Le réalisateur Christian Philibert déclare au sujet de son film, qu'il a voulu faire "une comédie citoyenne...un divertissement sur l'inégalité de traitement devant la justice. Davantage que le racisme, la corruption ou l'individualisme, c'est le manque de conscience professionnelle que j'ai voulu dénoncer... D'un côté on a un Momo fumeur de joints pas tout à fait "repenti", qui cherche à s'intégrer par le travail, de l'autre deux petits patrons quasi mafieux qui ne s'intéressent qu'à leur compte en banque et n'ont rien à faire de la sécurité de leurs clients. Qui mérite le plus d'aller en prison ?
Christian Philibert s'est inspiré de sa propre expérience : il a voulu se faire installer le chauffage à gaz mais est tombé sur des escrocs avec qui il est en procès depuis trois ans. Il a eu l'idée de partir de cette anecdote pour créer les personnages des frères Gutti. L'un des experts venus constater les dégâts s'était exclamé : "Travail d'arabe", une expression raciste qu'il a repris comme titre.
La distribution comprend des acteurs professionnels et des amateurs comme Mohammed Metina qui tient le rôle principal du film.
Après Les Quatre Saisons d'Espigoule (1999), Travail d'arabe est le deuxième long métrage de Christian Philibert.