques 3 000 candidates ! Quant au jeune Bulgare, peu intéressé par la comédie, il fut repéré dans son pensionnat britannique par la directrice de casting du film, alors qu'il était en retard à un cours.

    Un nouveau réalisateur

    Pour ce nouvel opus, les producteurs ont décidé de confier la franchise à un nouveau réalisateur. Retenu pour sa capacité à retranscrire l'atmosphère très sombre du quatrième roman et ses nombreuses intrigues, le Britannique Mike Newell succède à Chris Columbus (Harry Potter à l'école des sorciers et Harry Potter et la chambre des secrets) et Alfonso Cuaron (Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban). "Notre réalisateur devait être aussi à l'aise avec le côté suspense et thriller noir qu'avec le côté action", explique le producteur David Heyman. "Il lui fallait aussi être en résonace avec les affres comiques de l'adolescence. Il suffit d'évoquer des films aussi divers que Un Crime pour une Passion, Quatre mariages et un enterrement et Donnie Brasco pour voir que Mike Newell était l'un des très rares à posséder tous ces dons".

    British style

    Succédant à l'Américain Chris Columbus et au Mexicain Alfonso Cuaron, Mike Newell est le premier réalisateur britannique à mettre en scène un film de la saga Harry Potter. Un choix qui confère à ce quatrième opus une atmosphère à part pour le producteur David Heyman. "Mike a fait ses études dans une colé privée anglaise. Il connaît leur mode de vie et l'esprit d'anarchie juvénile qui règne parfois dans ces établissements. Il en a remarquablement suggéré les rigueurs et les contraintes. Poudlard n'avait jamais été aussi vivant et aussi britannique que dans cet épisode".

    Un réalisateur impliqué (dans une bagarre)

    Trouvant qu'une bagarre entre les jumeaux Oliver et James Phelps manquait d'intensité, le réalisateur Mike Newell proposa à l'un d'eux... de se battre contre lui. En suivit en empoignade mémorable. "Je n'avais pas prévu cette petite démonstration, mais cela m'a paru une bonne occasion de faire rire toute le monde. Je n'avais évidemment pas prévu que je m'étirerais un muscle qui me ferait souffrir pendant des mois, mais je ne le regrette pas. Il ne faut pas hésiter à se ridiculiser de temps en temps devant des gens qui voient en vous un symbole d'autorité. Je ne peux pas tout savoir, et on ne tire pas le meilleur des autres lorsqu'ils vous croient omniscient".

    Résolument sombre...

    L'affiche teaser du film annonçait la couleur : comme dans les romans, ce quatrième opus marque un tournant dans la saga magique. Résolument sombre et adulte, le long métrage se retrouve ainsi interdit aux moins de 12 ans non-accompagnés en Angleterre et déconseillé aux moins de 13 ans outre-Atlantique (PG-13), notamment pour la présence de "violence fantastique modérée, de scènes d'épouvante et d'horreur et de l'utilisation de l'expression ‘va te faire f...'". Ces classifications témoignent en tout cas que le réalisateur Mike Newell a plus que jamais respecté le ton de l'oeuvre de J.K. Rowling.

    Un défi d'écriture

    L'adaptation de Harry Potter et la Coupe de Feu à l'écran a demandé un long travail d'écriture à Steven Kloves, scénariste attitré de la franchise. Si les trois précédentes aventures de l'apprenti-sorcier avaient déjà dû sacrifier bon nombre d'éléments chers aux fans pour leur passage au cinéma, le quatrième roman de J.K. Rowling s'imposait au moment de la pré-production comme le livre le plus riche de la saga avec près de 650 pages, contre 250 à 350 pages pour les trois premiers tomes. Ainsi, il fut un temps envisagé de produire deux films autour de Harry Potter et la coupe de feu, avant que Steven Kloves, Mike Newell et David Heyman ne parviennent à réduire le script et à retenir l'essence de cette quatrième année à Poudlard, en faisant notamment l'impasse sur certains personnages (les Dursley, Molly Weasley), certaines sous-intrigues (le comité de défense des Elfes de maison notamment) et certains événements (la coupe du monde de Quidditch), et en se concentrant, comme avait pu le faire Alfonso Cuaron avec Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban, sur l'histoire et le parcours de Harry.

    Plus c'est long...

    Avec une durée de 2 heures et 35 minutes, Harry Potter et la Coupe de Feu est le plus long des épisodes de la saga magique. Un constat logique quand on sait que le quatrième roman des aventures du jeune sorcier fait quelques 646 pages, contre 240 pages pour le premier opus, 290 pages pour le deuxième et 360 pour la troisième. Que nous promet Harry Potter et l'Ordre du Phoenix, dont l'intrigue se déroule sur... 984 pages ?

    Onze mois de tournage !

    Entamé au printemps 2004, alors qu'Alfonso Cuaron travaillait encore sur Harry Potter et le prisonnier d'Azkaban , le tournage de Harry Potter et la Coupe de Feu s'est achevé en mars 2005. Il aura fallu quasiment onze mois à Mike Newell pour venir à bout de ce projet d'envergure...

    Budget-mystère

    La rumeur a longtemps circulé que ce quatrième opus avait vu son budget grimper au-delà des 250 millions de dollars. Selon certains, il aurait même dépassé le cap des 300 millions de billets verts, s'imposant comme le projet le plus cher de l'histoire du cinéma. Le véritable budget du film est beaucoup plus raisonnable et se situe autour des 130 M$.

    Un héros fatigué

    "Ce que j'aime vraiment chez Harry, c'est qu'il n'est pas un héros au sens classique, un conquérant de l'impossible au courage surhumain", explique son interprète Daniel Radcliffe. "Harry est vulnérable. Il a peur. Bien qu'il ait aidé quantité de gens, il rêve depuis longtemps de rompre avec son passé et son encombrante image de ‘héros'. Mais lorsque la Coupe le désigne, il se retrouve une fois encore sous les feux de la rampe et en butte aux critiques de ceux qui le soupçonnent d'avoir glissé son nom dans la Coupe de Feu".

    Dumbledore, "un vieillard usé"

    Incarné pour la deuxième fois par l'Irlandais Michael Gambon, le directeur de Poudlard Albus Dumbledore affiche dans ce quatrième opus un nouveau visage, loin de la puissance et de la sagesse que le personnage dégageait dans les trois précédents films. "Dumbledore ne contrôle plus les événements et cela lui fait peur", explique le comédien. "Une énorme responsabilité pèse sur ses épaules : assurer la sécurité et le bien-être de ses étudiants. Lorsque ce mal se répand dans Poudlard, Dumbledore se montre incapable d'y faire face". Daniel Radcliffe ajoute : "Dumbledore apparaît pour la première fois à Harry comme un vieillard usé, et ce constat est aussi amer que troublant. Quelqu'un (ou quelque chose) s'est introduit à Poudlard dans le but de manipuler Harry. Dumbledore ne sait as de quoi il s'agit, ni d'où cela provient, ni comment l'arrêter".

    Deux psychopathes chez Harry Potter !

    Respectivement interprètes de Sirius Black, le ténébreux parrain de Harry Potter, et du démoniaque Lord Voldemort, Gary Oldman et Ralph Fiennes ne s'étaient encore jamais donné la réplique. Ils ont par contre la particularité d'avoir tous deux prêté leurs traits à des psychopathes de la saga Hannibal Lecter : Gary Oldman en sombre Mason Verger dans Hannibal (2001), et Ralph Fiennes en inquiétant Francis Dolarhyde dans Dragon Rouge (2003).

    Quel acteur pour Voldemort ?

    Avant que Ralph Fiennes ne soit choisi pour camper le sombre Lord Voldemort, les noms de Rowan Atkinson et John Malkovich avaient circulé pour incarner l'ennemi juré de Harry Potter. Harry Potter et la Coupe de feu marque la troisième apparition à l'écran de "Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom" après avoir été dévoilé en quasi-spectre dans Harry Potter à l'école des sorciers, puis dans son jeune âge dans Harry Potter et la chambre des secrets.

    Dans la peau de Voldemort

    "C'est difficile de jouer un homme censé exprimer la quintessence du Mal", explique Ralph Fiennes, qui se voit confier dans ce film la lourde tâche de donner vie au maléfique Lord Voldemort. "Avec Mike Newell, nous avons trouvé opportun de donner à Voldemort certaines qualités humaines, tout bonnement parce qu‘on ne peut pas jouer ‘méchant' d'un bout à l'autre du film. Le ‘mal' s'exprime trop souvent par des effets conevnus : mâchoire crispée, regard fixe, bave aux lèvres... Pour ma part, je souhaitais faire de Voldemort un homme profondément et authentiquement mauvais. Ce trait de caractère résulte de ses peurs, de ses frustrations et de ses malheurs. Voldemort a été rejeté par ses parents, il a eu une enfance abominable, et c'est là qu'ont germé en lui la colère, la jalousie et la haine. Mike Newell tenait aussi à mettre en valeurs les sautes d'humeur de Voldemort, ses soudaines explosions de violence. A certains moments, il semble tout près de cracher son venin, mais à d'autres, il paraît presque sympathique. On ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui. Les gens à double-face peuvent être particulièrement effrayants, lorsque l'on perçoit des abîmes de monstruosité derrière leur charme apparent. Imaginez vous au restaurant, face à un type souriant dont vous savez qu'il a tué sa femme. Cela a de quoi vous couper l'appétit".

    Créer "Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom"

    L'élaboration du look de Lord Voldemort était bien évidemment l'un des défis majeurs de ce quatrième film, d'autant que J.K. Rowling ne décrit jamais avec beaucoup de précisions le Seigneur des Ténèbres. Mike Newell, le producteur David Heyman et leurs équipes ont donc planché de longs mois pour définir l'aspect du personnage, qui devait allier simplicité et terreur. "Ce maquillage est d'une conception simple et forte", souligne Ralph Fiennes. "Je le voulais aussi discret que possible pour disposer d'ujne pleine liberté de mouvement. L'idée de base est que Voldemort, tel un reptile, vient de se faire une nouvelle peau. Il se sent à l'aise dans ce corps tout neuf, il le met à l'épreuve, il en savoure la puissance".

    Ce maquillage est composé de prothèses minimales accentuant la pâleur et la transparence de la peau de Voldemort et simulant un réseau de veines le long de son crâne et de ses membres. Par ailleurs, l'équipe en charge des effets visuels transforma en post-production le nez de Ralph Fiennes en lui donnant une forme épatée marquée par deux légères incisions latérales, rappelant le museau d'un serpent et renvoyant ainsi au côté reptilien du personnage, originaire de la maison de Serpentard. Par contre, les yeux rouges décrits dans le roman ne sont pas au rendez-vous du long métrage : "Le regard étant une fenêtre sur l'âme, et conférer des yeux rouges au personnage aurait trop attiré l'attention des spectateurs sur cette couleur et nous aurait fait perdre l'humanité, ou plutôt l'inhumanité de Voldemort", explique ainsi le producteur David Heyman.

    Quant à la garde-robe de Voldemort, elle se compose d'une simple cape de soie noire ultra-légère, conférant au personnage l'allure d'un "reptile volant". "Mieux qu'un vêtement, c'est une peau noire qui flotte au vent", souligne Ralph Fiennes. Au final, la transformation fut si impressionnante que les propres neveux du comédien, venus sur le plateau voir leur "Oncle Ralph en Voldemort", ne purent même pas le reconnaître ! Quant à J.K. Rowling, elle fut peu consultée dans l'élaboration du personnage et découvrit son Voldemort au moment de la projection du film. Aux dires de David Heyman, elle en fut ravie et le trouva parfait.

    Un chasseur de primes... avec une baguette !

    Nouveau personnage majeur de ce quatrième opus, Alastor "Fol-Oeil" Maugrey est le sorcier recruté par Dumbledore pour reprendre le poste de Professeur de Défense contre les Forces du Mal. Ancien traqueur de mages noirs (ou Auror), Maugrey est un personnage marqué physiquement et mentalement par ses combats passés. "C'est un chasseur de primes armé... d'une baguette magique !", explique son interprète Brendan Gleeson, qui souligne également le côté paranoïaque et dérangé du personnage. "Il a mis tant d'énergie à chasser les démons que cela a fini par tourner à l'obsession. Lors de nos premières discussions, Mike Newell a suggéré de mettre l'accent sur les dommages physiques et psychologiques subis par cet homme. C'était intéressant de montrer l'évolution de ce personnage et la façon dont il arrive à gagner la confiance des enfants. Il me rappelle certains de mes profs : il n'a pas le temps de se pencher dans des bouquins ou de se perdre en discours. Il veut, sur le champ, expliquer aux jeunes que le mal existe, et qu'ils ont intérêt à s'y préparer. Il est à lui seul une cérémonie initiatique ambulante". Outre ses nombreuses cicatrices, "Fol-Oeil" affiche comme principales caractéristiques un long manteau de cuir noir défraîchi s'inspirant des westerns italiens, et surtout un oeil mécanique et magique, mêlant animatronique et images de synthèses.

    Bal magique

    La scène du Bal de Noël, organisé dans le cadre du Tournoi des Trois Sorciers, permit aux jeuns comédiens de quitter leurs traditionnelles tenues de sorciers. Une centaine de couturiers furent mis à contribution pour les 300 costumes dévoilés dans cette séquence, dont la robe portée par Hermione / Emma Watson qui demanda à elle seule près de trois mois de travail. Quant à l'épreuve de la danse, elle fut vécue comme telle par le pauvre Daniel Radcliffe : "C'était paniquant. Mes parents sont d'excellents danseurs, mais ne m'ont apparemment pas transmis ce gène. En outre, mon emploi du temps ne m'octroyait que quatre jours de préparation, alors que les autres disposaient de trois semaines pour assimiler les pas. Résultat : je calais le plus souvent au milieu du numéro, incapable de me rappeler la suite. Par chance, Harry n'est pas censé être un second Fred Astaire". Et Mike Newell de conclure : "Ce tournage a été hilarant ! Daniel est un travailleur acharné, mais le Seigneur semble avoir négligé d'en faire un bon danseur. La déroute de Harry dans cette scène n'est pas feinte : c'est celle de Daniel !"

    Rock'n'roll attitude

    Le groupe de rock qui apparaît dans la scène du Bal de Noël est composé de Jarvis Cocker du groupe Pulp et des membres de sa nouvelle formation Relaxed Muscle, mais également du guitariste Jonny Greenwood et du batteur Philip Selway de Radiohead. Ils ont signé trois chansons pour le film : Do the hippogriff, This is the night et Magic works. Finalement non présent dans le film, le groupe Franz Ferdinand avait un temps été attaché au projet.

    Rita Skeeter : une garde-robe adaptée

    Très attentive à son look, l'insupportable journaliste Rita Skeeter, campée par Miranda Richardson, affiche des tenues en rapport avec les événements qu'elle couvre pour son journal. Les spectateurs les plus attentifs noteront ainsi que la plume-vedette de la Gazette du Sorcier adopte une tenue en peau de serpent pour l'épreuve des dragons, et un ensemble d'un vert aquatique pour l'épreuve du lac.

    Retrouvailles magiques !

    Outre les habituelles retrouvailles entres les comédiens présents aux génériques des trois films précédents, Harry Potter et la coupe de feu permet à certains "petits nouveaux" de retrouver d'anciens camarades de jeu, tels Miranda Richardson et Robbie Coltrane (Eat the rich et Provoked), Miranda Richardson et Michael Gambon (The Actors et Sleepy Hollow), Miranda Richardson et Jason Isaacs (St. Ives), Miranda Richardson et Timothy Spall (Chicken Run), Miranda Richardson et Ralph Fiennes (Spider), Miranda Richardson et Mike Newell (Un Crime pour une Passion et Avril enchanté), Mike Newell et Alan Rickman (An awfully big adventure), Mike Newell et Brendan Gleeson (Le Cheval venu de la mer), Brendan Gleeson et Alan Rickman (Michael Collins), et enfin Ralph Fiennes et Jason Isaacs (The Chumscrubber et La Fin d'une liaison).

    Deux dragons, sinon rien !

    Majoritairement réalisé en images de synthèse (et s'inspirant du design d'un vélociraptor équipé d'ailes de chauve-souris), le Magyar à pointes qui est opposé à Harry Potter lors de la première épreuve du Tournoi des Trois Sorciers fut également créé "en vrai" par l'équipe de Nick Dudman, grâce à l'animatronique. D'une longueur de douze mètres de long, cette dragonne pouvait ainsi cracher de véritables flammes à plus d'une dizaine de mètres. Chaud devant !

    Défi aquatique

    La séquence sous-marine du film, qui illustre la deuxième épreuve du Tournoi des Trois Sorciers, a été l'un des grands défis du film. "Nous voulions donner l'impression que nos personnages évoluaient en eaux troubles", explique David Heyman. "On obtient rarement cela dans un bassin classique mais filmer dans un vrai Loch était impossible pour de multiples raisons, à commencer par le froid". Un bassin de tournage, l'un des plus grands d'Europe, fut donc construit en trois mois pour les besoins du film. Recouvert d'un fond bleu, il accueillit les acteurs, les cascadeurs et les cadreurs, mais également le réalisateur de deuxième équipe Peter MacDonald qui pouvait se placer dans une galerie séparée aménagée à son intention pour diriger l'équipe. Une salle de repos étanche fut égalemnt élaborée pour permettre aux acteurs de se reposer entre les prises sans avoir à remonter en surface. Lors du tournage de cette scène, Daniel Radcliffe réalisa un véritable tour de force : tout en nageant dans l'obscurité la plus totale par six mètres de fond, il devait également jouer, se battre contre des créatures imaginaires ajoutées ultérieurement en post-production, mais également éviter de laisser échapper la moindre bulle d'air, Harry possédant des branchies à ce moment du récit ! Au final, le jeune acteur passa 41 heures et 38 minutes sous l'eau, sur une durée de trois semaines.

    Les sirènes du Lac Noir

    Les observateurs noteront quelques nouveautés chez les sirènes imaginées pour le film. Ainsi, leur queue oscille non pas verticalement, comme on a l'habitude de le voir, mais latéralement. Quant à leurs cheveux, ce sont... des tentacules de Méduse ! On est bien loin des créatures de rêves habituellement retranscrites à l'écran...

    Protégez les dragons !

    Clin d'oeil magique : le dossier de presse et le générique du film se concluent pas la mention " Aucun dragon n'a été blessé durant la réalisation de ce film ".

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