Voilà un film qui fait date dans l'histoire du film noir, et dans l'histoire du cinéma, pourquoi ?
Parce que, Ava Gardner semble enfin avoir un rôle à la hauteur de sa beauté, et Burt Lancaster, s'il n'est pas encore la vedette du film, on ne retient que lui.
L'atmosphère du film noir est retranscrite parfaitement, les jeux d'ombres, la construction à l'envers, on avance dans l'enquête en remontant le cours du passé, les trahisons, la femme fatale, AVA Gardner, comme une panthère, séduction féline, femme vénale, mais surtout femme libre, et qui le restera dans sa carrière, comme dans sa vie.
L'intrigue policière menée par un inspecteur des assurances, avec un fil d'ariane qui déroule son histoire ambiguë, avec rebondissements, ambiance nocturne et toujours une femme fatale, belle en diable.
On ne voit pas souvent la charmante Kitty, mais, dès l'instant qu'on l'a découvre au piano, chantonnant, fredonnant quelques notes, c'est terminé, jusqu'au dénouement, elle sera présente dans nos pensées, comme dans celle du Suédois, on ne peut pas l'en blâmer, c'est incontestablement, un coup de maitre. Merci Mr Siodmak pour ce moment.