Pour le réalisateur Adoor Gopalakrishnan, Le Serviteur de Kali, qui traite du destin d'un bourreau dans l'Inde des années 40, est plus que cela. "Le film aborde également un problème de société. Initialement concentré sur le crime et le châtiment, il a évolué au fil de l'écriture. Je dirais qu'il traite de la responsabilité individuelle et collective; du pêché et du rachat, de la liberté, à la fois réelle et ressentie. Il me permet d'évoquer ma frustration personnelle comme "être social". C'est aussi un film dans lequel je parle de ma terre, le Kerala."
Le Serviteur de Kali a concurru dans la compétition officielle "Contre-Courant" du Festival International de Venise 2002.