Appelez-moi Kubrick, est un long-métrage relatant l’histoire vraie d’un homme assez âgé étant un véritable arnaqueur en se faisant passer au près de tous pour le célèbre réalisateur anglais, Stanley Kubrick. Seulement celui-ci ne connait rien sur lui et ses œuvres ce qui ne l’empêchera aucunement de profiter des personnes croyant rencontrer le véritable Stanley Kubrick et de les arnaquer sans aucun scrupule. Cette fois-ci, c’est la même histoire mais c’est en film. Ce film s’est vu réalisé en 2003 par Brian Cook. 4 ans après la mort du génie et « mégalomane perfectionniste » Stanley Kubrick, le 7 mars 1999 précisément, ce film serait-il un hommage ? Dans tout les cas, l’acteur principal campe idéalement son rôle d’arnaqueur sachant toutefois la limite qui le sépare lu et l’identité qu’il prétend être, bien conscient de chacun de ses coups fourrés mais vivant au jour le jour sans trop se soucier de ce qui pourrait lui arriver. Car en effet, le film se passe quelques années avant la mort de Kubrick, je dirais précisément vers 1990, ainsi à cet époque il était difficile de trouver une photo du réalisateur, très réservé qui n’acceptait alors aucune interview, personnage à part entière, haut en couleur et vraiment très doué, c’est d’ailleurs parce que c’est l’un de mes réalisateurs préférés que j’ai voulu visionner ce film. Ainsi le scénario campe sur cette histoire et l’acteur Joan Malkovich est assez bon dans son rôle. L’humour est bien dosé, discret mais présent, on se demande toujours comment il va se débrouiller et quel arnaque pourra-t-il encore commettre sans se faire démasquer, si celui se fait démasquer un jour… Pas de grands débats cinéphiliques, de clins d’œil mais juste quelques citations de ces principales œuvres à savoir Shining, 2001 : l’Odyssée de l’espace, Orange Mécanique, Docteur Folamour, Lolita, Barry London, Full Metal Jacket (à ce que je me souviens ne sont pas cités : L’ultime Razzia, Eyes with Shut) si ce n’est la scène selon-moi la meilleure ou un jeune cinéphile démasque l’identité d’Allan Conway prétendant être Stanley Kubrick comme toujours, cependant n’étant pas dupe il se laissera avoir au jeu du cinéphile. Selon-moi c’est la seule scène à retenir car les autres ne cassent pas des briques et sont au final tous dans la même lignée, l’on à toujours l’impression de revoir les mêmes scènes ou Brian W.Cook s’essaye à généralement les innover. La mise en scène traditionnelle reste correcte, certains détails sont de trop comme les allusions à l’homosexualité du milieu de la haute bourgeoisie ou encore du milieu de la musique heavy métal. De plus, un procédé sympa reste celui ou quelquefois les acteurs s’adressent au spectateur en se tournant vers la caméra pour nous donner leur impressions ou pour qu’Allan Conway nous explique quelques détails de son fonctionnement à savoir ces espiègleries, ses ruses pour berner ses proies. Appelez-moi Kubrick bien qu’un peu innovant et à l’humour bien dosé quoi qu’un peu lourd s’annonce assez bien, sans trop casser des briques ni rendre de réelles hommage à Stanley Kubrick, ce célèbre réalisateur anglais.