La Boîte magique est sans conteste un film autobiographique pour le réalisateur Ridha Behi, mais "ce n'est pas un film de souvenirs qui seraient égrenés selon le goût - plus ou moins auto-complaisant - d'un cinéaste en veine de poésie. Ce n'est pas non plus un pamphlet contre les injustices subies : l'auteur ne règle pas ses comptes... Tout au plus un peu avec lui-même...".
Ridha Behi poursuit l'analyse de son oeuvre en expliquant qu'elle a été créée à un moment charnière de son existence, "quand s'éloige déjà le passage des quarante ans, qu'on s'est investi sans détours totalement, dans l'expression de son art, que surviennent les premières angoisses du temps qui passe, les premières alarmes de l'usure du corps..."
Le réalisateur Ridha Behi voit sa Boîte magique "comme le témoignage d'un réalisateur maghrébin qui s'épuise à la sincérité sur la difficile traversée de la création... surtout lorsque cette traversée s'inscrit naturellement et nécessairement dans la fidélité à soi-même, à ce que l'on croit essentiel."
En 2002, La Boîte magique a été présenté en sélection officielle de la 59ème Mostra de Venise. La même année, le long-métrage a également reçu le Prix spécial du Jury au Festival de Carthage.