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    L'Autre
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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 047 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2009
    Film très beau avec une interprétation magistrale, ce portrait de femme a tout pour plaire, pour captiver le spectateur. Vraiment un excellent film où les plans sur la jungle urbaine donnent tout de suite une certaine intensité au film. Il y a beaucoup à apprendre de ce film, qui se vit comme une expérience paranoïaque où l'ont se met à douter de tout, sauf de la qualité de ce que l'on a devant les yeux.
    foxart
    foxart

    96 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2009
    Des les premières minutes, le film de Pierre Trividic et Patrick Mario Bernard nous immerge dans une atmosphère lente hypnotique absolument envoutante. Les phares de voitures sur l'autoroute, les péages, les parkings, les centres commerciaux, les villes nouvelles et leurs zones industrielles apparaissent presque comme étrangers et l'on pense particulièrement à un film comme Blade Runner, à la différence qu'ici, nous ne sommes ni dans le futur, ni dans un film de science-fiction, mais plutôt dans une espèce d'inquiétante poésie urbaine...
    Le fantastique, ici, nait du banal, du quotidien du décor autant que de ce lent glissement d'une femme de 47 ans (Dominique Blanc, prix d'interprétation à Venise amplement mérité: géniale !) vers la schizophrénie à la suite d'une rupture qu'elle a pourtant souhaité et provoqué.
    Comme dans leur précédent film, Dancing, le duo de réalisateurs fait survenir la bizarrerie d'abord de manière furtive, presque imperceptible. Puis, en maintenant tout de long ce rythme d'une extrême lenteur, ils parviennent à créer une véritable tension, un suspense, qui ira jusqu'à la terreur d'une scène climax pourtant dévoilée dès le début du film, puis répétée à la fin, après de longs flashbacks.
    L'autre est un film difficile, qui exige beaucoup de son spectateur, autant par ce rythme décceleré peu habituel au cinéma, mais aussi par une structure narrative assez éclatée et parcellaire qui en rend ma lecture d'autant moins aisée.
    L'autre est donc un film qui se mérite, d'abord, mais qui, lorsqu'il s'offre plus pleinement, révèle des splendeurs inédites et d'immenses plaisirs de cinéma.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2009
    Excellente, magnifique Dominique Blanc. 3 étoiels rien que pour elle ! Le film démarre lentement ... et nous entraîne doucement dans un grand désordre pas toujours parfaitement maitrisé.
    selenie
    selenie

    6 184 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 février 2009
    On s'attend un à thriller malsain sur le pétage de plomb d'une femme après que son ex ait retrouvé une autre femme... Il en est rien. En fait il s'agit d'un film sur la solitude d'une femme vieillissante, sur le train train quotidien qui broie nos vies et fait oublier nos rêves.
    Après un début un peu fouilli le film s'enfonce dans ce qui semble être la vengeance d'une femme blessée contre sa rivale avant de bifurquer vers une femme qui se révèle surtout être dépressive... Mais c'est justement le problème du film, les cinéastes se savent pas vraiment choisir un thème et la mise en scène s'en ressent ; un coup le film se base sur l'enquête sur la rivale et le coup d'après sur sa dépression. Le film en lui-même en est donc fragilisé. Cependant les pensées véhiculées (solitude, Dieu, amour, amitié...) et surtout une Dominique Blanc éblouissante sauvent le film.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2019
    Esprit torturé, hallucinations, fantasmes et souvenirs épars. Le style est remarquable et suit avec angoisse le cheminement de la pensée de l'héroïne dans un film vraiment original et d'une grande lenteur psychologique
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2009
    C'est surtout Dominique Blanc qui m'a attiré vers ce film. Sacrée meilleure actrice au dernier festival de Venise, déjà couverte de prix et de Césars, elle est malgré tout discrète et peu connue du grand public, malgré un immense et singulier talent. Toutefois je trouve qu'elle était meilleure dans Stand by, pour lequel est reçu le César de l'actrice. Elle est quand même ici formidable. Le film en lui-même l'est aussi. Présenté comme drame fantastique, je n'y ai rien vu de vraiment fantastique. Juste le portrait d'une femme perturbée qui tombe lentement dans une jalousie dépressive, paranoïaque voir schizophrène. Les passages soient disant étranges ne sont pour moi que le reflet de sa folie et de son désespoir. D'entrée le film est assez envoûtant et arrive à le rester jusqu'au bout. Il peut paraitre long et lent avec très peu d'action, mais l'intérêt réside uniquement dans le cheminement psychologique de l'héroïne. De ce côté là c'est parfaitement réussi. On adhère à fond et on est pris dans les méandres de son esprit et de sa descente aux enfers. La mise en scène participe amplement à cela. Portée par des images et un son parfaits, un montage solide et un environnement glaçant à souhait qui colle implacablement au récit. Une banlieue sombre et froide, entremêlement d'autoroutes, de trains, de bus, d'avions, de décors de béton et de centres commerciaux, très impersonnels, en adéquation avec tout le reste, plongeant l'histoire dans une ambiance noire et glauque telle la dépression d'Anne-Marie. Une nouvelle belle composition de la part de Dominique Blanc dans un film pas vraiment gai, dur, lent, prenant, pas forcément facile mais au final assez jubilatoire pour peu qu'on s'y laisse prendre. Aussi réussi sur le fond que sur la forme, L'autre sort de l'ordinaire et c'est plutôt une bonne surprise...
    norman06
    norman06

    344 abonnés 1 659 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2009
    Splendide portrait d'une femme aux limites de la schizophrénie, cette adaptation littéraire frappe par le montage vertigineux de Yann Dedet, le recours allusif au fantastique et un ton unique dans le cinéma français. Dans un rôle qui n'est pas sans rappeler celui de Deneuve dans "Répulsion", Dominique Blanc pourrait bien décrocher un 5ème César.
    Fabrice G
    Fabrice G

    116 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2010
    Anne-Marie, assistante sociale de 47 ans, se sépare d’Alex. La rupture semble bien se passer et les deux ex continuent à se voir de temps en temps. Mais quand Anne-Marie apprend qu’il a rencontré une autre femme, elle bascule dans une folle jalousie. Dès les premières images, "L’Autre" impose son style, un style résolument moderne, urbain et esthétisant. La narration est assez désarçonnante, peu linéaire, rajoutant au film cette aura si particulière. Dominique Blanc, qui a reçu le prix d’interprétation féminine à Venise, est prodigieuse dans ce rôle de femme qui souhaite contrôler sa vie mais qui est vite rattraper par un mal qui va la bouffer mais qu’elle ne peut pas contrôler. Car cette folie qui va pousser Anne-Marie dans ses derniers retranchements est des plus insidieuse. Peu à peu, l’héroïne sombre dans une profonde paranoïa, obsédée par celle dont elle ne connaîtra jamais le nom, celle dont elle ne sait que l’âge, le même qu’elle et qui lui démontre que son histoire avec Alex n’était pas « unique », il aime les femmes plus âgées que lui… c’est tout... Lui est un jeune homme beau, presque insolent qui continue à la voir et à être sympa avec elle sans se rendre compte du gouffre dans lequel elle est en train de sombrer. Les réalisateurs filment la jalousie avec brio, car l’autre, au-delà d’être « l’autre femme » c’est aussi l’héroïne elle-même, dont le reflet lui joue des tours : le coté schizophrène d’Anne-Marie. Il faut voir Dominique Blanc s’énerver sur son miroir en hurlant « salope! » pour savourer toute l’intensité de son jeu. A la fois sidérant et vertigineux, ce film est une belle surprise de cinéma qui brille par sa modernité et sa radicalité. A éviter cependant en cas de peine de cœur au risque de sortir complètement déprimé.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2009
    Incursion de la science-fiction dans le cinéma français, reconnu pour être réticent à se jeter pleinement dans l’exercice du cinéma de genre, «L’Autre» (France, 2008) de Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic filtre l’héritage de Philip K. Dick à travers ce qu’on pourrait appeler le «world cinema». Il est autant de «world cinema» que de «world music», ce genre musical qui étale les couleurs sonores les plus diverses pour produire des sens transnationaux. Le problème majeur de ce genre d’approche est qu’il se situe dans le néant le plus total. Partant de nulle part, il veut arriver partout. C’est oublier qu’il faut un «je» avant d’obtenir un «nous». «L’Autre» n’entend pas être un film français, il lorgne sincèrement vers la qualité du cinéma états-unien tout en conservant, surtout par le biais de l’interprétation de Dominique Blanc, des manières de l’actorat français. Un peu de France, un peu d’USA, du «world cinema» en puissance. Sur la forme, bien que chargé d’une volonté maladroite de faire monde, le film réussit à transmuer les paysages citadins en une vue futuriste sans user d’effets spéciaux ostensibles. Pour le coup, les deux cinéastes réévaluent la science-fiction à l’aune du réalisme. Sur le fond, «L’Autre», large question toujours aussi déployée par l’art et la philosophie, doit beaucoup à Dick. On peut notamment penser aux figures d’avatar présentes dans «A scanner darkly». A la différence qu’ici, la forme de l’altérité n’est pas tant de l’ordre plastique que de l’ordre psychologique. Le film explore le sentiment de l’autre en faisant peser, notamment grâce à la photographie lissante de Pierre Gantelmi d’Ille, un sentiment étouffant de dédoublement schizophrénique. Les longs couloirs, les intrigues qui se tissent entre eux et les jalousies participent à la constitution de la folie qui éprend le personnage Anne-Marie. Troublant et sensible, il manque aux cinéastes une plongée directe dans le matériau même de l’étrangeté cinématographique.
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 juin 2009
    Intriguant mais très lent malgré l'esthétique d'ensemble... Solitude, névrose obsessionnelle, folie douce, au final pas grand chose. Plutôt déprimant. A voir juste pour Dominique Blanc.
    cristal
    cristal

    177 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 mai 2011
    Paysage urbain englouti par les lumières des voitures, les cinq premières minutes sont fascinantes, poursuivant des routes sans fin tel Lynch dans "Lost Highway" , de nuit. Une nuit si profonde que l'écran est strictement noir, pigmenté des phares de ces voitures devenues sans corps, sans carosserie, juste de petits points rouges et blancs dans l'obscurité totale. L'abstraction est savoureuse. Celle qui suit l'est beaucoup moins : à la paranoïa amoureuse, Bernard et Trividic ont voulu répondre par l'intellectualisation, le non-sens, le symbolisme abstrait, les cadres sans fin, l'évasion de dialogues, le rythme imperceptible. Construit en effet miroir - tout le film semble reposer sur cet effet-découverte - , certaines séquences se répondant, "L'autre" ne ressemble au final qu'à un désagréable musée sous-Lynchien où y serait exposé les pires conventions du cinéma d'auteur français, qui plus est à tendance fantastique ; l'ennui en devient mémorable tant, à vouloir éviter le banal, les cinéastes tombent tout de même les deux pieds dedans, faute d'idée révolutionnaire pour raconter une histoire - mêler la temporalité n'importe comment n'est pas gage de qualité - . Il n'est pas question de remettre en cause leur évidente maîtrise de la mise en scène, effectivement assez troublante et exquisement impalpable, mais plutôt la lenteur d'un récit déconstruit sans raison, où se répètent des séquences ennuyeuses une fois, paralysantes la deuxième. Bernard et Trividic semblent avoir voulu jouer aux fins psychologues en arpentant la déraison de cette femme d'aujourd'hui, normale, quotidienne, autant physiquement qu'intérieurement - jusqu'au dérapage - , cherchant à comprendre la haine qui la trouble à l'arrivée d'une nouvelle femme dans la vie de son ex-conjoint, qu'elle a pourtant décidé de plaquer. A partir de là, l'autre n'est pas tant cette femme inconnue qu'un double à l'intérieur d'elle-même ; Anne-Marie ne sait plus qui elle est, se confond à des fantasmes absurdes et des a
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 février 2009
    Un festival d'esthétoc et de chichitteries cinématographiques. Pendant les premières minutes, suivant par voie aérienne des tracés d'autoroutes, la nuit, on se demande si on ne s'est pas trompé de salle. Mais non. A l'extérieur, on suit l'héroïne, de dos, sur des ponts d'autoroute ou le long de rues morbides. A l'intérieur, Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic la filment, toujours de dos, en très gros plan, et dans l'ombre. Les deux auteurs s'étaient précédemment enregistrés en pleine action dans un opus délicatement intitulé « ceci est une pipe »…
    Mais peut-être, le pitch est-il génial, lui? Hélas! notre héroïne fait partie de celles qu'il convient de soigner par trainopompothérapie (à grand coups de pompe dans le train). Elle est libre depuis peu, après dix-huit ans de mariage, donc contre son modèle la Grande Simone (de Beauvoir), elle veut vivre sa liberté. Elle a un amant, très jeune, très antillais, très sympa... et très amoureux. Il veut vivre avec elle, ce fou! Donc, elle le largue, à condition qu'il reste à portée de papatte et qu'il radine dès qu'elle le siffle. Mais v'la-t-y pas qu'Alex (Cyril Gueï, très bien) se met à vivre avec une autre femme, quarante sept ans comme Anne-Marie, prof de fac... et n'arrive plus au coup de sifflet. La dame déprime, se met à le traquer, le pister, lui et sa compagne à qui elle envoie des messages orduriers... elle voit son double partout, détruit le boitier qui transforme son appartement en site hyper-sécurisé, aveugle ses miroirs et finalement se met un coup de marteau dans le crâne! Ce qui nous vaut quelques dernières minutes de ruminations philosophiques, la philosophie de madame Annie Ernaux (qui n'est pas Kant, hélas!) Car oui, c'est bien la pleurnicharde en chef de nos lettres qui est responsable du scénario.
    Evidemment, il y a Dominique Blanc. Qui a même réussi à se faire la tête d' Annie Ernaux. Et qui est prodigieuse, évidemment, on attend vite de la retrouver....ailleurs. Une étoile pour elle...
    PhilippeToile
    PhilippeToile

    43 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2009
    Difficile de comprendre le concert de louanges qui accompagne la sortie de ce film. Explorer les ravages de la jalousie avec un regard très différent de ceux de Shakespeare (Othello) ou Adrian Lyne (Liaison fatale), était une bonne idée. Ne jamais montrer le visage de la rivale, et observer les étapes de la dégradation mentale de la malade, en était une autre. Malheureusement le scénario se brouille en mêlant jalousie et schizophrénie dans une confusion qui finalement tue l’émotion. La réalisation, lente et pesante, sur fond de vie urbaine désespérante, n’est que partiellement sauvée par la performance individuelle de Dominique Blanc.
    Typi35
    Typi35

    49 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2010
    On entre ici dans un univers assez fantastique et décalé, très assombri par une réalisation très travaillée. Dominique blanc est bien dans son rôle mais le film en lui-même lasse par ses répétitions et on finit par vraiment s'ennuyer au bout d'une heure de film.
    Une manière assez spéciale de créer un univers décalé, loin de la limpidité des films américains tout en semblant s'en inspirer dans certains aspects.
    Un film sombre qui traîne un peu en longueur, s'appuyant sur une bonne photographie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 25 août 2010
    L'autre ou la folie de l'amour, comment, à force de tenir à l'ancien être aimé, perdre pied petit à petit jusqu'à la folie. Dominique Bmanc, protagoniste principale et quincagénaire aux proies d'un jeune trentenaire est cette femme qui, petit à petit doute de par son âge et sa capacité à plaire aux hommes. Mise à part son interprétation d'une grande exception, le scénario reste lent et peu inventif. A préférer Anna M pour rentrer dans la folie totale.
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