Ah, le mariage et son carcan d’habitudes et de devoirs machinaux, tout un symbole ! Parfois on se lasse d’une activité, d’un plat, d’une musique, d’un programme télé ou d’une personne. Cela se fait avec le temps, à l’usure, la fois de trop qui fait sauter la couscoussière. Lorsque l’une de ces fâcheries survient au sein même de son mariage, on cherche ensemble des solutions, un terrain d’entente. Mais il arrive que tout nous lasse, même la personne, SURTOUT la personne !! Exemple concret de cet architecte lèche botte, enragé de cyclisme et encré jusqu’au coup dans une routine égoïste. Le mec se la joue carriériste, mais partisan du moindre effort au sein de son couple. Le vélo, le vélo, il n’y a que ça qui compte. Je plains celui qui se reconnaitrait à travers ce tableau. Si l’épouse est aussi charmante et serviable qu’un bidon d’huile, je dirai pourquoi pas. Mais nous parlons là d’une femme aimante, intentionnée, patiente, tolérante, charmante, et bordel de mer*de canon à mort !! Sophie Marceau mec ! Comment un pareil loser a pu réussir l’exploit de garder cette crème de femme à ces côtés pendant dix pu*tain d’années ?! What !! Ca crève les yeux qu’elle s’ennuie, qu’elle rêve de spontanéité, de changement, de folie. Mais les œillères sont énormes ! Le gus n’en fait qu’à sa tête et ne comprend même pas ce qui lui arrive lorsqu’elle s’enfuie dans les bras d’un autre. C’est à ce moment là que tout bascule, notamment pour la crédibilité de cette gentille comédie. On ne croit pas une seconde à cette nouvelle union fraichement moulée par le hasard. On croit encore moins à l’invraisemblable amitié unissant comme cul et chemise le mari et l’amant. Et je ne parle pas de cette fin sortie du cul, aussi prévisible qu’improbable. Plus lumineuse que jamais, Sophie Marceau sauve à elle seule cette romance gentillette par son personnage de femme frustrée qui hésite entre fidélité et passion amoureuse. La vie quoi… 3/5