Sorte de parodie des films d'espionnage , mais l'humour n'est pas au rendez vous. Les gags sont lourds et inefficaces . On s'ennuie plutôt. Les acteurs cabotinent sans effets.
Beaucoup de moyens ont été mis (surtout dans les décors), mais hélas, le résultat n'est pas à la hauteur. Éric et Ramzy reprennent leurs personnages de gentils crétins, mais parviennent à peine à faire sourire.
Qu'on aime ou pas Eric et Ramzy, leurs personnages puérils pour ne pas dire régressifs, leur humour de cour de récré, la comédie de Gérard Pirès est de toute façon médiocre. Elle s'essouffle vite en raison d'un scénario et d'un inspiration comique assez pauvre qui ne permettent pas au duo vedette de briller souvent. Eric et Ramzy sont deux civils imbéciles recrutés comme tels par la DST pour jouer les espions mais surtout les appâts dans une intrigue d'espionnage loufoque parodiant les James Bond. Ce genre de parodie ou pastiche, on en a tellemnt vu qu'il en devient, plus qu'un procédé complaisant, une mauvaise idée. Edouard Baer, dans le rôle du méchant menaçant le monde, trouve ici, on le regrette pour lui, un rôle presque insipide duquel il s'acquitte sans conviction, l'air égaré dans une pochade qui n'est pas faite pour lui. Dommage, car l'idée de lui confier un tel emploi n'était pas, initialement, la moins bonne du sujet. Conjointement, les seconds rôles sont transparents. Enfin, Gérard Pirès, réalisateur estimable à ses débuts, croit devoir intégrer au film toutes les recettes éprouvées et tape-à-l'oeil à l'usage du public jeune qu'il vise: effets spéciaux grandiloquents, arts martiaux et bimbos. Beaucoup de frime et peu d'imagination.
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0,5
Publiée le 28 juin 2021
Eric et Ramzy sont quelque fois bons dans les spectacles comiques au théâtre et à la télévision mais quand il s'agit de film c'est un échec total un peu comme leur film précédent La Tour Montparnasse Infernale. C'est une tentative a la Austin Power mais le film manque complètement d'humour et est rempli de mauvaises de très mauvaises blagues. Je ne sais pas ce que M. Pires avait en tête lorsqu'il a tourné ce film mais de telles comédies ont déjà été réalisées par le passé et avec plus de succès. Malheureusement pour M. Pires les blagues sont difficiles à saisir et il est donc difficile de trouver des moments qui peuvent être appréciés et amener le public à rire...
Les belles voitures, les belles femmes, le méchant mégalomane, les costumes bien taillés, les gadgets, le QG grandiose et le final explosif. Non ce n'est pas James Bond mais Éric & Ramzy en espions pour la DGSE qui ont pour mission de sauver le monde du terrible Sébastien Patoche.
« Double Zéro » a le mérite d'avoir le titre qui correspond le plus à sa qualité et c’est bien là son unique atout ! Comment a-t-on pu produire cette ignominie ? Non seulement on a des décors luxueux avec une île paradisiaque, mais également des armes dernier cri, des hélicoptères et autres avions de l’armée, de belles voitures de marque et aussi des bimbos russes et des comiques à leur top (on est en 2004, faut-il le rappeler) ! Quel budget pharaonique ça a dû coûter pour quel résultat !? C’est d’une médiocrité absolue et même les plus fervents adeptes d’Eric & Ramzy dont je fais partie ne peuvent défendre ce film devant lequel j’ai dû vaguement sourire deux fois ! Ce n’est pas drôle, le scénario est inexistant, les acteurs sont des caricatures d’eux-mêmes et même la fin est ratée ! Bref, j’ai désormais un nouveau mètre-étalon en termes de long-métrage nullissime, c’est ce film ! Le pire étant que je ne peux même pas lui mettre la note qui va avec son titre !
La comédie française, c’était mieux avant ? Preuve que non avec Double Zéro qui sortait dans les salles de cinéma il y a quinze ans déjà, et dont l’ambition initiale – à savoir parodier l’univers James Bond – donne lieu à un grand n’importe quoi où l’aberration visuelle rivalise avec la bêtise bas-de-plafond. Le générique d’introduction annonce d’emblée la couleur : des clips sur des massifs gelés sont croisés (avec un tel amateurisme !) avec des plans furtifs sur des véhicules militaires. La tension ne monte guère. Échec du montage à dynamiser des scènes minées par avance. Échec de la musique à proposer autre chose qu’une bouillie sonore inaudible. Échec d’une intrigue restée au stade de brouillon préparatoire. Car ce qui frappe, c’est l’absence totale de cinéma au sein d’un produit taillé en pièces par un montage qui ne sait comment agencer les petits bouts de scènes mal cadrées – ou pas cadrées du tout – et surtout d’une laideur à faire pâlir un mort. Jamais drôle, le film suit une logique d’accumulation pseudo-burlesque qui n’engendre qu’une lassitude croissante chez son spectateur. Toujours plus loin, toujours plus gros. On voit la logique, ouais. Le duo de tête se désarticule à la manière d’un automate prévu à cet effet, mais rien ne transparaît, ni leur complicité ni leur plaisir à jouer dans un format parodique aussi mal écrit que mis en scène. Que dire enfin des personnages féminins, sinon qu’ils sont l’objet d’un épanchement misogyne vraiment dégoûtant ? Des seins, des fesses, des cuisses. En veux-tu en voilà. Double Zéro porte en son titre la réception critique qu’il mérite.