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    Le Juge Fayard dit le shériff
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    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    « Le Juge Fayard dit " Le Shérif" » est l’un des grands polars politico-judiciaires du cinéma français des années 70. Inspiré de faits réels dont l’assassinat du juge Renaud survenu un an avant son tournage, ce film est aussi solidement dirigé par Yves Boisset qu’interprété par Patrick Dewaere.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 140 abonnés 5 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2024
    Un film passionnant sur ce fait divers dramatique. L’enquête avance avec un suspense qui nous tient en haleine tout du long tout en montrant le juge amoureux aussi et plein de vie malgré le poids de la hiérarchie.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 387 abonnés 4 423 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 octobre 2024
    Le Juge Fayard dit le Shériff est sûrement le meilleur film de Boisset. Il parvient à trouver le parfait équilibre entre l’aspect purement divertissant d’un polar, et le caractère politique et engagé de son cinéma. Pour l’avoir souvent cherché, il ne l’a pas toujours trouvé, où imparfaitement, et ça fait plaisir de le voir ici au sommet de son art.
    Déjà, en bon point, notons l’excellent casting. Patrick Dewaere trouve l’un de ses meilleurs rôles assurément, et ça me fait plaisir de le voir dans un film vraiment réussi après deux déceptions, notamment dans l’Hôtel des Amériques. Il était tout indiqué pour ce rôle de jeune juge allant à 100 à l’heure et se moquant des conventions et de la bien pensance. Il joue un rôle important pour faire adhérer à son personnage et lui éviter la caricature dans laquelle il aurait pu aisément tomber. En vrai, c’est parce qu’on connait l’acteur et son tempérament que son personnage apparaît si crédible. Autour de lui, de bons acteurs, notamment un solide Philippe Léotard, un très bon Jean Bouise, une Aurore Clément très convaincante en prof. On notera un Jacques Spiesser qui se trimbalait déjà en mode Droopy ! Franchement, côté casting il n’y a pas d’erreurs.
    Le scénario est vraiment séduisant. Déjà, le film n’a aucun temps mort. C’est 2 heures qui filent sans bavure, sans moment de pause, le film enchaine et on ne voit pas le temps passé. Il alterne entre les déboires du héros avec sa hiérarchie et le terrain, et des séquences issues du polar classique. Braquage, évasion, exécution, le film enquille ce que l’on apprécie ordinairement dans un film de ce genre avec des gangsters, des barbouzes et des politiciens véreux ! Ok, certains pourront reprocher l’insistance politique de Boisset, le message un poil trop appuyé, mais le contexte de l’époque s’y prêtait aussi. Peut-être que le film aura un peu vieilli à cause de cet ancrage bien dans son époque, cela dit, à bien des égards, il pourra tout aussi bien parler de la nôtre. Faut juste faire quelques adaptations ! La fin est excellente, jusqu’au-boutiste, elle conclue parfaitement un film rondement mené.
    Formellement, Boisset fait aussi du solide travail. Il filme vrai. Les décors sonnent juste (on notera d’ailleurs le souci de poser géographiquement le film dès le générique), la photographie un peu grise convient parfaitement à l’ambiance morose du métrage, la bande son singulière commence avec des cornemuses ! Etonnant, mais ça participe de l’ambiance étrange du film qui est traversé tout du long d’une certaine excentricité dérangeante (l’ambiance du bordel ; le dessin porno…) Boisset livre une excellente mise en scène et soigne en particulier ses moments d’action qui tout en restant simples et réalistes, font vraiment preuve d’une belle efficacité. Il arrive vraiment à élever son film au rang d’œuvre d’art, tout en préservant le sens du divertissement visuel.
    Mon avis sur Le Juge Fayard dit le Shériff c’est qu’il s’agit vraisemblablement d’un des meilleurs exemples français d’un film distrayant qui s’élève par son sujet, sa réalisation et son casting. A bien des égard, ce métrage m’a rappelé par son sujet Un linceul n’a pas de poches de Mocky, sortis trois ans plus tôt et où un journaliste cette fois dénonce de manière tout aussi radical les crimes des hautes sphères. La fin du reste est semblable. Mais là où Mocky avait tendance à se disperser et souvent à faire n’importe quoi, Boisset tient son sujet de bout en bout, son rythme, il n’y a pas une scène de trop, et tout fonctionne pour ce qui est un film majeur assurément. 5
    alain D.
    alain D.

    15 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2024
    Dewaere excellent - il ne sait pas être autrement - dans un film qui montre, hélas, la réalité de traitements entre seconds couteaux et huiles véreuses. Le panneau final annonçant qu'il ne relate rien de fondé est un gag !
    ferdinand75
    ferdinand75

    544 abonnés 3 856 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2024
    Un film solide politico-policier qui s'inspire de l'histoire vraie du juge Renaud. Mais Boisset ne fait jamais dans la dentelle, sa mise en scène est empesée. Reste de très bons acteurs , Patrick Dewaere au sommet de son art, déjanté ,mais très fort, charismatique. Et une bonne intrigue.
    Max Rss
    Max Rss

    196 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Par souci de dénigrement d'un côté et par manque de réflexion de l'autre (et ce n'est pas grave, on peut tous progresser sur ce point), le cinéma d'Yves Boisset a toujours porté cette étiquette de "Cinéma de gauche". S'il est exact qu'il réalisa ses films les plus connus pendant les années 70 (époque pendant la France fut régie par des gouvernements de droite), Boisset n'a jamais eu d'estime pour les hommes politiques, quelque soit le parti dans lesquels ils officiaient. Son crédo : "tous pourris". Et qui pourra lui donner tort. C'est d'ailleurs cette vision simple mais radicale qui explique le manichéisme que l'on retrouve dans les films. "Le Juge Fayard", inspiré de l'affaire du Juge Renaud, ne fait pas exception à la Règle Boisset, appelons-la comme ça. Ici, il s'agit donc du combat d'un Juge partant d'un simple braquage d'une station essence et qui va remonter beaucoup plus loin que ça. Face à lui, des procureurs corrompus, une police corrompue, la présence d'élus et des notables. Comme toujours chez Boisset, le message manque de nuances, mais quelle importance ? Au moins, on comprend les rouages même si nous, spectateurs, et avec beaucoup d'amertume, sommes éternellement condamnés à constater qu'hier comme aujourd'hui, ces affaires sont toujours restées insolubles. Et puis, ça ne fait pas de mal de garder en mémoire que la France a aussi connu ses années de plomb, bien qu'elles n'aient jamais atteint les proportions que l'on a pu observer en Italie.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    34 abonnés 2 334 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    C'est une histoire courue d'avance, une variante du pot de terre contre le pot de fer qui confronte un "petit" juge (dont la modestie est symbolisée de façon un peu démagogique par son véhicule personnel, une 4L) à une mouvance criminelle de truands et de notables forte de complicités politiques autant que de la frilosité de hauts fonctionnaires de la justice et de la police.
    Entre intigue policière et pamphlet, Yves Boisset réalise un film solide, volontier manichéen et caricatural en raison de certains poncifs (ainsi la hiérarchie judiciaire timorée et aux ordres). Un banal braquage instruit par le juge Fayard (Patrick Dewaere volontaire et intègre) conduit ce dernier à découvrir un panier de crabes, spoiler: une mafia hétéroclite regroupant des petits voyous, des membres du SAC (nommément cité), des anciens de l'OAS, des élus et des industriels corrompus. Rien moins!

    Dewaere, avec son tempérament de feu, est le porte-parole tout désigné d'un cinéaste fidèle à lui-même, accusateur dénonçant non pas tant le crime que les collusions et la corruption qui minent la société, etouffent la justice. Le juge Fayard mène l'enquête avec conviction -et avec le soutien de son alter ego policier Philippe Léotard- dans un récit animé et plutôt habile dans sa démonstration (l'interprétation d'ensemble est brillante) même si le film de Boisset, dans ce registre, parait inférieur aux meilleurs films politico-judiciaires italiens des années 60-70, à la façon d'un Francisco Rosi, auxquels on peut le rattacher.
    Topaze87
    Topaze87

    8 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2023
    Un excellent film de Yves Boisset à la frontière entre politique et policier. Patrick Dewaere y est fabuleux en juge casse-cou entouré de solides seconds rôles.
    ClashDoherty
    ClashDoherty

    228 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2023
    Un des meilleurs films du regretté Patrick Dewaere, qui campe ici un jeune juge d'instruction inflexible, tenace et intègre qui va se retrouver au beau milieu d'une affaire entremêlant pègre et politique, au risque de sa vie, mais prêt à tout pour faire éclater la vérité. Yves Boisset réalise ici un polar politique d'une grande réussite, avec un casting très réussi (Auclair, Aurore Clément, Léotard...). Un excellent représentant de ce genre de productions à la Costa-Gavras.
    pirotte o
    pirotte o

    44 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 février 2023
    Un juge incorruptible aux méthodes qui détonnent en proie à la corruption généralisée de la justice, du monde politique, de conflits d'intérêts mêlant notables, anciens barbouzes et petites mains
    Une enquête menée tambour battant, un casting somptueux, des dialogues forts de sens
    Sosa
    Sosa

    9 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 décembre 2022
    Quand on suit lejuge dans sa vie ou l'enquête c'est prenant, quand ce sont les malfrats et leurs méfaits beaucoups moins, à revoir, probablement.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    3 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2021
    Ce film est inspiré par l'assassinat du juge François Renaud survenu à Lyon en juillet 1975. Ce polar d’Yves Boisset sorti deux ans après les faits, est d’une farouche efficacité. *Le Juge Fayard dit "Le Sheriff"* est fort car dénonciateur d'un pouvoir Français peu démocratique durant les années 70. On a affaire à un basculement concret où d'un simple braquage de station service on passe à une affaire d’Etat très compromettante et qui atterrit dans les mains du jeune et ambitieux juge Fayard qui découvre que les truands en question sont membres du SAC (Service d’Action Civique). Dès lors, Boisset dévoile un système prétendument démocratique, qui en réalité est trempé par la violence et la corruption, tout en mettant en avant la complicité de certains politiciens. Concernant Dewaere, malgré la pression permanente que subit son personnage, il trouve une fois de plus un rôle lui collant parfaitement à la peau et correspondant impeccablement à son jeu d'acteur fougueux et impétueux.
    DanDan
    DanDan

    83 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2021
    Bon film de Yves Boisset..avec un Patrick Dewaere efficace en juge Fayard d'instruction sans concessions..bonne note pour Philippe Leotard en flic et Jean Bouise en magistrat..
    Film parfois a pris un coup de vieux 1977..mais à voir quand même...pour les CX et Renault 8...
    Shephard69
    Shephard69

    330 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2020
    A travers le portrait de son personnage central, un juge intransigeant et indomptable abattu dans de mystérieuses circonstances, un polar qui rappelle énormément "La French" avec Jean Dujardin et Gilles Lellouche mais qui se différencie de ce dernier par une tonalité plus revendicatrice, plus politique et moins tournée vers l'action. Un long-métrage coup de poing qui dénonce la corruption d'un système judiciaire français de plus sclérosé par les manoeuvres politiques et par ses liens troubles avec le Service d'Action CIvique, un groupuscule obscur et influent. Une mise en scène qui a pas mal vieilli mais qui reste suffisamment attractive pour maintenir le spectateur attentif malgré quelques longueurs un peu pénibles, un propos ouvertement orienté et engagé vers la gauche socialiste. Pas toujours fin dans son analyse mais une réflexion intéressante.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    Un juge d’instruction incorruptible, audacieux et obstiné (notre regretté Patrick Dewaere), aidé d’un inspecteur de Police intègre (feu son grand pote François Léotard), suite à l’enquête d’un simple braquage de station-service, engrène une investigation de plus en plus compromettante engageant d’anciens militaires, industriels, maffieux, hauts fonctionnaires et responsables politiques. Au-delà des violences et des difficultés des recherches, ils devront surtout lutter contre les pressions, intimidations, jeux d’influence et menaces les plus redoutables, celles de la clique complice siégeant dans les hauts milieux de la société Française de 1976 (au générique, et non 77 comme on voit écrit partout). Incarnés entre autres par Michel Auclair, Jean-Marc Thibault, Aurore Clément, Jean Bouise, Roland Blanche, et même un tout jeune Bernard Giraudeau, l’aventure rappelle avec plaisir une saison cinématographique révolue.
    Clairement engagé à «gauche» par ses très nombreuses références, de ce film émergeront des soupirs indulgents et presque nostalgiques d’une époque naïve où la pouvoir ne pouvait être qu’à «droite», l’espoir des vertus dans l’éternelle opposition, et où la dualité entre les deux avait encore un sens. Y apparaissent aussi surréalistes les méthodes policières, les conditions de braquage, les énormités investigatrices, les conditions de sécurité publiques, armées ou bancaires. Inspiré du meurtre du juge Renaud en 1975, ce film se veut un pamphlet sociétal de son époque, précurseur d’un esprit qui osait dénoncer la malfaisance maffieuse dans des hautes sphères du pouvoir, sous l’accueil mitigé d’un public pas aussi désabusé qu’aujourd’hui.
    Mais au-delà de ces décalages de près d’un demi-siècle, la mise en scène, sujets, enjeux et équations de cette société corrompue bénéficient d’une intemporalité parfaitement applicable à tous temps. Il en va de même en ce qui concerne l’hypocrisie classique de toute une caste professionnelle, en l’occurrence ici le syndicat de la magistrature, aidant, encourageant, tout en jouant la bienséance et en se cachant prudemment derrière le héros qui en a où je pense et qui fera tout le sale boulot à leur place.
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