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    La Poursuite infernale
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    85 critiques spectateurs

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    Patjob
    Patjob

    31 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2022
    Dans cette œuvre justement considérée comme un des fleurons du western (encore qu’il n’en soit pas un représentant typique), les scènes d’action ne sont pas, loin s’en faut, les plus importantes et encore moins les plus admirables. Pas de « poursuite infernale » donc dans ce film, comme le laisse entendre le honteux titre racoleur de la version Française. Le titre original, « My darling Clémentine », lui convient infiniment mieux car ce sont les sentiments et les relations humaines qui sont au centre du propos. Toutes les scènes fortes naissent des relations entre les personnages, ou des moments où se dévoilent leurs sentiments et leur personnalité (voir ce superbe moment où Doc Holiday relève le comédien dans sa tirade de Shakespeare). Le regard de Ford est un mélange d’empathie et de malice sur ces personnages, qu’il fait évoluer dans un environnement qui est une représentation de la construction des Etats Unis, à une époque où la civilisation et la modernité du nouvel ordre vont remplacer l’ancien. Ford agrège ces deux propos, l’individuel et le collectif avec une sorte de magie. A cet égard, la scène où Wyatt Earp et Clémentine se dirigent vers le lieu de la messe est empreinte d’une majesté propre au réalisateur, comme celle des funérailles dans « Le soleil brille pour tout le monde ». Et la scène suivante, où ils entament une danse sur le plancher de la future église est du même acabit : avec simplicité, il montre la naissance d’une idylle au sein d’une nation en construction. Toute la mise scène semble parfaitement pensée, chaque personnage évoluant ou se trouvant dans l’image exactement où il doit pour produire l’impression escomptée. Et en plus, composante essentielle du film, la photographie en noir et blanc, jouant sur de forts effets de contrastes et des éclairages latéraux, est somptueuse. Quand on sait que le film voulu par Ford a été quelque peu amputé et modifié par les producteurs (la fin qu’il souhaitait devant être un peu différente), on peut nourrir de biens légitimes regrets, tant la perfection du reste laisse songeur.
    Xyrons
    Xyrons

    656 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2010
    La poursuite infernale est un très bon western de John Ford. Comme à son habitude, la mise en scène du célèbre réalisateur est irréprochable. Le scénario est travaillé, le rythme du film est parfait, les musiques collent parfaitement au thème, le long-métrage est intéressant du début à la fin et les acteurs comme Henry Fonda, Linda Darnell ou encore Victor Mature sont convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est un film très divertissant à découvrir…
    Alasky
    Alasky

    332 abonnés 3 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 juillet 2011
    Beau film en noir et blanc, western teinté de romantisme avec pour décor l'exceptionnelle Monument Valley.
    NicoMyers
    NicoMyers

    54 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2009
    Peut-être le plus beau film de John Ford, La poursuite infernale se base d'une légende de l'ouest, celle du règlement de compte à OK Corral. Wyatt Earp lui-même raconta l'évenement à Ford, quand celui-ci tournait des muets ; néanmoins, il prend quelques libertés avec l'Histoire. Au final, le film est magnifique ; le jeu des acteurs est incroyablement subtil et juste et les images crépusculaires sont d'une hallucinante beauté. Les hommes ne semblent plus être que des ombres sous le soleil de l'ouest, et vulnérables face à la grandeur du ciel infini.
    Romain Z
    Romain Z

    13 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2023
    Je n’avais qu’un souvenir très parcellaire de ma première vison du film ( il ya quand même une trentaine d’années) S’agissant de l’énième récit sur la légende de Wyatt Earp et je n’avais pas vraiment conservé en mémoire la tonalité particulière du film qui évacue en grande partie , la tension autour des affrontements et du duel final pour lui substituer une atmosphère particulièrement crépusculaire . Est ce la version chromatiquement très contrastée qu’il m’ait été donnée de voir cette fois, qui a renforcé cette impression ? Pour autant le film s’attache clairement à mettre en scène des personnages blessés, en souffrance, dans des scènes d’une grande beauté plastique ou l’émotion est à fleur de peau derrière quelques incises relevant du registre de la comédie et comme en contrechamp des habituelles scènes d’action proprement dites.
    Pierre03
    Pierre03

    8 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 décembre 2022
    Tout le monde crie au chef d'oeuvre. Ce n'est pas mon avis. Le noir et blanc charbonneux n'est pas pour me déplaire mais, avec ce ciel blafard, voire cramé, la photo laisse vraiment à désirer. Le scénario est poussif, convenu, le montage à la serpe, la mise en scène a évidemment beaucoup vieilli.
    L'interprétation d'Henri Fonda est terne. Seuls Linda Darnell, passionnée, et Victore Mature, tourmenté, amènent une belle profondeur dans leurs personnages.
    La version française est mal doublée. La bande sonore "my darling Clementine" est insuffisamment exploitée.
    Un film daté et soporifique, sans morceau de bravoure, sans souffle épique.
    Jrk N
    Jrk N

    37 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2018
    C’est commettre un blasphème absolu que de critiquer le film des films, le westerns des westerns, le Ford des Fords : j’ai nommé « My Darling Clementine » (Ford, 1946) - incompréhensiblement traduit par « La Poursuite Infernale », titre sans aucun rapport avec le propos -. Cependant je ne suis pas du tout sensible à ce cinéma car je trouve toujours que la direction d’acteurs pêche pratiquement tout le temps. On a l’impression qu’à chaque prise Ford dit « Moteur ! » et va boire un whisky en attendant que ça se passe. Les acteurs n’ont pas d’orientation et c'est la scripte qui vérifie le texte. C’est vrai en général pour Wayne mais ici c’est terriblement vrai pour Henry Fonda qui cabotine à qui mieux mieux avec des demi-sourires, des clins d’œil, des yeux doux qui vraiment n’ont rien à faire dans un western.
    L'histoire d’amour de son personnage est d’ailleurs totalement invraisemblable : l’infirmière (Cathy Downs, toujours aseptisée) qui a poursuivi le médecin alcoolique pendant des mois dans tous l’Ouest tomberait soudain amoureuse du shérif ?
    Le bon gars courageux honnête, l’Américain carré mais sensible, incarné pendant 40 ans par Fonda est vraiment le stéréotype le plus calamiteux d’Hollywood, et là, il faut dire qu’il l’incarne avec des simagrées insupportables.
    Le décor en carton, les éclairages insuffisants, la musique sans relief n'améliorent rien, pas plus que les second rôles.
    A part ça la belle Linda Darnell fait le job, comme elle l’a toujours fait: avec un grand et modeste talent.
    Et le film vaut uniquement pour l’échange suivant : le shérif amoureux vient de voir sortir la jeune infirmière et dit au barman :
    « - Mac, you ever been in love ?
    - No, I’ve been a bartender all my life.
    Frédéric Le Mouël
    Frédéric Le Mouël

    17 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2014
    Difficile entre "La poursuite infernale" et "Règlements de comptes à OK Corral" de désigner le meilleur film sur la lutte qui opposa les frères Earp à la famille Clanton. "La poursuite infernale" est peut-être plus authentique que son illustre remake. Au-delà de l'opposition entre les 2 clans, y sont merveilleusement représentées les difficultés d'une petite ville du Far West pour entrer dans la modernité. L'interprétation d'Henry Fonda, tout en finesse, est remarquable.
    chrisbal
    chrisbal

    15 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Pour cette 1ère version du célèbre règlement de comptes à O.K. Corral (je ne comprends pas le choix du titre original et encore moins la traduction française...), John Ford ressort les fameux paysages de Monument Valley et réalise un western proche du vaudeville dont la fin est consacrée à la fameuse fusillade (dont on ne peut guère lui reprocher la durée ni l'intensité puisque se rapprochant fidèlement de la réalité).
    Les acteurs sont plutôt bons et l'histoire, pas toujours convaincante ni impressionante (la passivité de Wyatt Earp est étonnante), reste agréable à regarder.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    227 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2007
    John Ford n’est jamais aussi efficace que quand il atténue certains traits de son cinéma pour amplifier des structures sous-jacentes. Il en est ainsi pour l’humour et pour la plastique du film dans «My Darling Clementine» (USA, 1946). Le granguignolesque béotien qui caractérise parfois des personnages fordiens, surtout des membres de l’autorité, est ici réduit voire absent. Une structure essentielle de l’univers fordien est dissimulée au profit de la révélation d’une caractéristique qui unit tous les grands films de Ford : l’esthétique. «My Darling Clementine» déploie une photographie somptueuse, aussi grise et sous-terraine que l’est le film. Les paysages sculptés par les ombres de Joseph MacDonald, directeur de la photographie et en l’occurrence graveur de décors, assombrissent les lieux et plongent le film dans un western crépusculaire avant même Sergio Leone. Quand par cinéma on entend l’écriture du monde par la lumière, John Ford semble là prendre soin d’en faire le bel exercice. Semblable au travail de Gregg Toland sur «Citizen Kane» (USA, 1941) de Welles, la photographie accentue les noirs et les blancs et amenuise les gris. Quant à l’impact de l’image sur l’intrigue elle est ici simple : une fratrie s’installe dans une ville pour se venger du meurtre de leur frère et du vol de leur bétail. L’obscurité des lueurs écrasent les scènes sous une tension blafarde. Les confrontations entre Wyatt Earp et Doc Holliday préfigurent les rudes colères chez Scorsese. Tout le film préexiste sur une idée de vengeance. Pourtant nourrit par le christianisme et notamment sur l’idée du Paradis perdu, Ford prend semble prendre la liberté de s’écarter du sentier pour relater l’histoire, mainte fois mise en scène au cinéma, de Wyatt Earp, légende de l’Ouest. Evoluant sur un silence épais, sur une accalmie prête à exploser, John Ford attribue au film une de ses valeurs mythiques que seuls possèdent quelqu’une de ses grandes œuvres comme «The Man who shot Liberty Valance».
    streptocock
    streptocock

    44 abonnés 214 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 août 2009
    La Poursuite infernale est une véritable claque, un western d'une implacable pureté. L'esthétique des grands paysages désertiques est juste somptueuse, mise en valeur comme il se doit par un merveilleux noir et blanc. L'Ouest américain a rarement été aussi beau que chez John Ford. La narration quant à elle reste d'une sobriété remarquable et l'intrigue se suit avec une fluidité déconcertante. Mais derrière l'histoire des frères Earp on retrouve une source inépuisable de réflexion quant aux notions de justice et de vengeance. Ode à la démocratie et à la justice équitable, parabole sur l'honneur et la nécessaire répression des pulsions de vengeance, La Poursuite Infernale est un film qui marque, un western exceptionnel qui marqua toute une génération et influença considérablement le genre en lui-même en en recyclant la mythologie (le duel, le saloon, le rôle de la femme...). Si l'on y ajoute la prestation toute en justesse d'Henry Fonda et une musique devenue mythique (Oh my darling, oh my darling, oh my darling Clementine...), vous comprendrez que le film de John Ford est un chef-d'oeuvre à ne rater sous aucun prétexte.
    Julien Vasquez
    Julien Vasquez

    29 abonnés 1 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2012
    Un western réalisé d'une fort belle manière par John Ford. Henry Fonda joue à la perfection son rôle de shérif obsédé par la vengeance mais Victor Mature n'est pas mal non plus.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 mars 2010
    Sans doute l'un des meilleurs Western de Ford.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    Encore une œuvre cinématographique magnifique signée John Ford.
    L'histoire des frères Earp décrite par Ford est issue de faits réels, même si Ford (pour l'originalité scénaristique) modifie la vérité historique.
    Henry Fonda est, comme toujours, grandiose et charismatique rien que dans sa gestuelle et sa démarche célèbre. Et le personnage de Cathy Downs est agréable aussi.
    John Ford nous raconte la période des années 1880, à savoir le déclin du Far West vers la civilisation et la démocratie.

    Du Grand Ford
    oneosh89000
    oneosh89000

    33 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2011
    John Ford revisite l'épisode du règlement de comptes le plus mythique de l'Ouest, celui d'OK Corral entre deux bandes de frères, les méprisables Clanton et les loyaux Earp. En résulte d'abord esthétiquement un superbe western au noir et blanc d'une force très vive et une image d'une magnificence ahurissante , merci Joseph Mac Donald pour la photo. Wyatt Earp interprété par le génial Henry Fonda qui jouera en toute modestie son personnage de shérif obsédé de vengeance se fait limite piquer la vedette par son homologue Victor Mature, impeccable en ancien docteur , "Doc" Holliday, rongé par une souffrance intérieure. Même si le western ne respecte pas toute la réalité historique, la mise en scène de John Ford colle parfaitement à ce que tout spectateur attend du genre et offre une scène finale d'affrontement très efficace.
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