AlloCiné
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Votre avis sur Le Convoyeur ?
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c'est la descente aux enfers d'un ancien cadre de banque lequel enquête au sein d'une entreprise de transport de fond. En effet, lors d'un braquage d'un fourgon blindé, lui et sa famille ont été victimes collatérales ; il recherche quelles ont été les complicités au sein de l'entreprise de convoyage ( mais que fait la police!!!!). Dans le but de se venger bien entendu. Mais que le film est noir et désespérant malgré les performances des acteurs et un scénario qui tient la route! Trop c'est trop
Alexandre se fait embaucher dans une société de transport de fonds. Son comportement sur son lieu de travail ou dans la chambre d'hôtel qu'il a louée laisse penser qu'il n'est pas là par hasard. Truand en repérage? On n'y croit pas vraiment.
Longtemps, le film de Nicolas Boukhrief épouse et cultive l'étrangeté du personnage taciturne et maladif d'Albert Dupontel. L'atmosphère du film est délétère, poisseuse - malgré l'esprit potache des collègues d'Alexandre- et le réalisateur insinue un danger imminent, inhérent au métier de convoyeurs de fonds, spoiler: tout en renvoyant à plus tard l'explication de la présence d'Alexandre, en repoussant à la fin la violence qui couve et formera un dénouement particulièrement brutal et effrayant.
.
L'intérêt essentiel de ce polar, dont la singularité provient aussi d'un suspens indéfini, d'une perspective dramatique incertaine, est de noustimmerger dans la profession secrète, intimidante, des transporteurs de fonds, dont on apprend ici quelques usages. Au reste, parce que la confrérie des convoyeurs n'est pas triste, le film donne aussi à voir quelques seconds rôles colorés (Berléand, Dujardin)
Longtemps, le film de Nicolas Boukhrief épouse et cultive l'étrangeté du personnage taciturne et maladif d'Albert Dupontel. L'atmosphère du film est délétère, poisseuse - malgré l'esprit potache des collègues d'Alexandre- et le réalisateur insinue un danger imminent, inhérent au métier de convoyeurs de fonds, spoiler: tout en renvoyant à plus tard l'explication de la présence d'Alexandre, en repoussant à la fin la violence qui couve et formera un dénouement particulièrement brutal et effrayant.
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L'intérêt essentiel de ce polar, dont la singularité provient aussi d'un suspens indéfini, d'une perspective dramatique incertaine, est de noustimmerger dans la profession secrète, intimidante, des transporteurs de fonds, dont on apprend ici quelques usages. Au reste, parce que la confrérie des convoyeurs n'est pas triste, le film donne aussi à voir quelques seconds rôles colorés (Berléand, Dujardin)
"Le Convoyeur" est un film d'action français qui avait du potentiel. Porté par Nicolas Boukhrief et un joli casting, l'objectif de ce projet était suffisamment ambitieux pour interroger. On le ressent clairement lorsque l'on sort du film, mais je ne peux pas dire que cela suffise à le rendre intéressant sur tous les points. Pourtant, il saute rapidement aux yeux que les différents acteurs forment un ensemble très cohérent. Honnêtement, cela faisait un moment que je n'avais pas vu des personnages aussi captivants, drôles ou flippants. Il se dégage une certaine synergie de ce groupe, et on peux clairement féliciter les acteurs pour cela. Albert Dupontel fonctionne bien en héros, il aura une évolution assez lente, mais logique, du petit nouveau timide à ce qu'il deviendra à la fin. François Berléand réussira à rendre son personnage extrêmement détestable, Jean Dujardin à nous surprendre, etc... En bref, ils portent ce projet. Au point où même si nous sommes dans une ambiance pesante, ils vont réussir à nous faire avoir de véritables rires à certains moments, tant le naturel de leurs dialogues ressort. C'est donc plaisant de les suivre et de découvrir leur univers, ainsi que leur relation. Malheureusement, il faut dire que cela prendra son temps, et c'est clairement le gros point noir du projet à mon sens. Pendant une longue partie du film, on se demande bien où nous allons. On comprend certaines choses, mais l'ensemble reste flou pendant trop longtemps. Il faudra finalement attendre la conclusion pour voir enfin un peu de mouvements. Certes, pendant ce temps-là, les scènes marcheront bien et la mise en scène sera suffisamment atmosphérique et pesante pour que cela ne soit pas interminable. Mais cette longue montée en pression n'a pas du tout fonctionné sur moi, car j’ai le sentiment que l’on parlé de choses vraiment inutiles au final. Je sais bien que parler de la relation d'Alexandre avec Isabelle, ou parler de la dureté de leur métier, sert à approfondir le scénario. Mais j’avais juste le sentiment que cela ne servait que de remplissage, et que ce n'est que du secondaire par rapport à l'intrigue principal. Cela m'a donc bien déçu, surtout pour ce résultat. Plus d'une heure à attendre que cela explose, pour un final bien ridicule, cela ne vaut pas le coup. Je me doute qu'il n'y avait pas beaucoup de budget, mais ce n'est même pas vraiment le problème. Le souci va venir des effets utilisés et des choix pris pour combler ce manque, ceux-ci étant complètement ridicules.
spoiler:
Voir l'ennemi prendre feu après avoir reçu une grenade m'a juste fait rire. De même quand Alexandre commence à brûler lui aussi.
Donc si la totalité reste agréable à regarder de par son casting et ses personnages, l'arrivée est bien trop décevante. On sent que le film a été trop loin dans son délire et a tout misé sur une explosion de tension en fin de film. Mais quand c'est aussi long, et que l'explosion est aussi molle, il est difficile que cela prenne. Ce n'est pas donc mauvais, mais c'est très léger pour moi. Pour conclure, une belle tentative malgré tout.
Donc si la totalité reste agréable à regarder de par son casting et ses personnages, l'arrivée est bien trop décevante. On sent que le film a été trop loin dans son délire et a tout misé sur une explosion de tension en fin de film. Mais quand c'est aussi long, et que l'explosion est aussi molle, il est difficile que cela prenne. Ce n'est pas donc mauvais, mais c'est très léger pour moi. Pour conclure, une belle tentative malgré tout.
Un bon film policier Français .
Un bon scénario , une bonne histoire .
Du suspens , de l'action et des émotions intenses .
Un bon scénario , une bonne histoire .
Du suspens , de l'action et des émotions intenses .
Excellent film français, un thriller avec une tension qui prend aux tripes et une histoire sombre qui ne laisse pas indifférent. J ai déjà du le voir 5 à 6 fois donc très bon à mes yeux
Un film noir et violent décrivant le monde fermé et renfermé sur lui même des convoyeurs de fonds, dans une atmosphère étouffante et anxiogène.
Se mêle à cela une histoire de braquages de fourgons et un mystérieux Albert Dupontel dont on découvre au fil du récit les motivations.
Captivant jusqu'à la fin, théâtre d'un véritable carnage, ce thriller français ne démérite pas, notamment grâce à sa belle palette d'acteurs.
Se mêle à cela une histoire de braquages de fourgons et un mystérieux Albert Dupontel dont on découvre au fil du récit les motivations.
Captivant jusqu'à la fin, théâtre d'un véritable carnage, ce thriller français ne démérite pas, notamment grâce à sa belle palette d'acteurs.
pierrre s.
Un film nerveux, à l'image d'une scène d'intro dingue, et plus subtil qu'on pourrait croire. Une belle réussite dans le genre du polar français.
Thriller social réussi, le Convoyeur est porté par le duo Dupontel/Dujardin. Dupontel fait du Dupontel mais c'est très très efficace pour le rôle. La mise en scène et le scénario sont au niveau. Un très bon thriller français.
soniadidierkmurgia
Fondateur (avec Christophe Gans) de la revue Starfix, Nicolas Boukhrief réalise avec « Le convoyeur » son troisième long métrage. Le jeune réalisateur et Eric Besnard écrivent un scénario qui se penche sur l’univers très méconnu des convoyeurs de fonds dont la peinture que vont en faire les deux hommes s’avérera particulièrement noire au-delà de l’intrigue plutôt bien construite qu’ils vont proposer. Au sein de leur entreprise en voie d’être rachetée par un trust américain, les employés qui œuvrent dans la région parisienne semblent tétanisés par la peur depuis que trois braquages sanglants ont frappé leurs équipes en quelques mois. Chacun à sa manière tente de faire face quand un étrange individu (Albert Dupontel) est recruté. Qui est-il ? Une taupe envoyée par les Américains pour livrer les noms de ceux qu’il faudra éjecter ? Nicolas Boukhrief fait preuve d’une parfaite maîtrise pour décrire la vie au sein de ces petites équipes de trois où la drogue et les médocs semblent tenir lieu de béquilles pour vaincre la peur qui envahit les corps et les esprits quand les fourgons blindés partent en tournée. Les petits trafics en tous genres servent aux plus malins à arrondir les fins de mois (Julien Boisselier). Certains comme Bernard (François Berléand) jouent les grandes gueules, d’autres comme Jacques (Jean Dujardin) amusent la galerie tandis que les plus anciens (Philippe Laudenbach) font le gros dos pour parvenir jusqu’à la retraite qui approche. Reste Alexandre (Albert Dupontel) dont la personnalité se dévoile petit-à-petit tout comme son passé bourgeois qui intrigue. Le mélange savant de tous ces ingrédients ménage un suspense particulièrement prenant dont on pressent vite qu’il va mener à une issue guère réjouissante. Hormis une légère incohérence finale qu’il aurait été facile d’éviter, « Le convoyeur » conduit son chargement à bon port et se révèle être sans doute le meilleur travail d’un Nicolas Boukhrief qui affirme ici avec application et talent son amour pour le film policier.
Le Convoyeur est l'un des films les plus rares jamais réalisés sur des employés de sociétés de véhicules blindés. Sans en dire plus disons que Nicolas Boukhrief le réalisateur a construit un environnement très peu fiable en soi et ajoute un autre élément explosif au cocktail. La grande différence avec n'importe quel thriller américain est que les personnages et le drame sont plus importants que l'action et la violence. Lorsque la violence arrive elle nous choque sans utiliser d'effets spéciaux spectaculaires ou d'explosions à gros budget. Le fait de laisser ses motivations générales ouvertes à la conjecture de chacun donne un intérêt supplémentaire à l'intrigue du film. Dupontel est formidable il a une énorme présence et le reste de la distribution le travail de caméra la production et bien sûr la réalisation sont superbes...
ConFucAmuS
Si Le Convoyeur surprendra dans les deux sens, j'aurais tendance à pencher vers la bienveillance eut égard à sa mise en scène économe et chirurgicale. À contre-courant du découpage multi-angles souvent injustifié, Nicolas Boukhrief mettra l'essentiel en un plan là où d'autres confondent sophistication avec frénésie. Par ce biais, il rappelle combien l'atmosphère est d'abord une question de temps et de perspectives. En dix minutes, le cadre est posé : froid et précis, la mécanique d'un polar est en marche, une menace sourde lui colle aux basques. L'attaque semble inéluctable, reste à savoir où et quand.
Le qui et le pourquoi ne sont pas les priorités hélas. Par conséquent, ils seront les points faibles ici. Ce qui semble d'autant plus surprenant que le soin appliqué à l'ambiance prêtait le flanc à un jeu de pistes/indices/faux-semblants. Manifestement, et c'est regrettable, le film ne cherche jamais vraiment à jouer sur cette corde. Avec le parterre de gueules à la distribution (Albert Dupontel, Jean Dujardin, François Berléand, Philippe Laudenbach, Julien Boisselier), la partie recelait pourtant de superbes promesses. Ce choix dramaturgique me semble ici jouer contre le long-métrage, puisque les motivations d'Alexandre (Dupontel) sont dévoilées à mi-parcours. Il ne restait donc que ce point à éclaircir. Je m'interroge également sur le personnage de la voisine (Aure Atika), dont l'utilité me paraît minimal voire inexistant.
Heureusement, Le Convoyeur a encore une belle cartouche en réserve, toujours au crédit de sa réalisation : les séquences d'action. Notamment dans sa résolution, le long-métrage ouvre les vannes à la tension et au spectaculaire. Les affrontements sont racées, abrupts et impitoyables. La violence surprend par sa sècheresse, sans jamais altérer le montage chirurgical. Ce qui impose le respect, surtout que les risques à sombrer dans la surenchère était élevés. Avec un meilleur agencement de son récit, on aurait pu tenir un précis du polar français. On était pas loin, mais c'est déjà bien tenté.
Le qui et le pourquoi ne sont pas les priorités hélas. Par conséquent, ils seront les points faibles ici. Ce qui semble d'autant plus surprenant que le soin appliqué à l'ambiance prêtait le flanc à un jeu de pistes/indices/faux-semblants. Manifestement, et c'est regrettable, le film ne cherche jamais vraiment à jouer sur cette corde. Avec le parterre de gueules à la distribution (Albert Dupontel, Jean Dujardin, François Berléand, Philippe Laudenbach, Julien Boisselier), la partie recelait pourtant de superbes promesses. Ce choix dramaturgique me semble ici jouer contre le long-métrage, puisque les motivations d'Alexandre (Dupontel) sont dévoilées à mi-parcours. Il ne restait donc que ce point à éclaircir. Je m'interroge également sur le personnage de la voisine (Aure Atika), dont l'utilité me paraît minimal voire inexistant.
Heureusement, Le Convoyeur a encore une belle cartouche en réserve, toujours au crédit de sa réalisation : les séquences d'action. Notamment dans sa résolution, le long-métrage ouvre les vannes à la tension et au spectaculaire. Les affrontements sont racées, abrupts et impitoyables. La violence surprend par sa sècheresse, sans jamais altérer le montage chirurgical. Ce qui impose le respect, surtout que les risques à sombrer dans la surenchère était élevés. Avec un meilleur agencement de son récit, on aurait pu tenir un précis du polar français. On était pas loin, mais c'est déjà bien tenté.
La violence déchaînée, c'était le thème du thriller français des années 2000. Mais Boukhrief y met quelque en plus, quelque chose de machiavélique et… d'agile. Quelque chose qui se faufile entre ses lignes et donne du relief à sa griseur.
Recyclant un casting iconique du drame et de la comédie dans son petit monde sombre et glauque décrit de façon ultraclinique, il ne cherche pas à nourrir de fantasme criminel. La police et la justice sont d'ailleurs tout simplement absentes de cette quasi-dystopie où tout cloche mais reste bizarrement sous contrôle.
Le personnage de convoyeur ambigu de Dupontel gardera lui aussi son mystère : marionnette ou marionnettiste, sa douleur sourde apporte les touches de couleurs cyniques à une violence magnifiquement mise en images. Je ne sais pas si je l'aime, mais c'est une œuvre "détachée" à un point devenu rare en France, et qui a des raisons de devenir une petite perle.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Recyclant un casting iconique du drame et de la comédie dans son petit monde sombre et glauque décrit de façon ultraclinique, il ne cherche pas à nourrir de fantasme criminel. La police et la justice sont d'ailleurs tout simplement absentes de cette quasi-dystopie où tout cloche mais reste bizarrement sous contrôle.
Le personnage de convoyeur ambigu de Dupontel gardera lui aussi son mystère : marionnette ou marionnettiste, sa douleur sourde apporte les touches de couleurs cyniques à une violence magnifiquement mise en images. Je ne sais pas si je l'aime, mais c'est une œuvre "détachée" à un point devenu rare en France, et qui a des raisons de devenir une petite perle.
→ https://septiemeartetdemi.com/
Pour un convoyeur on es plus proche du film de science-fiction, pour un public plus lambda on sera face à un thriller français honnête avec quelques bonnes idées, mais bien trop bavard pour pas grand chose, avec pas mal de clichés et une fin expédié. Le casting est correcte mais tout les personnages incarne un stéréotypes, dommage. Sympa mais sans plus.
Un bon film dans la préparation et dans l action un peu brute dans certaines scènes après on passe un bon moment
Bienvenue dans le monde des convoyeur aux casting impressionnant, Dupontel en tête au sommet de son art, Jean Dujardin qui joue un faux jeux, Claude Perron, François berléand. On a une petit tension des les premières minutes, de bonne scènes choquante, et le coup de théâtre à la fin. Violent et froid. Troublant.
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