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    L'Autre
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    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    Incursion de la science-fiction dans le cinéma français, reconnu pour être réticent à se jeter pleinement dans l’exercice du cinéma de genre, «L’Autre» (France, 2008) de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic filtre l’héritage de Philip K. Dick à travers ce qu’on pourrait appeler le «world cinema». Il est autant de «world cinema» que de «world music», ce genre musical qui étale les couleurs sonores les plus diverses pour produire des sens transnationaux. Le problème majeur de ce genre d’approche est qu’il se situe dans le néant le plus total. Partant de nulle part, il veut arriver partout. C’est oublier qu’il faut un «je» avant d’obtenir un «nous». «L’Autre» n’entend pas être un film français, il lorgne sincèrement vers la qualité du cinéma états-unien tout en conservant, surtout par le biais de l’interprétation de Dominique Blanc, des manières de l’actorat français. Un peu de France, un peu d’USA, du «world cinema» en puissance. Sur la forme, bien que chargé d’une volonté maladroite de faire monde, le film réussit à transmuer les paysages citadins en une vue futuriste sans user d’effets spéciaux ostensibles. Pour le coup, les deux cinéastes réévaluent la science-fiction à l’aune du réalisme. Sur le fond, «L’Autre», large question toujours aussi déployée par l’art et la philosophie, doit beaucoup à Dick. On peut notamment penser aux figures d’avatar présentes dans «A scanner darkly». A la différence qu’ici, la forme de l’altérité n’est pas tant de l’ordre plastique que de l’ordre psychologique. Le film explore le sentiment de l’autre en faisant peser, notamment grâce à la photographie lissante de Pierre Gantelmi d’Ille, un sentiment étouffant de dédoublement schizophrénique. Les longs couloirs, les intrigues qui se tissent entre eux et les jalousies participent à la constitution de la folie qui éprend le personnage Anne-Marie. Troublant et sensible, il manque aux cinéastes une plongée directe dans le matériau même de l’étrangeté cinématographique.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2009
    Intriguant mais très lent malgré l'esthétique d'ensemble... Solitude, névrose obsessionnelle, folie douce, au final pas grand chose. Plutôt déprimant. A voir juste pour Dominique Blanc.
    jerry974
    jerry974

    14 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mai 2009
    La superbe interprétation de Dominique Blanc n'a pas suffit seule à me captiver pour le spectacle d'une névrose tournant à la folie : la jalousie pour "l'autre", celle avec laquelle l'homme qu'elle a aimé tente de refaire sa vie. Les prises de vues sont magnifiques, le film est esthétique, mais son intéret n'est pas évident. On sent une violence qui monte jusqu'à la folie qui fini par habiter cette femme. Le crescendo est très net, mais on perd un peu le fil du récit à force de questionnements sur ce qui est réel, ou qui ne l'est pas. Un peu confus, un peu sans intéret, en fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 mars 2009
    Incontestablement un film brillant, de ceux qui vous hantent longtemps après le générique de fin. D’un point de vue cinématographique, c’est filmé magistralement, dans un décor souvent nocturne évoquant les grandes banlieues anonymes et glacées d’Île-de-France - décor parfaitement approprié à l’histoire de cette femme esseulée en quête de l’âme sœur impossible et qui sent sa jeunesse s’éloigner lentement. Les auteurs ont su insuffler du mystère à cet environnement ingrat et déshumanisé par leur manière de filmer mais aussi grâce à une musique aérienne et envoûtante. Un univers saturé d’ondes et d’écrans silencieux où les êtres humains ne sont plus que des silhouettes fantomatiques, et où se débat cette quadragénaire, entre son travail d’assistante sociale et sa relation compliquée avec un amant plus jeune de dix ans. Rognant peu à peu sur la monotonie de ce quotidien froid et banal, le bizarre va progressivement faire son apparition. Dominique Blanc y est extraordinaire et tout en nuances dans ce rôle de femme dévorée par la jalousie (quel dommage qu’elle ne soit davantage présente au cinéma). Mon seul regret toutefois, c’est qu’une fois de plus, le cinéma français semble victime d’une fâcheuse tendance à la retenue, car si ce film parle de folie, il en manque cruellement dans sa conclusion. On ne sait en fait jamais vers quoi on va nous emmener, le récit étant toujours en équilibre sur un fil. Cette « Alice » sur le retour finira par tuer cette « autre » dans un miroir qu’elle ne le franchira jamais, et la réalité morne reprendra le dessus … Les réalisateurs Mario Bernard et Tridivic auraient donc pu faire un film fantastique effrayant et unique, ils ont préféré rester dans les clous du banal, c’est un choix et ça se respecte, mais l’amateur de fantastique que je suis en est ressorti quelque peu frustré…
    foxart
    foxart

    96 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2009
    Des les premières minutes, le film de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard nous immerge dans une atmosphère lente hypnotique absolument envoutante. Les phares de voitures sur l'autoroute, les péages, les parkings, les centres commerciaux, les villes nouvelles et leurs zones industrielles apparaissent presque comme étrangers et l'on pense particulièrement à un film comme Blade Runner, à la différence qu'ici, nous ne sommes ni dans le futur, ni dans un film de science-fiction, mais plutôt dans une espèce d'inquiétante poésie urbaine...
    Le fantastique, ici, nait du banal, du quotidien du décor autant que de ce lent glissement d'une femme de 47 ans (Dominique Blanc, prix d'interprétation à Venise amplement mérité: géniale !) vers la schizophrénie à la suite d'une rupture qu'elle a pourtant souhaité et provoqué.
    Comme dans leur précédent film, Dancing, le duo de réalisateurs fait survenir la bizarrerie d'abord de manière furtive, presque imperceptible. Puis, en maintenant tout de long ce rythme d'une extrême lenteur, ils parviennent à créer une véritable tension, un suspense, qui ira jusqu'à la terreur d'une scène climax pourtant dévoilée dès le début du film, puis répétée à la fin, après de longs flashbacks.
    L'autre est un film difficile, qui exige beaucoup de son spectateur, autant par ce rythme décceleré peu habituel au cinéma, mais aussi par une structure narrative assez éclatée et parcellaire qui en rend ma lecture d'autant moins aisée.
    L'autre est donc un film qui se mérite, d'abord, mais qui, lorsqu'il s'offre plus pleinement, révèle des splendeurs inédites et d'immenses plaisirs de cinéma.
    Autrui
    Autrui

    19 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mars 2009
    Dès les premiers images, qui se révèleront par la suite symboliques, le ton est donné : l'étrange cohabite naturellement avec le quotidien. Outre l'incarnation spectaculaire de Dominique Blanc, l'ingéniosité du montage, l'autre est un film intelligent par la manière dont ses réalisateurs ont exploité l'idée du scénario, déjà forte. Ils vont jusqu'au bout : l'autre se multiplie à l'infini, est dans chaque image, dans chaque reflet, dans chaque regard...et peut-être même, dans chaque spectateur. La folie du personnage central n'a rien de ce que l'on connaît, et Dominique Blanc trouble par sa capacité à nous faire croire jusqu'à un certain point qu'elle n'est pas tout à fait folle.
    L'autre force du film est de ne jamais nous présenter cette autre, qui peut se révéler comme étant simplement l'objet du fantasme d'Anne-Marie.
    Une émotion étrange, une émotion autre s'impose tout au long du film ; mais celle-ci est toujours authentique.
    Une belle surprise, que cet Autre , un bel ovni d'autoroute.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 mars 2009
    Le meilleur est attendu avec les premiers plans d'une beauté formelle incroyable. Les plans en plongée sur le périphérique ressemblent à la circulation du sang et on se dit que le film va être plein de vie. On s'attend au meilleur avec les différents plans sur D.Blanc (une fois de plus, admirable) qui utilise tous les transports en commun possibles donnant une vitesse incroyable à ce film déjà en mouvement. Et puis, rien.....tous les transports amoureux (tiens, les transports encore !) en restent à une répétition improductive dans laquelle l'héroîne finit elle-même par s'enferrer. On a alors envie de dire, comme on peut le lire dans certaines critiques sur ce site, que ce n'est pas comme cela que le cinéma d'auteur va réussir à s'allier des spectateurs.
    Philippe T
    Philippe T

    27 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2009
    Beau film, Dominique Blanc y est vertigineuse !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2009
    La bande annoce m'avait un peu rebutée. Extérieur et cliché. Oui, me disai-je, D.Blanc a eu le prix d'interprétation parce que les rôles de nevrosée excessive, ça paie : il suffit de crier et de pleurer et c'est gagné.
    Mais ici, ce n'est pas cela. La comédienne est toute en douceur et en sécheresse. Elle est inquiétante et formidable. Cette jalousie qui ronge cette femme de l'intérieur, on la sent et ressent vraiment. Vraiment, un beau film et une mise en scène inventive et originale.
    petithom
    petithom

    10 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2009
    L'autre est un film ou chaque plan a sa justification.La façon dont les cinéastes filment,les endroits choisis pour montrer le personnage(gare,bureau,centres commerciaux)qui est toujours dans la nuit ou sous la pluie montrent le vide émotionnel de celui-ci.On pense parfois au cinéma de Soderbergh période Solaris.Dominique Blanc est extraordinaire en jouant cette femme en manque d'amour à la fois censée et complètement folle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2009
    Dominique Blanc au sommet de son art, tout en finesse et en intelligence. D'une grande beauté d'images, la folie regne partout , pas seulement dans l'esprit jaloux du personnage mais aussi dans tout ce monde qui l'entoure. Parcimonieux dans les dialogues, le scénario se déroule somptueusement. A voir absolument.
    framboise32
    framboise32

    149 abonnés 1 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 février 2009
    Dominique Blanc est magnifique dans ce rôle et dans ce film qu'elle porte ! une atmosphère très particulière, intense et captivante... à voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 février 2009
    Me suis endormi pendant le film. C'est la première fois que ça arrive.
    paulusnumero1
    paulusnumero1

    5 abonnés 115 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 février 2009
    Un film admirable où la folie rode dans le cerveau du personnage mais aussi dans tout ce payqsage urbain. Dominique Blanc , tout en finesse, réussit une performance superbe. Ce film m'a fortement donné envie de lire le livre de Ernaux.
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2009
    Difficile de comprendre le concert de louanges qui accompagne la sortie de ce film. Explorer les ravages de la jalousie avec un regard très différent de ceux de Shakespeare (Othello) ou Adrian Lyne (Liaison fatale), était une bonne idée. Ne jamais montrer le visage de la rivale, et observer les étapes de la dégradation mentale de la malade, en était une autre. Malheureusement le scénario se brouille en mêlant jalousie et schizophrénie dans une confusion qui finalement tue l’émotion. La réalisation, lente et pesante, sur fond de vie urbaine désespérante, n’est que partiellement sauvée par la performance individuelle de Dominique Blanc.
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