Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 480 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 20 octobre 2020
L'Autre est un film tellement ennuyeux à regarder. Nous voyons l'actrice principale constamment dans un centre commercial fastidieux ou traîner dans des bureaux vitrés ou des bars modernistes tous aussi fastidieux et prétentieux. Seulement une fois nous voyons un carré ouvert de la zone de logement qui montre un joyeux lumineux rayon de soleil dans cette histoire obscure et prétentieuse...
Esprit torturé, hallucinations, fantasmes et souvenirs épars. Le style est remarquable et suit avec angoisse le cheminement de la pensée de l'héroïne dans un film vraiment original et d'une grande lenteur psychologique
Véritable ovni cinématographique, « L’Autre » est une immersion dans la tête d’une femme jalouse qui se fait épopée sensorielle, expérience de cinéma pur. A partir d’un postulat simple (qui est la femme qui remplace notre héroïne dans le cœur de son ex amant ?), le film s’ouvre sur un abyme métaphysique (le rapport à l’altérité, le questionnement identitaire), sur l’évocation d’une conscience en lutte avec des forces qui la dépassent. Cela sous la forme d’une odyssée visuelle à la limite de l’abstraction (dès l’ouverture du film, les cinéastes filment la banlieue parisienne comme un magistral film de science fiction), car tout ici est affaire de sensations. Magnifique portrait de femme (le plus beau rôle de Dominique Blanc), « L’Autre » s’ouvre ainsi sur le mystère du monde et de la vie moderne pris dans les nasses du voyeurisme nomade (la ville comme un réseau mystérieux de solitudes interconnectées qui s’observent sans se voir). Dans sa façon de jouer sur la distorsion du réel (le film est puissamment anxiogène, voir parfois effrayant), « L’Autre » explore la nature humaine à la manière d’un « 2001 » de l’intime. Il nous rappelle avec force que toute réalité est une construction mentale. Grande expérience de cinéma (d’une intensité visuelle rare dans le paysage cinématographique français), le film s’ouvre merveilleusement sur son propre mystère, envoutant du début à la fin. Il ne nous quitte plus une fois qu’on l’a vu, comme toutes les grandes œuvres d’art.
La crise de la quarantaine et ses remises en question à travers le portrait d'une femme âgée de 47 ans. En s'éloignant volontairement d'un homme, le film suit ses doutes, ses hésitations, et la jalousie destructrice qui la tiraille. C'est alors un lent engrenage vers la dépression et la folie... Pas facile de rentrer dans ce film. La personnalité de cette femme semble si complexe qu'il aurait fallu plus de rythme dans le récit pour le rendre intéressant. Mais la place est d'abord donnée aux errances et au processus de jalousie maladive. Le thème de l'autodestruction est lié à cet environnement sombre, et les rares moments de bonheur relatif ne font que masquer un peu plus une réalité insupportable. Le film souffre malheureusement d'un manque de clarté et devient ennuyeux. On reste sur sa faim avec un sentiment d'inabouti.
Confus et trop saccadé ce film au rythme pauvre est un petit ovni. Mais tous les ovnis ne sont pas agréables à regarder et celui-ci en est la preuve. Malgré une Dominique Blanc convaincante rien ne marche, le scénario est pauvre alors que l'idée originale est excellente. La folie n'arrive pas vraiment à s'installer, je pense que les réalisateurs auraient du aller encore plus loin dans ce côté sombre. Dommage, un vrai gachis...
J'ai rarement vu un si mauvais film : images floues, prises de vue courtes , scènes inexistantes, dialogues imperceptibles , pourtant le sujet en valait la peine ! J'ai du le regarder en accéléré , quel gâchis !!!
L'autre ou la folie de l'amour, comment, à force de tenir à l'ancien être aimé, perdre pied petit à petit jusqu'à la folie. Dominique Bmanc, protagoniste principale et quincagénaire aux proies d'un jeune trentenaire est cette femme qui, petit à petit doute de par son âge et sa capacité à plaire aux hommes. Mise à part son interprétation d'une grande exception, le scénario reste lent et peu inventif. A préférer Anna M pour rentrer dans la folie totale.
On entre ici dans un univers assez fantastique et décalé, très assombri par une réalisation très travaillée. Dominique blanc est bien dans son rôle mais le film en lui-même lasse par ses répétitions et on finit par vraiment s'ennuyer au bout d'une heure de film. Une manière assez spéciale de créer un univers décalé, loin de la limpidité des films américains tout en semblant s'en inspirer dans certains aspects. Un film sombre qui traîne un peu en longueur, s'appuyant sur une bonne photographie.
Ce qu'il y a de bien avec ce film c'est que dès le début on sent le navet. Malgrè ma bonne volonté, je n'ai pas adhéré du tout, je n'ai pas compris la subtilité du film et encore moins pourquoi toutes ses bonnes critiques. Je me suis ennuyée. Domage puisque le sujet était interessant, mais son développement était minim.
Etrange...même si Dominique Blanc joue bien. Je m'attendais à une haine envers la nouvelle copine de son ex qu'elle recherche par tous les moyens (internet,questions,appels masqués). Plutôt lent et sombre.
Un film hypnotique qui fascine et agace à la fois : la puissance visuelle des deux réalisateurs est incroyable (Au début, on se croirait dans Blade Runner !), Dominique Blanc est comme toujours fantastique et cette plongée dans la psyché d'une femme jalouse est traitée hors de toute psychologie, au plus près des sensations... Malheureusement, le récit s'enlise dans la deuxième partie. Moins expérimental que leur magnifique "Dancing", ce nouvel opus cherche en effet à retrouver une ligne narrative plus claire, mais les états d'âme de la belle finissent par laisser tant ils sont répétitifs. Seule la beauté impérieuse des images nous font tenir - ce qui est déjà pas mal ! Quoiqu'il en soit, ce film est un vrai météore dans le paysage cinéma français et on rêverait de voir nos deux réalisateurs visionnaires s'attaquer à un récit plus narratif - un thriller, par exemple ?
Le réalisateur est obsédé par la technique, il filme en multipliant les effets en oubliant le contenu. C'est comme l'utilisation de photoshop pour la photo, c'est impressionnant mais cela n'a plus d'âme. C'est un cinéma esthétique mais vide. Certains aiment car ils sont superficielles ceux qui ne le sont pas déteste. Le maquillage n'a jamais rendu une femme belle, comme la technique de tournage n'a jamais fais à elle seule une bon film
Film absolument ennuyeux et sans saveur. Il est difficile pour le spectateur de rester attentif tant ce film est lent et sans rythme. A mon sens, l'actrice principale n'est pas convaincante et son jeu de comédienne n'est pas prenant. Nous avons le droit à quelques belles scènes esthétiquement parlant, mais c'est bien le seul et unique point positif dans ce film plus que décevant. A éviter.