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    La Poursuite infernale
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    3,9
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    88 critiques spectateurs

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    ghyom
    ghyom

    85 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2014
    Encore une variation autour de la célèbre fusillade de O.K. Corral. Mais cette variation offerte par John Ford (très grand réalisateur) est bien loin de la simple histoire de vengeance. A la limite, elle n'est même qu'un prétexte. Dès le meurtre du plus jeune Earp, Wyatt Earp et ces 2 frères savent très bien qui en est responsable mais il faudra attendre 1h15 pour que la célèbre conclusion se dessine. Alors, que se passe-t'il pendant cette heure et quart ? Et bien une petite pièce de comédie romantique, presqu'un Vaudeville. John Ford nous expose par de petites scénettes souvent comiques (l'indien saoul, l'émeute du théâtre), parfois lyriques (la mise en scène du "To be or not to be") de la vie de cette petite ville de l'Ouest sauvage. Et puis, pour le côté "amoureux" du Vaudeville, Ford introduit tout d'abord la volcanique Chihuahua, puis le trouble Doc Holloway et enfin la charmante et discrète Clementine. Avec beaucoup d'humour et de subtilité John Ford nous rend souvent complice : l'oeil amusé de Clementine lorsque Wyatt Earp hésite à l'inviter à danser est, dans ce sens, à lui seul une petite merveille de mise en scène. Il est rare dans les Westerns que le héro soit tourné en ridicule. Cet humour, ce 2d degré est vraiment rafraichissant dans un genre qui a l'habitude d'idéaliser le héro et sa virilité. Moi qui ne suis pas vraiment sensible au genre du Western, je dois avoué, qu'avec celui-là, j'ai pris beaucoup de plaisir.
     Kurosawa
    Kurosawa

    587 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 novembre 2018
    Le moins que l'on puisse dire, c'est que le titre original ("My Darling Clementine") est nettement plus approprié que la traduction française, le film reprenant finalement plus certains traits du mélodrame que les codes du western. Il y a évidemment une histoire de vengeance, d'un conflit entre un ex-shérif qui veut faire respecter la loi et des assassins qui longtemps se cacheront avant la fusillade finale de OK Corral; mais les coups de feu tirés, hormis ceux des dernières minutes, sont rares, et la virilité masculine est quasiment absente (Wyatt Earp est un homme mélancolique qui peine à déclarer sa flamme; Doc Holliday est mourant et rêve de finir ses jours dans le calme). Le film ne perd jamais de vue le but de la fratrie Earp mais reste surtout centré sur les liens tendres et conflictuelles entre personnages masculins et féminins. A ce titre, Ford fait preuve d'une maîtrise narrative époustouflante par sa façon de ne jamais laisser s'installer une tonalité en alternant entre parenthèses comiques et moments plus graves qui font évoluer les personnages. Ce n'est donc pas la conclusion violente que l'on retient principalement, quand bien même celle-ci est superbement orchestrée, mais la somme de sentiments contradictoires qui se mêlent, entre jalousie, amour et amitié. Film sombre qui finit sur une note apaisée, "My Darling Clementine" est un beau moment de cinéma, à la fois efficace et émouvant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Malgré une immense concurrence, My Darling Clementine reste l'un des, voire le, films référence sur la légende de Wyatt Earp et c'est totalement mérité tant l'oeuvre déborde de savoir-faire et d'émotion, bénéficiant d'une écriture (personnage, mise en place, avancement…) aussi brillante que la maestra de John Ford. Ce dernier dirige avec grand brio d'immenses Henry Fonda, Victor Mature ainsi que la lumineuse Linda Darnell pour un film d'une grande beauté, attachant et avec un rythme adéquat pour bien mettre en place les dillemmes des personnages. Le tout bénéficiant, en plus, d'une très belle reconstitution et d'une parfaite photographie en noir et blanc, tandis que la tension est haletante jusqu'à la très réussie et mémorable scène finale. Une immense oeuvre, l'un des chefs d'oeuvre de John Ford, tout simplement.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    594 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Avant de juger ce film il faut se rappeler sa date de sortie:1946, ce qui en fait un western précurseur .De nombreux cinéastes reprendront à leur compte diverses séquences en les améliorant techniquement mais rarement sentimentalement. Pourquoi Ford accentue t- il ici les manières des personnages et surtout celle de Henry Fonda au point de le rendre parfois ridicule? Je ne saurais répondre. Pourquoi utilise t-il ainsi Linda Darnell et l’affuble t-il du noms de Chihuahua ? je me gratte la tête. Quoi qu'il en soit , c'est voulu et j'avoue que pour ma part j'aime cette façon de faire. L'auréole qui se dégage de Wyatt Earp autant que l'humour que Ford y ajoute me ravie. On y retrouve aussi toutes les anecdotes qui parsèment le scénario sans y apporter autre chose que du plaisir cinématographique: le passage avec l'acteur adorant Shakespeare et qui déclame sur une table dégage une émotion pure, la scène chez le barbier qui parfume avec du chèvrefeuille son célèbre client ,craint dans tout l'Ouest, est une sacrée trouvaille.Et que penser des levés de jambes du Sherif sur l'estrade en bois de la future église? Ford est un des plus grands cinéastes qui soient, c'est indéniable; ce film en est déjà une démonstration tant il crée son propre univers. A tel point que nous oublierons vite tous les cadavres parsemés ça et là ,une rareté chez lui, pour ne retenir que l'essentiel : la beauté de l'ensemble. Ses grands chef d’oeuvres viendront plus tard avec ou sans l’utilisation de la couleur mais avec sa maturité.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 082 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 octobre 2010
    Alors c'est un très bon film, superbement bien filmé, rien que l'introduction est superbe, la musique, les panneaux, il y a quelque chose de magique. Et puis le film commence, ce noir et blanc superbement bien léché, beau, jouant sur les contrastes, un régal. Puis la mise en scène est tout simplement géniale (même si deux ou trois faux raccords peuvent venir tenir le génie du montage).
    Fonda est excellent (bien que la moustache ça ne lui va pas des masses), son personnage a une réelle consistance tout comme celui du docteur. Cette ville pourrait vraiment exister.
    Très belle fin, très réaliste, très pure.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 août 2007
    Il règne, dans ce classique parmi les classiques, une athmosphère très plaisante probablement due à la douceur du ton avec lequel J.Ford peint ses personnages. Il y a également des moments d'une beauté inhabituelle dans un film du genre, émouvants. Cela dit, l'ensemble n'impressione guère, surtout parce qu'il manque d'ambition.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 juin 2014
    Sur une histoire assez banale au départ , John Ford a construit un film sentimentalement complexe , posant un certain nombre de questions sur le destin . Je reproche au personnage d'Henry Fonda , bien que très juste , de paraitre relativement insensibles spoiler: aux meurtres de ses frères
    , mais bon c'est mon avis , alors que par ailleurs il apparait comme très receptifs aux autres et très humain . Le noir et blanc dans les westerns empêchent de profiter pleinement des magnifiques paysages de l'ouest , mais donne également un charme non négligeable
    Peeping_Tom
    Peeping_Tom

    8 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    La Poursuite Infernale est un des films à la réalisation la plus virtuose que j'ai jamais vu. À l'opposée des westerns de Hawks et particulièrement de Rio Bravo, "My Darling Clementine" est tout de même un film extraordinaire, mis à part quelques faiblesses de scénario, notamment les personnages des deux frères de Earp qui manquent un peu d'intérêt, mais qui ne plombent pas pour autant le film (pas du tout, même), et qui, de toute façon, sont éclipsés par les confrontations entre Victor Mature et Henry Fonda. John Ford signe un film d'une force Herculéenne, avec des moments de pur cinéma visuel magnifiques, presque comme des peintures en noir & blanc, je pense à un plan d'exposition sensé montrer que le soleil se lève, on voit la tête baissée et chapeautée d'un des fils Clanton à contre-jour, puis, il lève la tête et on la voit éclairée. D'ailleurs il y a beaucoup de jeux d'ombres et de lumières dans le film, ce qui donne ce côté "western crépusculaire" comme le fait remarquer Télérama. La Poursuite Infernale est un film à voir absolument pour quiconque nourrit la passion du cinéma, un des meilleurs films pour se divertir sans s'abrutir (au contraire), même s'il est bien plus qu'un simple film de divertissement.
    Estonius
    Estonius

    3 396 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Bonne mise en scène, les cadrages et la photographie sont magnifiques, il y a un doigt d'humour. Et puis il y a Linda Darnell, ça c'est pour les côtés positifs, sinon il faut bien avouer que ça se traîne un peu, que le film est encombré de scènes inutiles (la séquence "théâtrale") et que le final est expédié de chez expédié.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 août 2011
    Un très grand film avec une belle modestie et un inspiration forte dans sa mise en scène.
    Antony
    Antony

    29 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 août 2009
    Perso, je ne suis pas du genre à mettre 4 étoiles simplement parce que le troupeau l'a déjà noté ainsi et crie au chef d'oeuvre. En fait, la première question que je me pose après avoir vu un film, c'est est-ce que j'ai envie de le revoir. Et bien pour cette "poursuite infernale" la réponse est non, et dans ce cas, il m'est impossible de mettre une note supérieur à 1 étoile, même si ce film est considéré par ses pères, ses fils, comme le chef d'oeuvre de l'après guerre. Vous dire que le scéanario est soporifique, oui ; mais ce n'est pas son seul grief ; le manque d'entrain des acteurs finit de nous endormir. Et pourtant, mince... Henri Fonda est dans la place ! Quand on voit sa filmo, on ne peut être que très déçu de cette performance vraisemblablement insufflé par un John Ford très peu inspiré. Si tout cela n'a pas finit de vous achever et bien il reste ces décors en carton pâte, ces scènes de studios blafardes à la lumière mal maitrisé ( un comble pour du noir et blanc ! ) et qui composent plus de 95% des scènes... Bref, pour moi, les années ne me font pas crier au chef d'oeuvre, il faut du contenu ; contenu, ici, absent.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 14 août 2013
    Un joli noir et blanc pour ce western au ton particulier, le scénario en revanche finit par décevoir car s'il semble au départ proposer des voies intéressantes, notamment avec la présence d'un Victor Mature excellent dans un personnage torturé.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    90 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Il est des films dont le titre demeurera à jamais insatisfaisant. Le qualificatif « infernale » n’est pas des plus appropriés pour qualifier la chasse vengeresse mise en scène. De même, le titre original My darling Clementine réduit le long métrage de John Ford à sa partie romancée, certes présente mais pas essentielle. Les mouvements de caméra sont classiquement chez Ford rares et limités dans leur ampleur. Si le récit demeure convenu et le twist classique, les scénaristes ont cependant cherché à le sortir des clichés en l’émaillant de quelques singularités spoiler: : un possible adversaire souffreteux préférant le champagne au whisky, l’invocation de Shakespeare, l’usage d’un parfum au chèvrefeuille ou encore l’atypique personnage incarné par Linda Darnell
    .
    À la qualité de la gestion des espaces extérieurs s’ajoute celle des volumes intérieurs. Qu’ils soient larges ou étroits, Ford applique à tous les espaces se présentant dans le champ de sa caméra sa science d’utilisation des lignes de fuite. La beauté des cadres composés et des prises de vue calculées sont magnifiées par un noir et blanc lumineux et une gestion prodigieuse de la profondeur de champ.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2017
    Ce western de première génération nous permet de revoir les beaux et jeunes Henri Fonda et Victor Mature de 1946 nous conter la 3ème version cinématographique quand même, sur 15 aujourd’hui je crois, du fameux règlement de compte à O.K. Corral en 1881.
    Pourquoi diable ce western s’appelle-t-il La poursuite infernale en français?, aucune idée, par contre « My darling Clementine » prend très vite tout son sens. Sobre, en noir et blanc, il nous balade dans cette ambiance de bourgade semi-anarchique du vieux far-West où les saloons, la prostitution et le théâtre se disputaient les seuls loisirs et où pouvaient se croiser les rustres comme les érudits, tous bien trop souvent éméchés. L’histoire d’amitié virile et rivale entre Wyatt Earp et Doc Holliday et de l’ambigüité de leurs émotions envers la même Clementine, qui engagea leur authentique complicité sur les années suivantes, romancera ici la célèbre fusillade arizonnienne de Tombstone.
    Le décalage avec le cinéma actuel nous réduit évidemment à une certaine lenteur et des enjeux trop simples, mais pour l’époque, et pour un John Ford qui m’a trop souvent égaré dans les caricatures, l’intéressant paradoxe est justement de ne présenter que des personnages imparfaits, ambivalents, clairement dissociés de la binaire et ennuyeuse classification d’antan entre les chapeaux noirs et les chapeaux blancs.
    amonavis
    amonavis

    4 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2023
    ola ola du calme, ne nous emballons pas.
    encore l'exemple d'un film deifié par la
    grâce du nom de son réalisateur, par le
    poids du temps qui passe, par la renommée
    d'henry fonda, par le personnage historique de wyatt earp.
    bref,si l'on devait inventer une catégorie
    pour ce genre de films ce serait : les intouchables.
    pas le droit de ne pas trouver ça génial sous peine d'être regardé de traviole.
    d'abord, prevenir qu'il n'y'a pas de poursuite et
    que si on veut bien imaginer qu'il y'en ait une, elle n'est vraiment pas infernale, mais peu me chaut.
    alors on dira qu'un vilain distributeur français à dénaturé le titre, mais ma chérie clémentine ne donne pas non plus une idée du film tant le personnage de la clementine en question n'est que survolée, idem dans sa relation avec henry fonda, le film peine à developper tout ça.du coup j'ai trouvé le film gentiment ennuyeux,sans réel tension dramatique.reste une certaine poésie, grace au temps qui passe justement.
    ajoute le son un peu criard et le noir et blanc légèrement palot et paf, t'as ton chef-d'oeuvre.
    aïe, mais en disant ça je suis démasqué, je ne suis qu'un bourrin qui n'aime pas les grands vins, et bien détrompe-toi barbara.
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