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Un visiteur
2,5
Publiée le 14 février 2009
Caracterisé par une éblouissante interprétation de Dominique Blanc, ce film, à la lecture parfois complexe, nous entraine dans les abimes de la folie raisonnée en nous procurant une expérience cinématographique paranoiaque.
Sans contexte, le meilleur film de ce début d'année. Après le fabuleux Dancing, des mêmes Patrick Mario Bernard et Pierre Trividic, voici ce non moins excellent L'Autre. Ils y développent essentiellement les mêmes thèmes: le double (renouvelé ici de manière intéressante), le fantastique (plus inquiétant mais tout aussi intangible), cette frontière ténue entre deux états - comme en équilibre instable entre deux mondes parallèles. Une mention évidemment toute spéciale à Dominique Blanc qui trouve là encore un rôle à la démesure de son immense talent. Que dire sinon qu'elle "dépote grave" et qu'elle est l'égale des plus grandes actrices mondiales, vivantes ou mortes. Les autres acteurs sont également tous excellents. Le film ne l'est pas moins. Une réalisation et une mise en scène brillantes, une bande-son jamais envahissante, toujours juste et innovante. Ce Rep Muzak est assurément à suivre de très prêt. La ville, les décors urbains et les transports en commun deviennent un personnage secondaire à part entière - ce qui est primordial pour que le fantastique naisse insidieusement provoqué par la jalousie et les délires paranoïaques d'Anne-Marie. A cet égard, les premiers plans aériens au-dessus d'une autoroute sont à couper le souffle, et distillent une impression de vie - comme un écoulement sanguin dans les artères d'un corps humain. La technologie moderne est partout: téléphones portables, câbles électriques, avions, transports en commun, RER, bruits, fureur de la ville ... car Anne-Marie se déplace beaucoup. Elle est en marche dans ce monde moderne et y a sa place, jusqu'à ce que tout se dérègle, se détraque, finit par devenir inquiétant vu à travers le prisme déformant de sa jalousie obsessionnelle. On se retrouve à la fois devant et derrière les miroirs, et la seule solution qui s'offre à nous est de les briser. On, car il est très facile de s'identifier à cette femme. Elle est nous, et une autre. Très grand film à ne pas manquer, et bravo aux deux réali
Etrange...même si Dominique Blanc joue bien. Je m'attendais à une haine envers la nouvelle copine de son ex qu'elle recherche par tous les moyens (internet,questions,appels masqués). Plutôt lent et sombre.
Si techniquement, le film est parfait (gros travail sur le son et l'image), si Dominique est vraiment une des meilleures actrices française (même si le doublage est moyen), l'histoire a du mal à avancer. On attend que le film bascule vers quelque chose de plus punchy...en vain.
Amis spectateurs, faites comme moi à partir d'aujourd'hui, ne lisez plus les critiques ! S'il fallait trouver un exemple du fourvoiement total des critiques de cinéma, qui n'arrivent plus à penser par eux-mêmes, qui se contentent tous de reproduire le même discours, les mêmes arguments, les mêmes insondables inepties, il faut absolument lire les articles qui ont été écrits sur "L'Autre". Pluie de dithyrambes, torrent de louanges, propos extatiques sur le jeu de Dominique Blanc ou sur la mise en scène, alors que tout dans ce film est FAUX, EMPESÉ, LOURD, ENNUYEUX, MANIÉRÉ, AMPOULÉ, ARTIFICIEL, révélant au contraire une totale INCAPACITÉ des réalisateurs à nous faire partager la "folie" de leur héroïne, à trouver le ton juste (Dominique Blanc se singe elle-même), à nous faire ressentir la moindre émotion. Et que tout ce petit monde de la critique, comme un seul homme, s'extasie devant des afféteries creuses, des scènes vides, des personnages sans vie, des dialogues d'une pauvreté confondante, cela donne envie de leur offrir des lunettes, de décrasser leurs oreilles, et de leur montrer trente secondes d'un beau film de Lynch qui valent dix mille fois "l'Autre" (mais j'ai bien peur qu'ils soient devenus incapables de distinguer un vrai film d'un insipide succédané).
Le réalisateur est obsédé par la technique, il filme en multipliant les effets en oubliant le contenu. C'est comme l'utilisation de photoshop pour la photo, c'est impressionnant mais cela n'a plus d'âme. C'est un cinéma esthétique mais vide. Certains aiment car ils sont superficielles ceux qui ne le sont pas déteste. Le maquillage n'a jamais rendu une femme belle, comme la technique de tournage n'a jamais fais à elle seule une bon film
Je ne suis pas partie après la première demi heure parce que j'était au milieu de la salle et je voulais pas déranger tout le monde... je donne une étoile pour l'actrice mais le film est très ennuyeux et je ne m'explique pas toutes les critique positives. quand son pote il a appris d'avoir un cancer j'ai pensé ah bon il manquait juste ça pour completer le cadre!!
J'ai rarement vu un si mauvais film : images floues, prises de vue courtes , scènes inexistantes, dialogues imperceptibles , pourtant le sujet en valait la peine ! J'ai du le regarder en accéléré , quel gâchis !!!
J'ai attendu pendant une heure qu'une ébauche d'histoire commence. Puis, je me suis résigné, prostré dans mon fauteuil, à attendre la fin de la séance.