René Féret considère L'Enfant du pays comme une suite logique de deux autres films : La Communion solennelle (1977) et Baptême (1990) :"L'enfant du pays est le troisième volet d'une mémoire familiale à caractère autobiographique."
Originaire du Nord-Pas de Calais, le réalisateur y tourne la plupart de ses films. Il dit à ce propos : "J'aime tourner dans le Nord-Pas de Calais. Pas seulement parce que j'y trouve et retrouve les lieux de mon enfance mais parce que tout est facile dans ce pays. Les gens sont adorables, abordables. Les gens sont incroyables."
Le réalisateur a engagé des comédiens professionels rencontrés de longue date et habitués de ses films comme Sonja Saurin (La Place d'un autre, Les Frères Gravet) mais aussi des amateurs et débutants recrutés grâce à une annonce dans le journal La Voix du Nord qui donna lieu à 500 candidatures.
Depuis Rue du retrait, René Féret a recours à sa propre société JML Productions pour financer ses films.