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Michel Gillen
23 abonnés
154 critiques
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3,5
Publiée le 2 février 2024
Un Ford droit dans ses bottes qui exalte les nobles valeurs militaires. Le sens du devoir passe avant tout sa femme, son fils. Tout est en ordre dans ce film, il faut massacrer les indiens et encenser le président des E Unis. Ford ne s'en tire pas si mal grâce à cette façon de filmer et son amour pour les personnages.
Dernier film de la trilogie de John Ford consacrée à la cavalerie américaine, cette fois ci en noir et blanc, mais toujours avec la même qualité de photographie et de mise en scène. Le scénario fait une nouvelle fois la part belle à la confrontation avec les indiens et à la vie quotidienne d'un fort militaire, comme dans les 2 précédents volets, à la différence qu'ici se rajoutent les relations entre Le Colonel York (John Wayne, toujours excellent), sa femme et son fils (un peu frêle pour un soldat) qu'il n'a pas vu depuis 15 ans. Un cran en dessous de "La charge héroïque" certainement, mais un bon western quand même...
Toujours un plaisir de voir john wayne , Victor McLaglen , maureen O'Hara , harry carrey , ben johnson , claude jarman réunis pour ce chef-d'œuvre de john ford que je ne me lasse pas de revoir . bien filmé avec une bande son qui accompagne bien , les comédiens sont parfaits et les décors magnifique.
« Rio Grande » est le dernier volet de la trilogie que le réalisateur John Ford consacra à la cavalerie américaine après le très bon « Massacre de Fort Apache » (1948) et le chef-d’œuvre « La Charge héroïque » (1949). John Wayne est encore présent dans cette nouvelle production en noir et blanc, présence une nouvelle fois imposant, solide et charismatique. L’intrigue est assez intéressante car elle met en avant des relations familiales (père-mère-fils), et au sein de cette famille, la relation compliquée au sein du couple (John Wayne et la merveilleuse Maureen O'hara). Dans ces relations psychologiques « compliquées », John Ford est très subtil et jamais ne force le trait. Le fils, joué par le poupin Claude Jarman Jr., n’exprime aucune colère ni aucun ressentiment, le père n’est pas tyrannique et la mère jamais hystérique. J’aime, comme d’habitude les seconds rôles chez John Ford : Ben Johnson, Harry Carey Jr. et Victor McLaglen qui en fait des caisses avec bonheur. Toujours cette pointe d’humour ou de dérision dans le cinéma de John Ford qui permet de dédramatiser les situations. Un très grand film. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Et une daube de plus à l'actif de John Ford, le plus surcoté des réalisateurs américains. La liste des défauts de ce film est trop longue pour que je m'y lance. En tout cas, on s'ennuie du début à la fin !
Un western « classique », avec une première partie dans laquelle Ford prouve par moment sa formidable capacité à allier simplicité et grandeur, en peignant les retrouvailles et relations entre un père haut gradé de l’armée et son fils, puis sa femme. La seconde partie, plus consacrée aux aventures militaires, et conclue dans l’académisme Hollywoodien, n’a pas le même brio. La vision hautaine et schématique des Indiens générant parallèlement une sorte de réserve. Au final un film plaisant pour les amateurs du genre, mais loin des chefs d’œuvre du cinéaste.
Western paternaliste d’une niaise virilité (mais c’est le genre qui veut ça) à la gloire de la cavalerie US. John Wayne encore jeune et beau, pas encore coincé dans ses stéréotypes, y vit une romance amoureuse cousue de fil blanc entre personnes de caractère, et une dangereuse expédition au Mexique. La mise en scène en noir et blanc est de qualité, la direction d’acteurs un peu lourde et un soin particulier est apporté à la BO, variée et nostalgique.
Western d'action illustrant les thèmes de la loyauté et de la fraternité soldatesques, ce récit d'un affrontement entre cow-boys et indiens narre tout autant la douleur digne d'une épouse et mère de soldat à laquelle les lois militaires ont volé son bonheur. D'un patriotisme ne niant pas les embûches d'une vie belliqueuse, la réalisation se pare de mélancolie par les paysages sublimés et l'instillation de musiques country aux paroles explicites. Adoptant certes un point de vue biaisé, le film bénéfice cependant d'une interprétation nuancée entre un John Wayne rigoureux mais fatigué et une Maureen O Hara radieuse mais éprouvée. Epique, enlevé, efficace!
Un casting 5 étoiles, un réalisateur 5 étoiles, une musique 5 étoiles, et le résultat donne un classique avec quelques bémols tout de même. au niveau de l'intensité qui est moins présente et le rythme s'en ressent tout au long du film. Mais ne faisons pas la fine bouche, on y retrouve tout ce que l'on aime chez John Ford, les grands espaces, Monument Valley, la course des tuniques bleues, l'engagement de la cavalerie, la Belle Maureen O'Hara, le Grand John Wayne, et aussi, Victor McLaglen cabotin à souhait, second couteau, dur et attendrissant, toujours parfait, un pilier du cinéma de cette époque.
Pour être très gentil je dirais qu’il est très important de replacer ce film dans son contexte. Car si John Ford démontre une nouvelle fois dans ce film son sens du cadre et du spectacle, difficile d’apprécier un film ou l’on nous montre les braves tuniques bleues contre les méchants indiens. John Wayne joue une nouvelle fois le héros alpha sans peur et sans reproche de manière caricaturale et les personnages féminins sont là pour faire tapisserie. Excellent sur la forme, très gênant sur le fond.
Nous restons passionnés et très émus lors de chaque scène entre John Wayne et Maureen O'Hara. Avec en particulier la très belle séquence de la chanson sur Kathleen par les Sons of the Pionniers : le jeu des acteurs fait passer toutes les émotions, sur leur passé, leurs états actuels et le leur futur. L'adjoint comique, Victor McLaglen, en fait beaucoup. Appuyé par son metteur en scène qui lui donne beaucoup de plans (avec des recadrages en gros plan au montage). Au total cela fonctionne (en particulier l'excellente scène du coup de bâton sur la main avec Chill Wills) et fournit un peu de calme comique dans cet ensemble plutôt dramatique avec les Indiens méchants et hargneux (les seuls bons indiens sont ceux qui sont éclaireurs). Le scénario est parfait, et le triangle John Wayne, Maureen O'Hara et leur fils, qui constitue l'arc dramatique principal, est passionnant, bien que rempli de clichés. Cette histoire se plaquant sur l'arc des Indiens qui sont prisonniers, puis s'évadent, puis il faut attaquer leur camp. Le film est un juste équilibre entre le sentimentalisme cher à John Ford, le comique (Victor McLaglen, Chill Wills en médecin), le mièvre (la musique, certains plans), le drame avec notre trio, et l'action et l'aventure (les chevaux, cascades à la romaine - impressionnante - et poursuites, les indiens), avec un montage balourd. Au total le film est passionnant et cette re-vision un délice.
Le film a trop vieillit...Pour ma part je me suis ennuyé la plupart du temps pendant ce film. John Wayne "jeune" et svelte sera mon principal souvenir de ce film...
En 1950, John Ford réalise ce troisième et dernier volet du Cycle de la cavalerie (après « Le massacre de Fort Apache » et « La charge héroïque »). Avec en toile de fond la guerre entre l’armée américaine et les Indiens, le film repose essentiellement sur les épaules de Maureen O'Hara et John Wayne. Ce dernier interprète un lieutenant-colonel qui accueille dans son régiment son propre fils. L‘antagonisme des rapports filiaux mais également hiérarchiques entre ces deux hommes est dépeint avec sensibilité. Néanmoins, le long-métrage comporte trop de longueurs et relève davantage du mélodrame. Bref, le moins aventureux de la fameuse trilogie.
un des meilleur film de john Wayne .On retrouve des acteurs professionnels avec un jeu impeccable.Belle scène de montage de chevaux de la cavalry US à la Romaine ,pour de jeunes recrues qui en fait savent mieux monter que leur sergent instructeur.
À la rigueur, ce western est à voir pour parfaire ses connaissances cinématographiques. Pour le reste, on ne peut pas dire qu’il soit agréable à regarder. Déjà, on nous vante les magnifiques paysages de Monument Valley mais le noir et blanc ainsi que le vieux format carré de l’image limitent le rendu des grands espaces. Mais surtout, la plus grande partie du film est une sorte de mélodrame vaguement ennuyeux sur le thème de la famille éclatée, entrecoupé de chansons assez pénibles à écouter. Comme souvent chez John Ford à cette époque, « Rio Grande » est excessivement martial, manichéen voire raciste (des prisonniers indiens traités de « singes »…). Heureusement, le dernier tiers du film gagne en tension et en émotions avec spoiler: l’attaque du convoi par les indiens et le sauvetage des enfants enlevés. Mais que le temps fut long pour en arriver là !