Du grand cinéma, ce film rend hommage au 7ème Art ! On ne voit pas le temps passer et pourtant ce film dure 2h47. Encore faut-il aimer les films d'espionnage. Bravo à De Niro, quelle réalisation !
Deuxième réalisation de Robert de Niro douze ans après Il était une fois le Bronx. Raisons d'état est un film fleuve (2h47 !) et s'il est plutôt lent dans le déroulement de l'action, on ne s'ennuie pas une minute. Pour cela il fallait que la mise en scène soit précise et sans faille. Tout comme le scénario. Les faits et lieux sont reconstitués de manière minutieuse dans un grand travail d'orfèvre. De Niro réalise là une oeuvre crédible et passionnante de bout en bout...la suite sur mon blog.
Avec toute l'expérience accumulée par De Niro après toutes ses année de tournage avec les plus grands, et l'idée du cinéma qu'il possède et qui se retrouve dans ses films, au moins jusqu'à une certaine époque ; on pouvait se dire qu'à l'instar d'Eastwood, l'avenir de De Niro pouvait être particulièrement brillant s'il se lançait vraiment dans une carrière de réalisateur. Il nous propose ici une réaliation classique, certains iront même jusqu'à dire austère, mais à vrai dire elle convient bien au traitement du film. Alors si le film peut sembler long a priori, cela se justifie parfaitement vu qu'il est très documenté, interessant et sans réels temps morts. Le début est très confu avec beaucoup de flash-back ui nous perdent un peu mais De Niro revient vite à un traitement chronologique classique où il nous entraine dans une plongée dans l'esionnage du temps de la Guerre Froide absolument fascinante. Le traitement qui est fait de ces hommes de l'ombre au pouvoir disproportionné est remarquable de justesse. De Niro aborde de nombreux points sensibles : la trahison, les relatins avec la famille et surtout la paranoia permanente qui est l'environnement même de l'espionnage. Tout ceci est traité avec brio, relevé par de très bons seconds rôles et Matt Damon qui est toujours aussi à l'aise pour changer de registre, ici dans le rôle d'un agent d'une froideur et d'une insensibilité étonnante, après avoir bourlingué aux 4 coins du Monde dans la peau de Jason Bourne.
Une réalisation de belle facture de De niro et un scénario minutieusement travaillé, un film d'espionnage qui a du sens, à classer avec les meilleurs classiques du genre.
Robert DeNiro signe un excellent film d'espionnage porté par un casting efficace qui se prête pleinement au jeu. Sa longueur peut décourager d'aller jusqu’où bout mais ça serait une belle erreur car Raisons d’État est instructif.
17 ans après son premier (et déjà très réussi) long-métrage Il était une fois le Bronx, Robert de Niro repasse derrière la caméra pour nous livrer un chef-d'oeuvre intemporel, une perle de classicisme. Le film est à l'image de son réalisateur, tout entier placé sous le signe de la discrétion et de la sobriété. Il était évident que De Niro a toujours été un des plus grands acteurs de sa génération, mais le bougre nous prouve là qu'il a bien retenu la leçon de ceux avec qui il a tourné. Tandis que sa première oeuvre lorgnait du côté du cinéma de Scorsese, The Good Shepherd l'impose comme le fils spirituel de Francis Coppola.
Ce récit-fleuve porté par un souffle, par une envolée dramaturgique dense et pleine de vie, nous entraîne dans les tréfonds des contradictions de notre personnage et, toujours à la manière de Fincher pour Zodiac, ne cesse de questionner sa propre histoire, celle de la jeune nation américaine. Le film est nourri de références majeures, de Coppola à Kubrick, en passant par Scorsese et le film noir américain (on appréciera le remarquable travail d'ombres et de lumières, comme pour mieux marquer les démons intérieurs du protagoniste). Cette filiation n'est toutefois pas écrasante à une époque où il faut toujours aller plus vite. Bien au contraire, De Niro prend son temps, écoute ses acteurs et choisit ses cadres. Cette histoire avec un petit "h" dans celle avec un grand "H" est époustouflante, inspirée et menée de main de maître par un caïd du 7e art : De Niro a imposé sa griffe et perpétue le grand Hollywood, cet esprit fait de glamour et de faux-semblants. Un grand et grandiose film, tant par son ambition (alliant démesure et intimisme) que par le souffle qui le porte. Chapeau-bas !
13 ans après "Il était une fois le Bronx", Robert de Niro passe de nouveau derrière la caméra... Et avec quel bonheur ! Empruntant aux grands qui l'ont fait tourner (on reconnaît ici Coppola, Scorsese ou Michael Mann), De Niro signe ici un film noir palpitant, profond, dérangeant, politico schizophrénique... Et là où d'autres auraient sombré corps et âme, De Niro parvient à maintenir le cap grâce à l'exigence et à l'intelligence d'un scénario qui ne laisse jamais rien au hasard. Servi qui plus est par un casting de rêve où brille de mille feux le désormais incontournable Matt Damon, "Raison d'Etat" est une œuvre forte et envoûtante. Un grand film
Un scénario minutieux, une réalisation maitrisée de De Niro et une interprétation parfaite des acteurs font de ce film d'espionnage l'un des meilleurs du genre.
Le premier film de Robert De Niro est un véritable coup de maître. Avec un casting assez impressionnant (Matt Damon, Angélina Jolie, Alec Baldwin et Robert De Niro), De Niro réalise un d’espionnage très surprenant. Entre coup bas et faits réels (l’arrivée de Castro au pouvoir montre les dessous de la CIA dévoilée au grand jour. Même si le film est un peu longué, le dénouement inattendu nous scotche, l’un des meilleurs films de l’année 2007
Attention Chef d'oeuvre!! Apparement De Niro, pour sa seconde réalisation, est déjà passer au rang de maitre en la matière. Si sa mise en scène impressione par une sobriété tellement rare aujourd'hui au cinéma, c'est surtout sa direction d'acteur qui impressionne! Si Matt Damon assume entièrement le rôle titre et prouve une nouvelle fois son précieux talent qui fait de lui l'acteur le plus prisé des réalisateurs, les seconds rôles sont carrément époustouflant, Alec Baldwin qui décidément après "Les Infiltrés" surprend encore, John Turturro tout simplement renversant, un Billy Crudup surprenant, Robert De Niro himself, Angelina Jolie qui livre probablement sa meilleur préstation,un William Hurt revenu au top et enfin j'ai découert Oleg Stefan, dont le rôle d'Ulysse est à la fois inquiétant et troublant, quant à l'apparition clin d'oeil de Joe Pesci, elle est tout aussi courte qu'oscarisable. D'ailleurs parlons-en des oscars car si Damon n'a pas celui du meilleur acteur, je ne voit pas comment le meilleur second rôle pourrait échapper à l'un de tout ceux que j'ai cité! Si on sent que De Niro a été très influencer par Scorsese, on a envie de dire tant mieux tant l'acteur fétiche de ce dernier a bien apprise les leçons du maître. Si après ce film, il est claire que la CIA aura surement encore des secrets pour vous, il est indéniable que vous aurez une idée général du fonctionnement de celle-ci, et des états d'ames que doivent mettre de côté leurs agents... Je conseille ce film a tout les cinéphiles avertis!
Après la demi-réussite que fut "Il était une fois dans le Bronx", Robert De Niro (Raging Bull, New York New York), pour sa deuxième réalisation, nous offre un spectacle d'une qualité incroyable, un film extrêmement documenté dévoilant notamment la naissance de la CIA, soeur ennemie du FBI. Mais au-delà de ce contexte historique se situant sur une période allant de 1939 à 1961, Robert De Niro (ne s'offrant qu'un rôle très secondaire) narre l'histoire du personnage incarné par un Matt Damon (The Departed) hallucinant, et dont le jeu va très certainement influencé le reste de sa carrière, tant il vit son personnage, intelligent mais froid, généreux mais non démonstratif. Matt Damon, insistons, nous démontre qu'il est l'un des meilleurs acteurs de sa génération, que son talent, ici d'une précision exacerbée, revêt une qualité digne de celle de De Niro lui-même. Précisons également qu'Angelina Jolie, que Joe Pesci, et qu'Alec Baldwin sont tous les trois très bons aussi. En bref, "The Good Sheperd" est une grande réussite cinématographique, explorant pendant 160 minutes les tréfonds d'un homme qui va livrer son âme à une idéologie, et qui va passer le reste de sa vie à subsister dans un labyrinthe dans lequel il s'est volontairement enfermé. Complexe, cynique, parfois dur, le nouveau film signé Robert De Niro se place aisément au sommet de l'année 2007.
tout d'abord, même avant de voir le film on a dejà l'eau à la bouche: Angelina Jolie, MAtt Damon dirigés par DeNiro! Epoustouflant! et puis que dire du scénario passionnant: les origines de la plus grande mais aussi la plus controversée des organisations secrètes: la CIA! à voir absolument!
Un des plus grands et meilleurs films de Matt Damon ! Excellent, excellent ! Belle performance ! Et Robert de Niro, cette fois en temps que réalisateur, signe un chef d'œuvre.
Robert de Niro entreprend une restitution minutieuse des évènements de l'après guerre. Une implacable précision est employée dans un décryptage de trente années de politiques américaines. Ce film-documentaire, bel hommage aux thrillers paranoïaques des années 70, passionne durant 2h40 de complots, d'affaires intérieures et impressionne par l'élégance d'une réalisation classique et anti-spectaculaire d'une rigueur et d'une maîtrise qui nous rappelle les chefs-d’œuvre du grand Francis Ford Coppola. La dénonciation des dessous scabreux de la guerre froide est également doublée par un cocktail d'intensité dramatique et romanesque servi par un Matt Damon saisissant en agent de la CIA, au visage hiératique ne laissant presque jamais prise à l'émotion. Ainsi, Robert de Niro, acteur de légende, a su brillement retenir les leçons des pères de son cinéma et s'inscrit alors dans cette si prestigieuse lignée, celle des plus grands cinéastes. Une œuvre complexe et ambitieuse. Du grand cinéma.