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inspecteur morvandieu
37 abonnés
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2,0
Publiée le 8 mai 2024
Ici, comme dans tous ses films, Gérard Oury associe une action mouvementée à la comédie. A la cavale dejà animée de Martial Gaulard, condamné à mort en suspens, et de son avocat Duroc, s'ajoute l'agitation de Mai 68 dont les évènements servent de cadre au sujet. Cependant, dans sa hantise du temps mort, Oury met en scène sans beaucoup de rigueur, et le réalisateur semble trop peu soucieux de vraisemblance, tout au moins de subtilités. Il en résulte des gags téléphonés et parfois puérils, comme en témoigne l'interprétation excessive de Pierre Richard. Reste la relation entre l'avocat farfelu et son client, un mauvais garçon dont on devine bien que la condamnation fait suite à une plaidoirie malheureuse du premier. L'association des deux peronnages est classique, au cinéma en général comme chez Oury (Bourvil et de Funès) relevant du contraste et de l'opposition de styles entre deux personnages. Victor Lanoux, en évadé débrouillard et peu scrupuleux, flanqué de son avocat intègre qui prétend lui obtenir la grace présidentielle, forme avec Pierre Richard un couple mal assorti donc comique. Le duo, auquel on peut ajouter le couple de bourgeois apeuré par les évènements de Mai, composé par Jean-Pierre Darras et Yvonne Gaudeau, constitue le principal intérêt du film.
Le duo Pierre Richard Victor Lanoux fonctionne bien. La comédie est drôle et rythme. La carapate n est pas le meilleur film de Gérard Oury mais reste quand même un bon film
Film bien réussi avec des décors soigneusement choisis et préparés. (On se croît vraiment en mai '68). Une fois de plus, on voit un Pierre Richard ultrasouple au meilleur de sa forme qui court, tombe, glisse et se relève. Très bonne interprétation de Viktor dans son rôle du condamné à mort. Seul critique : le manque de profondeur des personnages. Les conversations me semblent aussi limité au minimum. Néanmoins, très bon film.
Après Le Corniaud (1965) et La Grande Vadrouille (1966), Gérard Oury revient au road movie en forme de cavale, avec un nouveau duo pour remplacer De Funès-Bourvil : Pierre Richard-Victor Lanoux.
Hélas, les comparaisons s’arrêtent là entre les deux chefs d’oeuvre du réalisateur et cette Carapate. En effet, le jeu des interprètes est caricatural, voire imbuvable, et les gags sont prévisibles et grossiers, loin de la finesse et du burlesque des deux films précédents, voire de La Folie des Grandeurs (1971) ou des Aventures de Rabbi Jacob (1973).
L’ensemble est incohérent, grotesque et mal joué. Un bide.
Encore un grand film de Gérard Oury qui, sous couvert de génie comique, assène ses quatre vérités à la France de 1968.
Des bourgeois aux "gamins de riches", en passant par les nouveaux riches, le monde rural et ouvrier et les fonctionnaires, tout le monde en prend pour son grade dans l'hilarité générale.
Pierre Richard en avocat idéaliste, Victor Lanoux en baroudeur forçat finalement plus doux que dur, Raymond Bussières en père de l'avocat idéaliste qui fait vivre les valeurs de la résistance française, ainsi que le reste de la distribution, sont tous exceptionnels dans leurs rôles, qu'ils incarnent à la perfection, donnant au film son cœur et son âme.
Le tout lié avec une tendresse qui achève de faire de cette "Carapate" une œuvre majeure de plus dans la filmographie du maître de la comédie française.
Un navet a la mise en scène exécrable, au scénario débile et à des gauloiseries d'un autre temps. Le jeu d'acteurs est forcé au maximum et l'aventure comique de ces 2 évadés tourne finalement au ridicule. Au secours !
Très bonne livrée pour Gérard Oury. Film d'aventures comiques avec en arrière-plan la tragédie de Mai 1968. Pierre Richard est bon, mais semble un peu contraint. Comme beaucoup de films de Gérard Oury, c'est un film d'aventure avec des éléments comiques. Éléments comiques portés par Pierre Richard pour les solos, mais aussi pour les situations. Où Pierre Richard n'est qu'un des éléments parmi tant d'autres. C'est peut-être cela qui doit le contraindre. Victor Lanoux est parfait, et s’accommode des interactions avec Pierre Richard, les contraignants à cohabiter pendant ces aventures, pour un buddy movie à la française. Prélude à la franchise Gérard Depardieu-Pierre Richard que développera peu de temps après Francis Veber avec sa trilogie (La Chèvre - 1981 -, Les Compères - 1983 -, Les Fugitifs - 1986-) et d'autres de ses propres films. Le film contient même des éléments paillards lors de la séquence de la ferme ou lors du strip-tease de Katia Tchenko. Nous pouvons noter aussi de très bonnes scènes pour Jean-Pierre Darras et Yvonne Gaudeau, riches qui fuient la France pour se réfugier en Suisse, ce qui donne des scènes très réussies.
Bonne petite comédie comme on en faisait dans les années 70/80. C'est divertissant, c'est frais, cela repose la tête. Le scénario surfe admirablement sur les événements de mai 68, et tout devient crédible. Seul ombre au tableau : une belle Rolls-Royce disparait dans les flammes. A voir par les amateurs de comédie un peu typé course-poursuite.
4 561 abonnés
18 103 critiques
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4,0
Publiée le 1 novembre 2021
Le titre du film La Carapate n'est pas en fait un mot français correct mais il est dérivé du verbe se carapater qui signifie faire une escapade une virée ou une aventure. Dans ce film Pierre Richard joue l'avocat d'un criminel violent qui a été condamné à mort et à qui il rend visite à la prison de Lyon. L'époque se situe en mai 1968 alors que de nombreuses émeutes entre étudiants et ouvriers ont lieu dans plusieurs grandes villes de France. Pendant la visite les choses tournent mal il y a une émeute où les prisonniers s'échappent et notre criminel violent joué par Victor Lanoux s'échappe en prenant Pierre Richard en otage. L'histoire du film couvre leur escapade de Lyon à Paris via Dijon et Auxerre et culmine dans les rues déchirées par la guerre du centre de Paris. Gérard Oury est un réalisateur supérieur et bien qu'il ait produit de bien meilleurs films comme Le Corniaud ou Rabbi Jacob c'est toujours un plaisir de regarder ce film alors que nos deux héros se dirigent vers Paris. En fait ce film est une satire de tous les personnages de la France de l'époque comme les étudiants révoltés, les CRS et la police, les riches Français pensant que c'était la fin du monde et essayant de fuir le pays avec leurs richesses cachées dans leurs voitures comme personnifié par le couple du très aimé Jean-Pierre Darras et de sa femme. Le grand Raymond Bussières l'un des plus drôles de tous joue le rôle du père de Pierre Richard et il s'amuse comme un fou à glisser sur les rampes d'escalier de son immeuble d'habitation...
Une bonne partie de rigolade avec le duo Richard/ Lanoux qui fonctionne à merveille dans cette comédie sous la période triste de Mai 68 . Oury en fait une partie d'humour. Certe les clichés ne manquent pas. J'ai adoré le passage avec Claude Brosset
Quelle déception. Gérard Oury a réalisé beaucoup mieux avec Pierre Richard dans "Le coup du parapluie". On s'ennuie. Ce n'est pas drole. Pourtant, les moyens financiers sont là et le scénario est inventif. Mais pour cette rare fois pour le réalisateur, la mayonnaise ne prend pas. Même Pierre Richard n'est pas convaincant.
Gérard Oury a réalisé plusieurs fleurons du cinéma comique français (« La grande vadrouille », « La folie des grandeurs », « Les aventures de Rabbi Jacob », etc.), mais il nous a aussi laissé quelques navets, dont ce film sorti en 1978. Si l’on pouvait rire à une époque avec ce genre de comédie, cela semble aujourd’hui complètement surréaliste. Pierre Richard et Victor Lanoux nous embarquent dans une cavale sans fin, mais devant tant de lourdeur, ils peinent à nous extorquer le moindre sourire. Bref, un résultat pathétique.
Comédie bon enfant de Gérard Oury pas la meilleure! Mais gentille de 1978 dans le contexte de Mai 1968 et les révoltes étudiantes..Premier film de Pierre Richard avec le réalisateur Gérard Oury..on voit qu'ils s'entendent bien..Pierre Richard retrouve son compère du cabaret Victor Lanoux qui nous fait dans son rôle de malfrat évadé du pré Depardieu... Le film se laisse voir quelques scènes marrantes surtout dans la première partie..
J'ai revu ce film avec beaucoup de plaisir, de très bons dialogues. Quand ils ont piquè la Rolls, et s'habillent, ils ont le choix de vêtements luxueux et se disent ==> - Vous avez vraiment des gouts de nouveau riches ! - heu, j'ai seulement des gouts d'ancien pauvre ! Génial !
Très bonne comédie. Gérard Oury adapte très bien l'ambiance de mai 68. Le duo Lanoux-Richard fonctionne très bien. Et en plus ce film fait voyager dans plusieurs paysages (Bourgogne, Beaujolais...). Une réussite.