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    Le Juge Fayard dit le shériff
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    Arnaut croco
    Arnaut croco

    10 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2018
    La French en 10 fois mieux. Patrick Dewaere est impeccable en juge fougueux que son idéalisme conduira à sa perte. Marcel Bozzuffi est en quelque sorte le personnage de brute qui amène les actions spectaculaires dans le film qui flirte avec le film d'action. La scène du braquage dans le tunnel du périphérique est digne de Heat ! Les magouilles politico-mafieuses sont bien entortillées et en même temps faciles à comprendre. Boisset met en garde sur les milices politiques qui surtout à son époque ont fait bien du mal. Un très bon film.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    86 abonnés 1 741 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2018
    Un polar politique 70's à la française. Pas toujours simple niveau scénario. Après la mise en scène de Boisset est comme toujours super efficace et Deweare est bon dans la rigueur et la simplicité.Bref sympa à défaut d'être quand même pas inoubliable.
    dougray
    dougray

    237 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2017
    Un film signé Yves Boisset, c’est la promesse d’une attaque en règle des dérives politiciennes de la société des années 70, où rode encore le spectre de la Guerre d’Algérie, où la Gauche n’a pas encore pris le pouvoir et où les mouvements contestataires avaient le vent en poupe, après avoir été longtemps étouffés dans la France Gaullienne. Pur produit de son époque, Boisset ? Un peu sans doute mais ce serait oublier un peu vite que le talent à part du réalisateur, qui lui a permis de faire accepter le manque de subtilité de ces partis-pris. Car, soyons clairs : dans les films de Boisset, on trouve souvent d’un côté les gentils (la plupart du temps, les travailleurs, les pauvres, les immigrés…) et de l’autre, les méchants (les patrons, les politiciens, les militaires…) sans qu’il ne s’encombre de beaucoup de nuances. Boisset est un homme de Gauche affirmé et entend le revendiquer dans cette France giscardienne (comme dans celle de Pompidou avant lui) et dénonçant les injustices et l’oppression des faibles par les puissants. Mais, une fois encore, là où bon nombre d’autres metteurs en scène partageant sa sensibilité politique nous gonflent à grand coups de films austères, lents et moralisateurs, Boisset a compris que son message serait beaucoup plus efficace dans un écrin de qualité. Et il faut bien admettre que ses films épatent souvent par la qualité de leur mise en scène, le soin apporté aux dialogues et la richesse époustouflante de leur casting. Qui, aujourd’hui, peut se vanter de faire des films aussi politisés et risqués (les menaces de morts sur le tournage étaient légions chez Boisset) avec des acteurs aussi prestigieux ? L’époque a changé, certes mais il faut bien admettre que Boisset, aussi bourrin et orienté qu’il ait pu être, manque au cinéma français… Avec "Le Juge Fayard dit le Sheriff", il ne renie aucun de ses préceptes puisqu’il nous raconte, deux à peine après les faits, l’assassinat du Juge Renaud (qui date de 75) et dénonce les circonstances éminemment politiques de cet assassinat en prenant le soin de dissimuler le moins possible l’identité des protagonistes. On retrouve, ainsi, le gang des Lyonnais (rebaptisé le gang des stéphanois), le ministre Chalandon (devenu ici le député Chalabert), le financement occulte des partis politiques et le SAC qui, quant à lui, est clairement désigné. Le film est immédiatement ancré dans une réalité qui n’a pas manqué de provoquer un certain malaise lors de sa sortie et qui lui confère, aujourd’hui, une aura unique. Le propos du ce "Juge Fayard" est, d’ailleurs éminemment polémique et ne manquera pas de donner des sueurs froides aux spectateurs d’aujourd’hui sur les mœurs de la société des années 70 (ou, plus précisément, sur l’impunité dont bénéficiait certains à une époque où les médias et Internet n’avait pas leur mot à dire). Boisset ne se contente pas de faire dans la dénonciation bête et méchante puisqu’il n’oublie pas d’aérer le récit par des moments plus légers (grâce aux méthodes atypiques du juge et à des dialogues payants) et qu’i s’autorise des séquences d’action intéressantes qui viennent rythmer le film. II a, également su soigner ses personnages, aidés, il est vrai, par des acteurs d’exception. Patrick Dewaere, évidemment, campe un juge justicier époustouflant et démontre, une fois encore, que l’acteur était capable de transcender n’importe quel rôle par sa jeu intense et sa capacité à aller à l’encontre des attentes du public. Son juge n’est pas un chevalier blanc mais un personnage avec son passé, ses convictions et ses défauts qui, de surcroît, est envoyé au feu par son syndicat (une des grandes idées du film ou, à tout le moins, une des plus subtiles tant elle rétablit un certain équilibre dans le manichéisme ambiant). Les seconds rôles sont tout aussi incroyables, de l’épatant Philippe Léotard en archétype du flic cool à l’incroyable Jacques Spiesser en collègue pressant, en passant par une galerie de salauds mémorables (Michel Auclair, Marcel Bozzufi, Daniel Ivernel, Jean Turlier, Jean-Marc Thibaud…) et de gueules de cinéma (Jean Bouise, Henri Garcin…). Seule le rôle d’Aurore Clément m’a laissé un peu dubitatif. Je peux comprendre l’intérêt de mettre en couple le Juge rouge avec une prof libertaire qui critique toute forme de répression (et, donc, ce qu’il représente), ce qui permet de nourrir le personnage et de ne pas le mettre sur un piédestal. Mais, pour autant, j’ai trouvé qu’elle été beaucoup trop perchée par moment, voire outrageusement cabotine (voir sa réaction à la mort de son lapin). "Le Juge Fayard dit le Sheriff" souffre, tout de même, d’un certain nombre de défauts. Tout d’abord, le dernier quart n’est pas forcément à la hauteur des trois premiers, notamment sur le plan de l’intensité. II est vrai que c’est souvent l’écueil de ces films dont on connait la fin (forcément tragique) mais force est de constater que le rythme se perd un peu à mesure que le dénouement approche. J’ai, également, trouvé que la scène finale spoiler: (où tous les pourris de l‘histoire se retrouve réunis, tout sourire, après la mort du Juge)
    était franchement trop caricaturale pour convaincre totalement. Ce côté spoiler: "grand complot des élites corrompus contre le petit peuple honnête"
    est, certes, la quintessence du cinéma de Boisset (et son charme aujourd’hui) mais, il reste, également, sa limite. Sans être un chef d’œuvre absolu, Le Juge Fayard dit le Sheriff reste un film rare et, à ce titre, doit être vu… ne serait-ce que pour éveiller des vocations quant à ce genre de cinéma tombé en désuétude.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 février 2016
    Découvrant Patrick Dewaere pour pratiquement la première fois, l'ayant à peine vu dans Pas de Problème de George Lautner, je n'ai pu qu'être agréablement surpris par sa personne. Il campe superbement son personnage de juge zélé qui se retrouve sur un dossier plus que délicat de crime organisé mêlé à des affaires politiques qui tient en halène jusque au bout car ce dossier se voit grossir au fur et à mesure que le film se déroule. Le réalisateur, Yves Boisset, le dit lui-même, il ne voit pas Patrick Dewaere jouer un personnage, il le voit vivre un personnage spoiler: et Je fus plus que touché par la fin tragique du Juge Fayard pour qui je n'avais qu'affection en revanche je fus quelque peu frustré de ne pas savoir ce qu'allait advenir du dossier pour lequel Fayard s'est battu jusqu'au bout.
    Un film remarquable assurément.
    Mephiless s.
    Mephiless s.

    62 abonnés 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2016
    Avec Patrick Dewaere incarnant le juge Fayard, on ne pouvait avoir qu'un bon film! Et bien le pari n'est pas manqué puisqu'Yves boisset frappe fort, une fois de plus. Ce film policier, somme toute classique, est une dénonciation du système judiciaire et de ses défauts. La mise en scène est plutôt bonne et certaines scènes sont vraiment prenantes!
    pierrre s.
    pierrre s.

    425 abonnés 3 302 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 octobre 2024
    Un film convaincant qui s'appuie sur un scénario solide et de très bons acteurs. Le message manque tout de même de subtilité.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 septembre 2015
    Pas du grand cinéma, mais un bon polar politique "de gauche" assez typique des années 70. Assez bien fichu, notamment au niveau du rythme très rentre-dedans. Boisset touille les arrières-cuisines de la V e république post-gaullienne, et ce n'est pas très joli. Interprétation énergique de Dewaere et rassemblement d'acteurs à trogne pour les seconds rôles : Jean Bouise, Michel Auclair, Philippe Léotard, Marcel Bozzuffi, Jean-Marc Bory, Henri Garcin, Roland Blanche, Yves Afonso...
    yannick R.
    yannick R.

    106 abonnés 966 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2015
    Excellent film avec son juge rouge qui rentre dans le lard d'une société de notables corrompus qui se couvrent les uns des autres. Rien n'a changé. Et en plus il y a du sentiment.
    Gourmetdefilms
    Gourmetdefilms

    59 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2015
    Je ne sais pas ce que vaudrait ce film sans Patrick Dewaere. Un film policier dont le thème et l'idée de dénoncer les magouilles politico-mafieuse sont louables, mais c'est un peu juste dans la forme. La concubine du juge Fayard est vraiment "chelou" (je n'ai jamais vu ça!), et le scénario lui est un peu mal dégrossi. Aussi ça fait toujours plaisir de voir Philippe Léotard même s'il n'a pas un rôle important ni sensationnel. Bref un film correct tiré vers le haut par Patrick Dewaere qui ne peut pas non plus faire des miracles.
    elbandito
    elbandito

    343 abonnés 963 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2015
    Inspiré par l’affaire du juge Renaud, premier magistrat assassiné en France depuis la fin de l’occupation, Yves Boisset fait scandale à l’époque. Son film sera sujet à polémique et lui-même sera menacé. Campé par un Patrick Dewaere propre sur lui, idéaliste, obstiné et engagé, le juge Fayard est un film politique doublé d’une enquête policière incriminant des notables de province, des membres du SAC et leurs liens étroits avec le gang des Lyonnais. On suit donc toutes les phases de cette enquête avec passion, à travers la complexité des rapports humains, en observant l'évolution des relations entre ce juge, sa hiérarchie et la police, c'est à dire du soutien qu'il reçoit, jusqu'à son isolement complet quand ses méthodes et ses résultats deviennent tout à coup gênants aux entournures. Et la fin tragique que l’on connaît…
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2014
    Durant deux décennies, Yves Boisset a été le poil à gratter du cinéma français ayant eu plusieurs fois maille à partir avec la censure qui sévissait encore allègrement dans les années 1970. "L'attentat" suivi de "R.A.S" puis de "Dupont Lajoie" dénonçant sous différents angles la position très ambigüe du pouvoir politique face à l'Algérie ont très rapidement classé le réalisateur dans la catégorie des trublions gauchisants auxquels il ne fallait pas donner un trop grand porte-voix. L'assassinat du juge Renaud le 3 juillet 1975, sorte de robin des bois du barreau aux méthodes peu orthodoxes ne pouvait donc pas le laisser indifférent. Aidé de Claude Veillot son fidèle scénariste il s'attaque à une biographie filmée qui sera l'occasion pour Boisset qui sent bien que les choses sont sur le point de basculer sur le plan politique, de dénoncer en vrac tous les corps constitués. Humaniste engagé et sincère, Boisset entend apporter son écot au réveil des consciences. Son engagement militant donne à son film vu plus de trente après sa sortie une tonalité manichéenne un peu naïve. Il faut dire qu'à l'époque la gauche n'a encore jamais exercé le pouvoir sous la Vème république ce qui explique sans doute l'envie d'enfoncer sérieusement le clou qui a saisi Yves Boisset pressé d'en finir. Depuis on a malheureusement pu constater que la corruption via le mélange incestueux entre monde des affaires, monde politique et même parfois milieu était une dérive presque fatale. Boisset comme beaucoup a du ranger ses illusions au placard. Il n'empêche que le casting de premier choix réuni par le réalisateur allant de Daniel Ivernel à Jean Bouise en passant pas Roland Blanche, Michel Auclair ou Marcel Bozzuffi donne une fière allure au film porté par un Patrick Dewaere en grande forme, forcément en symbiose avec ce juge qui avait fait sienne la maxime du général Foch prononcée lors de la bataille de la Marne "Ma droite est enfoncée, ma gauche cède , tout va bien; j'attaque !". Il faut le voir avec son assistante à ses trousses sur les marches du palais de justice redoubler d'ardeur devant les bâtons qu'on lui plante dans les roues. Yves Boisset n'a jamais trop pratiqué l'escarmouche mais avançait sabre au clair, ce qui malheureusement ancre un peu trop quelques-uns de ses films dans leur époque. Au-delà de Patrick Dewaere toujours émouvant on a aussi le plaisir de revoir Philippe Léotard autre gueule cassée du cinéma français qui nous rappelle ici qu'il était un sacré bon acteur.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 327 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Ah Yves Boisset ! Jusqu’à présent je ne lui connaissais qu’un film (que je chéris pourtant), j’ai nommé « Dupont Lajoie ». Avec ce « juge Fayard » je retrouve cette réalisation sobre mais réfléchie, bien montée et surtout très dynamique du type. Derrière la cause et les fracas de l’affaire véridique de l’assassinat du juge Renaud et du gang des Lyonnais, il y a quand-même un véritable savoir-faire dans l’écriture, dans les mises en abîme et surtout dans la construction de cette atmosphère crue d’oppression que moi j’adore. Alors certes, en fin de compte ça reste un polar assez classique mêlé à un thriller politique qui tire parfois un peu trop sur la corde du plaidoyer et du « tous des salauds », mais bon, l’un dans l’autre, quand je pèse le pour et le contre, que je regarde ce qu’ont été capables de livrer les Dewaere / Bouise / Bozzuffi et consorts sous la caméra de l’ami Boisset, je me dis quand même que j’ai là un beau petit morceau du cinéma policier français qui régale bien…
    flushroyal
    flushroyal

    32 abonnés 910 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2014
    Yves Boisset traite ici courageusement de la corruption dans les hautes sphères politiques et judiciaires, courageusement car les faits réels dont le film s'inspire était particulièrement récent à la sortie du film ( Ce ne fut pas toujours le cas dans le cinéma français) et met en cause des organismes de manières particulièrement explicite. Le traitement est ainsi à l'image de son personnage, le juge Fayard, qui ne prenait pas de gants. Le film n'est ainsi pas une reconstitution et est une vrai proposition de cinéma avec un parti clairement pris et engagé, quitte à décevoir ceux qui aiment les nuances. Si je peux parfois en faire partie, le sujet en question est tellement révoltant que ce traitement très vif ne m'a pas dérangé. Le personnage du juge n'est pas pour autant érigé en héros et on montre ses méthodes parfois limites et son caractère parfois excessif voire brutal. Le talent de Patrick Dewaere fait le reste pour camper ce juge qui n'en était pas moins un homme courageux dont on peut être admiratif. L'enquête policière tient en haleine et contient des montées d'intensité prenantes. Comme on pouvait si attendre, les institutions sont particulièrement malmenés et l'ampleur de la malversation et l'extension de ses membres fait frémir. Quelques dialogues illustrent très bien l'impuissance de l'homme seul face à tout un système qui se déclare pourtant juste et égalitaire. L'histoire se déroule ainsi sans concession jusqu'au final glaçant. Alors certes, le propos sur la corruption n'est pas plus féroce que dans d'autres fims avec cette thématique. ( Il est tout de même important de souligner que le film a été en partie censuré à sa sortie !) Ce film reste toutefois un indispensable pour ne pas oublier que la corruption n'est pas seulement hors de nos frontières. Un film qui incite à être lucide sur le système politique et judiciaire.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2014
    De l’action à la réflexion, Yves Boisset marquait en son temps un genre cinématographique qui aujourd’hui n’a malheureusement plus cours. Celui du film coup de poing, engagé, militant, dénonçant les abus d’un pouvoir sans partage. On pourra lui reprocher son manichéisme, il est patent que les relations troubles, et très étroites, entre les pouvoirs de justice, de police et les politiciens liés aux industriels (la milice patronale a quand même disparu) faisaient alors office de code de conduite d’une certaine société. Patrick Dewaere dans le rôle-titre est tout simplement à sa place.
    Avis bonus
    Une très belle et instructive rencontre entre le réalisateur et l'ancien procureur Eric de Montgolfier
    Pour en savoir plus
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2014
    Super bien ce film avec son juge rouge qui rentre dans le lard d'une société de notables corrompus qui se couvrent les uns les autres. Rien n'a changé. Et en plus il y a du sentiment.
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