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    L'Autre
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    57 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 février 2009
    Amis spectateurs, faites comme moi à partir d'aujourd'hui, ne lisez plus les critiques ! S'il fallait trouver un exemple du fourvoiement total des critiques de cinéma, qui n'arrivent plus à penser par eux-mêmes, qui se contentent tous de reproduire le même discours, les mêmes arguments, les mêmes insondables inepties, il faut absolument lire les articles qui ont été écrits sur "L'Autre". Pluie de dithyrambes, torrent de louanges, propos extatiques sur le jeu de Dominique Blanc ou sur la mise en scène, alors que tout dans ce film est FAUX, EMPESÉ, LOURD, ENNUYEUX, MANIÉRÉ, AMPOULÉ, ARTIFICIEL, révélant au contraire une totale INCAPACITÉ des réalisateurs à nous faire partager la "folie" de leur héroïne, à trouver le ton juste (Dominique Blanc se singe elle-même), à nous faire ressentir la moindre émotion. Et que tout ce petit monde de la critique, comme un seul homme, s'extasie devant des afféteries creuses, des scènes vides, des personnages sans vie, des dialogues d'une pauvreté confondante, cela donne envie de leur offrir des lunettes, de décrasser leurs oreilles, et de leur montrer trente secondes d'un beau film de Lynch qui valent dix mille fois "l'Autre" (mais j'ai bien peur qu'ils soient devenus incapables de distinguer un vrai film d'un insipide succédané).
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 064 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2009
    Film très beau avec une interprétation magistrale, ce portrait de femme a tout pour plaire, pour captiver le spectateur. Vraiment un excellent film où les plans sur la jungle urbaine donnent tout de suite une certaine intensité au film. Il y a beaucoup à apprendre de ce film, qui se vit comme une expérience paranoïaque où l'ont se met à douter de tout, sauf de la qualité de ce que l'on a devant les yeux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 15 février 2009
    Un film plutôt soigné, une interprétation sûre. Le meilleur de Lynch n'est pas loin...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 février 2009
    Caracterisé par une éblouissante interprétation de Dominique Blanc, ce film, à la lecture parfois complexe, nous entraine dans les abimes de la folie raisonnée en nous procurant une expérience cinématographique paranoiaque.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 février 2009
    Excellente Dominique Blanc. Film bien "léché", très littéraire dans sa réalisation...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 février 2009
    J'ai attendu pendant une heure qu'une ébauche d'histoire commence. Puis, je me suis résigné, prostré dans mon fauteuil, à attendre la fin de la séance.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juillet 2009
    Sans contexte, le meilleur film de ce début d'année. Après le fabuleux Dancing, des mêmes Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, voici ce non moins excellent L'Autre.
    Ils y développent essentiellement les mêmes thèmes: le double (renouvelé ici de manière intéressante), le fantastique (plus inquiétant mais tout aussi intangible), cette frontière ténue entre deux états - comme en équilibre instable entre deux mondes parallèles.
    Une mention évidemment toute spéciale à Dominique Blanc qui trouve là encore un rôle à la démesure de son immense talent. Que dire sinon qu'elle "dépote grave" et qu'elle est l'égale des plus grandes actrices mondiales, vivantes ou mortes. Les autres acteurs sont également tous excellents.
    Le film ne l'est pas moins. Une réalisation et une mise en scène brillantes, une bande-son jamais envahissante, toujours juste et innovante. Ce Rep Muzak est assurément à suivre de très prêt.
    La ville, les décors urbains et les transports en commun deviennent un personnage secondaire à part entière - ce qui est primordial pour que le fantastique naisse insidieusement provoqué par la jalousie et les délires paranoïaques d'Anne-Marie.
    A cet égard, les premiers plans aériens au-dessus d'une autoroute sont à couper le souffle, et distillent une impression de vie - comme un écoulement sanguin dans les artères d'un corps humain.
    La technologie moderne est partout: téléphones portables, câbles électriques, avions, transports en commun, RER, bruits, fureur de la ville ... car Anne-Marie se déplace beaucoup. Elle est en marche dans ce monde moderne et y a sa place, jusqu'à ce que tout se dérègle, se détraque, finit par devenir inquiétant vu à travers le prisme déformant de sa jalousie obsessionnelle. On se retrouve à la fois devant et derrière les miroirs, et la seule solution qui s'offre à nous est de les briser. On, car il est très facile de s'identifier à cette femme. Elle est nous, et une autre.
    Très grand film à ne pas manquer, et bravo aux deux réali
    Fabrice G
    Fabrice G

    117 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Anne-Marie, assistante sociale de 47 ans, se sépare d’Alex. La rupture semble bien se passer et les deux ex continuent à se voir de temps en temps. Mais quand Anne-Marie apprend qu’il a rencontré une autre femme, elle bascule dans une folle jalousie. Dès les premières images, "L’Autre" impose son style, un style résolument moderne, urbain et esthétisant. La narration est assez désarçonnante, peu linéaire, rajoutant au film cette aura si particulière. Dominique Blanc, qui a reçu le prix d’interprétation féminine à Venise, est prodigieuse dans ce rôle de femme qui souhaite contrôler sa vie mais qui est vite rattraper par un mal qui va la bouffer mais qu’elle ne peut pas contrôler. Car cette folie qui va pousser Anne-Marie dans ses derniers retranchements est des plus insidieuse. Peu à peu, l’héroïne sombre dans une profonde paranoïa, obsédée par celle dont elle ne connaîtra jamais le nom, celle dont elle ne sait que l’âge, le même qu’elle et qui lui démontre que son histoire avec Alex n’était pas « unique », il aime les femmes plus âgées que lui… c’est tout... Lui est un jeune homme beau, presque insolent qui continue à la voir et à être sympa avec elle sans se rendre compte du gouffre dans lequel elle est en train de sombrer. Les réalisateurs filment la jalousie avec brio, car l’autre, au-delà d’être « l’autre femme » c’est aussi l’héroïne elle-même, dont le reflet lui joue des tours : le coté schizophrène d’Anne-Marie. Il faut voir Dominique Blanc s’énerver sur son miroir en hurlant « salope! » pour savourer toute l’intensité de son jeu. A la fois sidérant et vertigineux, ce film est une belle surprise de cinéma qui brille par sa modernité et sa radicalité. A éviter cependant en cas de peine de cœur au risque de sortir complètement déprimé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2009
    pour ceux qui ne connaissait pas Dominique Blanc, c'est le moment de faire sa rencontre. Sans doute l'une des plus grandes actrices actuellement au cinéma. Ce film est en plus réalisé d'une main de maître. Un film qui déroute et dérange et ça fait du bien.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2009
    un film assez confidentiel avec un état d'esprit ou plutot des états qui peuvent permettre de se reconnaitre a certain moment mais aussi de fuir ce mal etre ou d'avoir envie de la secouer ...cette excellente dominique blanc qui joue a merveille , difficile parfois sur certain film de mettre une critique ...
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2009
    Un festival d'esthétoc et de chichitteries cinématographiques. Pendant les premières minutes, suivant par voie aérienne des tracés d'autoroutes, la nuit, on se demande si on ne s'est pas trompé de salle. Mais non. A l'extérieur, on suit l'héroïne, de dos, sur des ponts d'autoroute ou le long de rues morbides. A l'intérieur, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic la filment, toujours de dos, en très gros plan, et dans l'ombre. Les deux auteurs s'étaient précédemment enregistrés en pleine action dans un opus délicatement intitulé « ceci est une pipe »…
    Mais peut-être, le pitch est-il génial, lui? Hélas! notre héroïne fait partie de celles qu'il convient de soigner par trainopompothérapie (à grand coups de pompe dans le train). Elle est libre depuis peu, après dix-huit ans de mariage, donc contre son modèle la Grande Simone (de Beauvoir), elle veut vivre sa liberté. Elle a un amant, très jeune, très antillais, très sympa... et très amoureux. Il veut vivre avec elle, ce fou! Donc, elle le largue, à condition qu'il reste à portée de papatte et qu'il radine dès qu'elle le siffle. Mais v'la-t-y pas qu'Alex (Cyril Gueï, très bien) se met à vivre avec une autre femme, quarante sept ans comme Anne-Marie, prof de fac... et n'arrive plus au coup de sifflet. La dame déprime, se met à le traquer, le pister, lui et sa compagne à qui elle envoie des messages orduriers... elle voit son double partout, détruit le boitier qui transforme son appartement en site hyper-sécurisé, aveugle ses miroirs et finalement se met un coup de marteau dans le crâne! Ce qui nous vaut quelques dernières minutes de ruminations philosophiques, la philosophie de madame Annie Ernaux (qui n'est pas Kant, hélas!) Car oui, c'est bien la pleurnicharde en chef de nos lettres qui est responsable du scénario.
    Evidemment, il y a Dominique Blanc. Qui a même réussi à se faire la tête d' Annie Ernaux. Et qui est prodigieuse, évidemment, on attend vite de la retrouver....ailleurs. Une étoile pour elle...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 février 2009
    Ce n'est pas un film comme les autres. Pas d'hystérie, pas de verbiage, pas de grande scène d'explication. L'autre n'est pas un film français comme les autres. Les premières images, sorte de générique sans texte, donnent le la : L'autre sera un film graphique, urbain et sensitif. Anne-Marie a quitté Alex. Elle lui explique que c'est fini et qu'il vaudrait même mieux qu'ils ne se voient plus. Veut-elle exorciser sa propre peine ? Cherche-t-elle ainsi à maîtriser la destinée de l'homme qu'elle vient de lâcher ? Suivant ses conseils, et plein de confiance, il lui annonce bientôt qu'il vient d'en rencontrer une autre. Le film illustre le désarroi dans lequel Anne-Marie est plongée, la naissance de sa jalousie, son obsession à mettre un nom et un visage sur son mal, sa dérive mentale et solitaire. Les réalisateurs utilisent tous les outils à leur disposition, faisant du cinéma l'art suprême de la narration. Le cadre est fixe ou mouvant, quelquefois précis, quelquefois désaxé, frontal ou en retrait derrière une vitre, une barrière d'arbres, un élément de décor. De la même manière, Dominique Blanc adopte un jeu tour à tour primaire ou distancé, terrien ou lunaire, faussement joyeux ou terrifié. La musique, omniprésente, mais jamais pesante, exceptionnelle de beauté, n'accompagne pas mais participe à cette narration chirurgicale et bouleversante de la dérive d'Anne-Marie. Le film s'étend comme un long mouvement musical, nourrissant le thème principal de nuances supplémentaires au fur et à mesure qu'il avance. On attend l'explosion. Elle ne vient pas. Mais la tension demeure. Anne-Marie perd pied, elle qui, assistante sociale, est pourtant ancrée dans le réel. Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic nous offrent un cinéma du corps et de l'esprit sans jamais dissocier l'un de l'autre, un cinéma moderne (au premier sens du terme), puissant, profond, maîtrisé et libre. Du grand Art.
    diehard5
    diehard5

    41 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 février 2009
    Les réalisateurs s’ingénient à déconstruire le récit au maximum sans parvenir à masquer la faiblesse de l’argument narratif. Une oeuvre d’intellectuels sans vibration humaine rendue insupportable par d'odieuses affèteries de mise en scène.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Paysage urbain englouti par les lumières des voitures, les cinq premières minutes sont fascinantes, poursuivant des routes sans fin tel Lynch dans "Lost Highway" , de nuit. Une nuit si profonde que l'écran est strictement noir, pigmenté des phares de ces voitures devenues sans corps, sans carosserie, juste de petits points rouges et blancs dans l'obscurité totale. L'abstraction est savoureuse. Celle qui suit l'est beaucoup moins : à la paranoïa amoureuse, Bernard et Trividic ont voulu répondre par l'intellectualisation, le non-sens, le symbolisme abstrait, les cadres sans fin, l'évasion de dialogues, le rythme imperceptible. Construit en effet miroir - tout le film semble reposer sur cet effet-découverte - , certaines séquences se répondant, "L'autre" ne ressemble au final qu'à un désagréable musée sous-Lynchien où y serait exposé les pires conventions du cinéma d'auteur français, qui plus est à tendance fantastique ; l'ennui en devient mémorable tant, à vouloir éviter le banal, les cinéastes tombent tout de même les deux pieds dedans, faute d'idée révolutionnaire pour raconter une histoire - mêler la temporalité n'importe comment n'est pas gage de qualité - . Il n'est pas question de remettre en cause leur évidente maîtrise de la mise en scène, effectivement assez troublante et exquisement impalpable, mais plutôt la lenteur d'un récit déconstruit sans raison, où se répètent des séquences ennuyeuses une fois, paralysantes la deuxième. Bernard et Trividic semblent avoir voulu jouer aux fins psychologues en arpentant la déraison de cette femme d'aujourd'hui, normale, quotidienne, autant physiquement qu'intérieurement - jusqu'au dérapage - , cherchant à comprendre la haine qui la trouble à l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie de son ex-conjoint, qu'elle a pourtant décidé de plaquer. A partir de là, l'autre n'est pas tant cette femme inconnue qu'un double à l'intérieur d'elle-même ; Anne-Marie ne sait plus qui elle est, se confond à des fantasmes absurdes et des a
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 février 2009
    Excellent film,excellente interprétation,surtout de Dominique Blanc.
    Film avec une force rare,une émotion énorme.Je suis sorti bouleversé de la salle de cinéma.
    Un excellent film de ce début d'année 2009.
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