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Lepouceducoin
23 abonnés
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2,0
Publiée le 22 août 2014
Il ne fallait pas grand chose pour faire un film à l'époque...on est dans la veine de tous les films avec le maladroit Pierre Richard, avec des gags assez grossiers et des situations complètement ubuesques, sur fond de mai 1968. Le film est un peu longué sur la fin mais ça passe le temps. A noter la présence en haut de l'affiche du bon vieux Louis la Brocante, très bon dans ce rôle de voyou grande gueule...
Cette comédie rythmée est vraiment drôle. Victor Lanoux est excellent en gangster brutal et gouailleur. Il entraîne dans sa fuite son avocat interprété par Pierre Richard, l’éternel distrait. Leur cavale est ponctuée de rencontres mouvementées (l’actrice Katia Tchenko dont le strip-tease est à l’origine d’un carambolage monstre ; la belle, l’amant et le cocu dans la ferme ; les riches qui fuient Paris vers la Suisse à bord de leur Rolls remplie de lingots d’or ; la rencontre avec le Général De Gaulle dans les toilettes etc.). Sur fond de révolution, mai 68 oblige, les gags se ramassent à la pelle. Le couple de riches interprété par Jean-pierre Darras qui n'arrête pas de trépigner sur place avec son petit chien en laisse et Yves Gaudeau (« Vous pouvez faire la queue comme tout le monde ! » - « Mais nous ne sommes pas tout le monde ! ») forment un autre duo irrésistible. J’adore la scène avenue Foch où la bourgeoise, le sac de la rançon à la main sur un trottoir, est prise pour une prostituée par un client en voiture ; ou lorsqu’elle et son mari sont entraînés par des manifestants dans une ronde autour de leur Rolls en feu. J’ai retrouvé ici la qualité des précédentes réalisations de Gérard Oury. Impossible donc de résister aux gags du couple Richard/Lanoux comme à ceux du couple De Funès/Bourvil en son temps. Les duos mal assortis restent une valeur sûre du cinéma français. Et celui-ci fait partie du haut du panier.
Bon il faut quand même admettre que c'est une sacrée bouffonade. Une course-poursuite sans fin avec de multiples rebondissements assez niais et le pompon est quand même l'histoire de la rolls et le couple qui la poursuit. C'est pas terrible.
Pierre Richard est quand même un mec foutrement extraordinaire. En effet, je crois que c’est le seul avocat qui se retrouve en slibard dans le couloir d’une prison, qui se voit accusé d’être l’instigateur d’une mutinerie et qui par dessus le marché, se retrouve entraîné dans une cavale par son client. « La Carapate », comédie populaire signée par l’un des « maîtres » du genre, en la personne de Gérard Oury, est un divertissement vaudevillesque pour le moins sympathique. L’histoire est basée sur deux personnages aux caractères diamétralement opposés: l’un est un avocat gauchiste (façon péjorative de dire communiste) conformiste comme c’est pas permis. L’autre est un bandit qui dit merde à la loi. En clair, nous avons là, la recette du Buddy-movie dont Francis Veber se fera spécialiste. Franchement, on se marre souvent. Certaines trouvailles au niveau du scénario sont astucieuses. La scène avec le couple de fermiers m’a littéralement plié en deux. Et comme d’habitude, toutes les tuiles du monde tombent sur le nez de Pierre Richard. Puis à partir de la dernière demie-heure, le soufflet retombe subitement. La panne d’inspiration est sèche. Puis Oury introduit, des scènes de conflits entre manifestants et condés (ouais le film se passe en mai 68). Tout cela sent le remplissage à plein nez. Côté acteurs, ça tient la route. Notre ami Pierrot est fidèle à lui-même. Victor Lanoux n’est jamais aussi bon que lorsqu’il joue les gros bras. Et Raymond Bussières est savoureux en vieille tête de lard grossière. Le seul truc que l’on peut regretter, c’est que ce film bien franchouillard soit trahi par la perte d’inspiration soudaine de son réalisateur et de sa scénariste.
La carapate comédie sympathique et hilarante de Gérard oury . C'est l'histoire de jean Philippe Duroc ( pierre richard ) un avocat qui se rend en prison pour rendre visite a son client martial gaulard ( Victor lanoux ) condamner a mort pour un meurtre qu'il nie avoir commis . Une mutinerie éclate dans la prison et martial en profite pour s'échapper entraînant avec lui son pauvre avocat jean Philippe dans une véritable cavale ou ils vont vivre une série de mésaventures hilarantes ... Gerard oury signe une comédie sympathique et très hilarante .le scénario est classique mais efficace celui d'un détenu qui va embarquer son pauvre avocat dans une cavale mouvementer ou ils vont vivre des mésaventures hilarantes . Le casting est excellent avec un duo Victor lanoux / pierre richard qui fonctionne a merveille . Un duo que tout oppose et qui fait des étincelles pour notre plus grand plaisir en nous offrant une pléiade de situations cocasse et répliques hilarantes . Victor lanoux est excellent dans le rôle de martial se prisonnier en cavale qui va entraîner avec lui son avocat jean Philippe incarner a merveille par l'hilarant pierre richard . Les seconds rôles sont également très bon . Une comédie trépidante et rythmer remplit de répliques drôles et de gags hilarants ( la voiture avec le fauteuil modifier , pierre richard recouvert de sauce tomate qui fait croire qu'il est blesser et qui se fait embarquer par les crs , les mésaventures des deux riches qui tente par tout les moyens de retrouver leur rolls remplit de lingot d'or voler par Victor lanoux ) . Le contexte du film qui se déroule lors des affrontements de mai 68 est originale et donne une saveur et une ambiance particulière a cette comédie . On passe un très bon moment .
Les acteurs sont bons et globalement c'est sympa à regarder même si ça n'atteint pas le niveau de rabbi Jacob, du corniaud ou de la grande vadrouille. Le scenario n'est pas toujours très crédible avec notamment plus d'un recours à "des nichons" ou à "de la cuisse", des mimiques de Pierre Richard qui malgré leur qualité ne sont pas je trouve très appropriées, de même que la relation amoureuse accessoire avec "l'asiatique" me parait plutôt pompeuse et superflue. Mais bon globalement c'est une cavale animée et distrayante menée par Oury dans l'esprit "comédie franchouillarde" de l'époque, et ça j'aime bien.
Les cas appâtent. Le duo Pierre Richard et Victor Lanoux est plaisant, surtout Lanoux qui me fait bien rire dans ses rôles d'homme dur à cuir. Un est avocat et l'autre prisonnier qui s'échappe après une mutinerie dans la prison. Deux hommes, deux cas qui vont se suivre pour une grande échappée. Un Gérard Oury assez honnête avec des petits bémols, la scène ou Lanoux met du jus de tomate en remplacement de sang sur Pierre Richard pour la simulation d'un accident spoiler: les flics se rendent même pas compte de l'arnaque , ou encore une autre scène spoiler: Lanoux braque une banque avec un faux flingue s'échappe, se fait tirer dessus et il cherche à tirer lui aussi . Vers la fin c'est pas terrible, les émeutes en 68, on sent le meublage, surtout que 10 ans (année de la sortie du film), après mai 68, il fallait encore reconstituer les barricades en studio, ça se voit, ce qui donne la senteur plateau film TV.
Un condamné à mort s'échappe de prison et prend la fuite avec son avocat. Pierre Richard très drôle se retrouve confronté à un Victor Lanoux toujours aussi monolithique. Les références à mai 68 sont souvent ridicules, faussement naïves et véritablement niaises. C'est agréable à regarder, mais il y a quelques longueurs.
Dans la carapate Gérard Oury reforme le duo Pierre Richard, Victor Lanoux puisque Patrick Dewaere s'est rétracté après avoir signé son contrat l’engageant sur le film. N'arrivant pas à s'imaginer dans ce rôle comique il préféra jeter l'éponge à quelques semaines du tournage,ce qui lui couta cher,il dut enchainer les tournages pour se renflouer. Le duo comique Richard, Lanoux fonctionne très bien, la carapate est un bon divertissement possédant son lot de scènes hilarantes.
Cette cavale à travers la France de 68, et de sa révolution (sociale du moins) est un grand moment de comédie. Pas toujours très fin, mais au combien plaisant!
Même si La Carapate ne tient pas la comparaison avec les précédentes comédies de Gérard Oury ( La Grande Vadrouille, Rabbi Jacob, Le Corniaud), ce film est tellement bien rythmé qu'on ne voit pas les 2 heures passer.C'est drôle, sans être non plus hilarant, et Pierre Richard y est fidèle à lui-même. Petit point noir: Pierre Richard fait vite oublier Victor Lanoux,transparent et en-deça de ce qu'on pouvait espérer de lui.
Aprés avoir signé toutes meilleures comédies française ("Le Corniaud", "La Grande Vadrouille", "La Folie des Grandeurs", "Les Aventures de Rabbi Jacob" et "Le Cerveau"), et en se montrant un peu moins ambitieux et plus léger Gérard Oury concocte l'une des comédies les plus agréable et divertissante qu'il m'a été donné de voir en signant "La Carapate", un road-movie mouvementé doté de gags savoureux et d'un trés bon duo d'acteurs qui réunit cette fois Pierre Richard-Victor Lanoux. Au travers des situations rocambolesques dans lequel nos 2 héros se retrouve, sur fond de mai 68, on se ballade à travers la Françe, dans de magnifiques paysages campagnards, on se régale à chaque instant, on ne s'ennuie pas une minute, tout est minitieusement réglée, la mécanique bien rodé, bien huilé, c'est trés trés rytmées, efficace, jamais lourd, jamais vulgaire, bref de la trés bonne comédie française comme on en fait plus de nos jours et surement l'un de mes Pierre Richard préférés. Je m'en lasse pas.
Un road-movie mouvementé doté de gags savoureux et d'un bon duo d'acteurs, mais qui présente quelques signes d'essoufflement de la part de Gérard Oury ("La Grande Vadrouille" ou "Rabbi Jacob").