Histoire touchante, acteur brillant, c’est cela qui illustre le mieux la réalisation de Jean-Pierre Melville qui a maintenant près de six décennies d’existence, et qui n'a pas pris une ride pour autant.
Leon Morin, Prêtre, c’est l’histoire de Barny jeune veuve vivant seul avec sa fille France, un village des Alpes pendant l’occupation. Ce pensant affranchi de tout devoir envers dieu, la jeune femme ferra la rencontre de Léon, jeune prêtre qui va lui apporter une vision non conventionnelle de la religion. C’est par de nombreux dialogue avec lui que Barny remettra en cause sa façon de croire et d’être.
C’est la talentueuse Emmanuelle Riva qui est dans le rôle de Barny, partagent l’écran avec un très bon Jean Paul Belmondo pour une de ses premières apparitions au cinéma.
Ce qu'il y a de plus frappent avec ce film c’est la qualité de la mise en scène des dialogues entre les deux protagonistes.
On est pris d’admiration, tout comme Barny, par l’ouverture d’esprit dont fait peuvent Leon Morin, notamment au moment de le première rencontre au confessionnal. C’est un duo qui fonctionne à la perfection et permet en tant que spectateur de s’immerger dans la discussion de ces deux personnages. Le point de vue du prêtre est également très intéressé. Pensant le déstabilisé avec c’est remarque désobligeante vis-à-vis de la religion, Barny se retrouve face une personne doter d’une bonne reparti sans pour autant la blâmer de ses paroles.
Cette approche est très agréable à regarder, les différents rendez-vous entre Barny et le prêtre sont rempli de bienveillance. Elle qui se penser éloigner de la religion se met à avoir des impressions contraires à ses convictions, sans même que Léon ne lui dit quoi faire et penser.
C’est homme semblant si pure, n’aura de cesse de peu à peu déstabiliser Barny,
avec ses dialogue et l'effet de charme qu'il procure à Barny. Elle qui tombera également sous le charme Sabine, une femme travaillant dans le même lieu quelle.
A noter qu’il est peu commun pour un film l’époque de montrer l’amour qu’une femme a pour une autre femme, tout comme l’amour d’une femme pour un prêtre, ici c’est judicieusement fait.
Ce qui est très réussi c’est également tout l’univers du prêtre, c’est un homme simple qui ce satisfait du nécessaire, a l’image de son appartement. Et au moment où Barny
lui avoue quelle est amoureuse de lui, il réagit de façon forte en la quittant énerver.
Cela a de quoi surprendre qu’un homme si ouvert et sympathique que lui réagissent de la sorte, mais
cela prouve également la pureté de ce personnage joué par Bebel.
Malgré cet évènement, il sera prendre du recul, et revenir vers elle et sa fille dont il possède une relation qui es ironiquement proche de celle d’un père avec sa fille.
Le seul léger défaut que possède ce film, c’est quelques moment un peu plat et vide en action. Jean Pierre Melville nous a habitué a plus d’action en témoigne Le Doulos ou Un Flic. Mais dans ce film, ne voir ni flic ou voyou n’est pas très dérangeant.
Léon Morin Prêtre est un classique du cinéma en noir et blanc français, abordant des sujets très en avance sur son temps, une œuvre magnifique de Melville.