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    Giorgino
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    3,3
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    105 critiques spectateurs

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    philippe dugard
    philippe dugard

    1 abonné 55 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    juste après le concert de Mylène Farmer du 1er octobre , j'ai décidé de visionner en blu ray le film "Giorgino" que j'ai raté en 1994.J'aime l'univers de Mylène , et ses clips qui sont de mini films très intenses en émotions.Laurent Boutonnat a participé directement à placer Mylène tout en haut du podium des stars.
    Mais grosse déception durant le visionnage.
    Un long , très long clip de 3h , froid, vide, quelque fois malsain.Des acteurs sous exploités comme Louise Fletcher, Jean-Pierre Aumont. Monsieur Boutonnat a pensé qu'un clip de 3h fascinerait autant qu'un clip de 8mns.
    Non il manque l'histoire, trop sommaire , survolée. Ces 12 enfants noyés et puis ??? Quand aux acteurs principaux ; Jeff Dahlgren beau, jeune mais peu expressif, voire dépressif. Enfin Mylène.....que dire. Certes il faut se replacer 30 ans dans le passé , ou Mylène s'amuse avec les codes de bonne conduite.Mais c'est souvent excessif, malsain.
    Tout cela pour dire OUI pour cet univers sombre et triste mais NON pas 3h car à la fin du film il vous faut du lexomil ou une corde.
    trop lent, trop triste,trop caricatural (les Carmen Cru de voisines) trop malsain( les aliénés, la scène d'amour,la tétée...)
    un loupé , ça peut arriver.
    Henry Jones Jr.
    Henry Jones Jr.

    23 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 novembre 2024
    Voilà un film dont je n'avais jamais entendu parler avant l'annonce de sa sortie en blu-ray dans cette somptueuse édition de chez Potemkine.

    Que dire. Il est inconcevable qu'un film comme Giorgino ait pu faire un four à sa sortie. Il est inconcevable qu'un film comme Giorgino soit tombé aussi rapidement dans l'oubli le plus total. Il est inconcevable qu'un film comme Giorgino sorte aussi tard dans une édition physique à sa hauteur.

    La poésie et le macabre se mêlent avec maestria dans ce qui devient instantanément l'un de mes films préférés. Une expérience unique et viscérale où absolument tout est parfait.
    Comment ne pas rester bouche bée devant ces plans, cette photographie, les notes de cette bande originale, ces décors couverts de neige. Le charisme de son interprète principal y est pour beaucoup, Jeff Dahlgren, jamais vu un homme aussi beau à l'écran. Tous nos sens sont épris par la beauté de l'ensemble et ces 3h passent à la vitesse du vent.
    Cette séquence dans les bas fonds d'un asile éclairée à la torche et où l'odeur pestilentielle arrive jusque dans nos narines restera à jamais gravée dans ma mémoire, tout comme ces longues balades nocturnes au bruit du vent et au cris des loups au lointain. Jamais la nuit n'a été aussi belle que dans Giorgino.

    Un voyage mélancolique, énigmatique, mystique, symbolique, sensoriel, humain, plein de grâce et de ravissement, mais surtout un très grand film; l'aboutissement d'une vie de cinéphile dont le but était de trouver l’œuvre parfaite.
    Régis C
    Régis C

    15 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 novembre 2024
    Ce film sans queue ni tête, mal joué, mal écrit, c’est 3h de purge, pénible et assez ridicule. Grandiloquent et pompeux.
    loangarcia
    loangarcia

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 octobre 2024
    Giorgino est une pépite du cinéma contemporain. Un film mal-aimé devenu un chef d’œuvre avec une Mylène Farmer actrice, à couper le souffle. 30 ans plus tard, ce film confirme sa trajectoire. Reconnu principalement aux yeux, des fans, de façon constructive, ce film est d’une narration folle, capté par des images et une esthétique qui n’égale en rien avec certains films de l’an 2000, 2010, ou 2020… Giorgino est à applaudir, et reconnaît enfin le succès profondément talentueux du réalisateur, producteur, scénariste, compositeur : M. Laurent BOUTONNAT. Respect.
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    10 abonnés 270 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2023
    Ce film est à la fois un chef-d'œuvre et un navet, et c'est là tout le problème. On ressent bien-sûr l'atmosphère oppressante et mystérieuse, presque fantastique, des clips de Laurent Boutonnat pour Mylène Farmer. C'est indéniable. Boutonnat a d'ailleurs dit dans une interview que "Giorgino" était un conte. Il faut donc le voir comme tel. Au niveau de l'image, de l'ambiance sonore, de la mise en scène, du jeu d'acteurs... c'est impeccable. Par contre, c'est beaucoup trop lent, trop long et trop sombre. C'est un film interminable qui avance beaucoup trop lentement et qui ne raconte pas grand chose. On s'ennuie ferme par moments, et on a envie d'éteindre la TV, du moins pour faire une pause. Car en plus de la lenteur, comme j'ai dit, c'est oppressant. Dommage. Avec 1h de moins, ça aurait été plus rythmé et bien meilleur.
    Ange Beltane
    Ange Beltane

    1 abonné 106 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2022
    Un film lent et extrêmement sombre voir dans le paroxysme du glauque sur certaines scènes. Un film marginal et magistral qui ne pourrait plus être produit aujourd’hui ce qui le rends absolument unique dans l’histoire du cinéma. Malgré son échec commercial Giorgino est un film culte qui nous parle de l’enfance, de la folie, de la perte et de l’amour. Un chef d’œuvre.
    Fabien S.
    Fabien S.

    560 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2021
    Un très beau film de Laurent Boutonnat avec Mylène Farmer , Jeff Dalghren , Jean-Pierre Aumont sur une rencontre amoureuse , sulfureuse et ténébreuse à la fin de la première guerre mondiale.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 484 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    "C'est très beau mais c'est très lent". Voilà, je crois que cette phrase résume plutôt bien ce film réalisé par Laurent Boutonnat et sorti en 1994. Complètement boudé lors de sa sortie et ayant fait un bide monumental, il semble avoir depuis reconquit un certain public et rassemblé une petite communauté de fans non négligeable. Mais je dois personnellement avouer que j'ai passé un très long moment ! C'est l'histoire d'un jeune docteur qui, à la toute fin de la Première Guerre Mondiale, tente de retrouver un groupe d'enfants mais il tombe sur un orphelinat désert se trouvant dans un village aux habitantes hostile. Bon ça ne m'étonne pas trop que nous ayons un scénario comme celui-ci de la part de Boutonnat car, dans les clips qu'il a tourné pour Mylène Farmer, on voyait déjà un certain intérêt envers ce type d'histoires tragiques et mélo-dramatiques dans des décors d'époque et très souvent brumeux. Mais si cela fonctionne très bien dans les clips, et notamment dans "Tristana" qui est magnifique et qui ressemble par ailleurs énormément au film (dans le style visuel du moins), cela fonctionne beaucoup moins au cinéma, surtout quand cela dure trois heures ! On a déjà eu des films de trois heures et même plus d'ailleurs, mais seulement, je trouve qu'ici, il n'y a rien à raconter ! C'est bien beau de voir de belles images mais au bout d'un moment, on aimerait aussi pouvoir se rattacher à une histoire. Une histoire, il y en a une, mais seulement, elle n'est absolument pas assez étoffée pour être étendue sur trois heures, ça aurait pu être bouclé en une heure et demie ! Surtout qu'ici, l'ambiance est très pesante et que c'est réellement lourd pour le spectateur de rentrer dans une histoire aussi pessimiste et sombre que celle-ci ! Dans les clips de Mylène Farmer, ça ne dure qu'entre dix et vingt minutes (et encore pour un clip, c'est énorme, c'est un court-métrage quoi), nous avons donc le temps de profiter à la fois de l'histoire, de la musique, des décors et de l'ambiance, notamment dans l'inoubliable "Pourvu qu'elles soient douces" d'une durée complète de dix-sept minutes, sans se lasser. Ici, c'est honnêtement très dur de rester concentré trois heures sur une histoire qui n'a finalement que très peu d'intérêt. Malgré tout, il est vrai que la photographie est magnifique, le style de Boutonnat est très marqué (surtout lorsqu'il filme sa muse) mais correspond bien à l'ensemble et au ton qu'il veut donner. En ce qui concerne les acteurs, nous avons (le très beau) Jeff Dahlgren, accompagné de Mylène Farmer bien évidemment, dans leur premier rôle au cinéma et ils ne s'en sortent franchement pas mal du tout ! Je me range donc malheureusement du côté de l'avis populaire en ce qui concerne "Giogrino", à savoir que nous avons plus l'impression d'assister à un très long clip de trois heures qu'autre chose.
    MD77
    MD77

    15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    J'ai attendu de voir ce film deux fois avant de me décider à formuler un avis.
    Première fois, à l'occasion de la sortie du DVD : visionnage plein d'attentes liées à ce film à la réputation sulfureuse et "maudite", et admirateur de l'univers clipesque de Boutonnat/Farmer, j'étais en quelque sorte de parti-pris. Je m'attendais à un ratage néanmoins, que j'aurais soutenu avec une belle mauvaise foi, et puis finalement, non, l'impression d'ensemble a été très positive, j'ai passé honnêtement un agréable moment à découvrir ce film déroutant et souvent beau. En bon cinéphile, impossible de ne pas y retrouver des influences aimées, David Lean bien sûr (j'ai beaucoup pensé à Dr Jivago, plus qu'à la fille de Ryan), ou encore Le Miracle des loups de André Hunebelle spoiler: (la fin, magnifique, me fait penser à Rosanna Schiaffino en manteau bleu entourée de loups...)
    ... Bref, ce film a su convoquer en moi un imaginaire agréable et, contrairement à ce que j'ai pu lire un peu partout, le temps ne m'a pas semblé vraiment long. Justement quand on aime le cinéma de Lean, la longueur fait partie du plaisir de l'expérience.
    Second visionnage tout récent : les défauts m'apparaissent plus nettement, au point de faire naître en moi une impression de pénibilité par endroit.
    Quels sont-ils selon moi ? :
    - le symbolisme très lourd et surligné par la mise en scène devient pénible sur tout un film. Là où un clip a besoin de faire mouche rapidement, le cinéma peut se permettre de déployer plus de subtilité. Toutes les obsessions du couple Farmer/Boutonnat sont ici pleinement étalées au point d'en devenir gênantes (les passages à l'asile, longs, lourds, démonstratifs), l'érotisme malsain autour d'une Mylène objet d'anathème et de fascination ( spoiler: la scène, ridicule de l'"allaitement", le passage "baby doll" dans le lit, la scène de "réanimation"/défloration...gênantes plus que troublantes car très mal amenées
    ), l'obsession du blasphème (dans un film qui d'ailleurs ne porte pas franchement sur une quelconque réflexion religieuse, cela semble vraiment gratuit...).
    - des personnages dans l'ensemble inaboutis. A commencer par Catherine, que je trouve vraiment peu intéressante, aucune scène ne parvient à la faire vraiment "vivre" de l'intérieur, elle est présentée à chaque fois comme un objet de fascination, de fait, exactement comme dans les clips, chevelure de feu et cuisse dénudée. Bref, c'est une présence esthétique avant tout. Marie, incarnée par l'excellente Frances Barber, est une sorte de Mrs Danvers caricaturale, qui n'a pas grand chose à défendre dans son personnage au fond. Elle aussi manque d'épaisseur. Les parents Degrâce sont sans relief (et pourtant grand plaisir de revoir Jean-Pierre Aumont !), les femmes du village réduites à la caricature là encore. Les deux seuls personnages qui m'ont touché sont le père Glaise, qui laisse affleurer les doutes de l'homme de foi, et Giorgio Volli, le héros dont la présence fantomatique se suffit à elle-même.
    - justement la caricature est ce qui m'a le plus gêné dans ce visionnage : tous les passages avec les femmes du village, devenues des ribaudes infâmes (perruques de souillons, tétons et culs à l'air, chicots complètement pourris, maquillages outranciers... bref, on est plus proche des Visiteurs que de la Fille de Ryan, même dans le sublime passage du lynchage de Sarah Miles ! ) et déchaînées sont vraiment insistants, pesants, dérangeants, nauséeux même. Idem avec les passages à l'asile, spoiler: le pompon étant la visite du sous-sol, qui lorgne du côté du film de zombie
    ... D'autres fautes de goût émaillent le récit, toujours à cause d'une question de "dosage" qui transforme des passages supposés intenses en pantalonnades ridicules ( spoiler: le baiser de Giorgio à Catherine/Marie/papa Degrâce, la fête à l'auberge, le lynchage de Catherine dans l'église qui devient un "crêpage de chignon" sanglant, au pied de la lettre...
    ). D'ailleurs, niveau caricature, les looks des personnages n'aident pas : les maquillages sont excessifs au possible (j'avais l'impression de regarder un film expressionniste des années 20 parfois), baromètres du degré de réfrigération/souffrance/progression de la mort des personnages, les perruques sont hideuses (la choucroute de Mylène, avec ses ajouts pendouillants est aussi laide que celle de Juliette Binoche dans le Wurthering heights de Peter Kosminski, ce qui n'est pas rien, celles des villageoises... innommables !), la robe en gros velours rouge de Mylène est atroce et tombe comme un rideau (Scarlett portait le rideau avec beaucoup plus de chien !). Deux détails aussi, là encore d'une lourdeur qui désigne l'artifice de cinéma et éteint toute émotion : spoiler: la goutte de lait séché sur les lèvres de Mylène après la tétée qui ne disparaît pas et reste, bien insistante au cas où le spectateur aurait manqué ce sublime détail qui campe le personnage de la femme-enfant (je salue Mylène d'avoir pu dire tout son dialogue presque dignement avec ce "gag" digne de Mary à tout prix !) et aussi le visage sanguinolent de Catherine après son lynchage dans l'église où l'on peut voir que l'hémoglobine était en open bar sur le tournage... Catherine se serait pris un parpaing sur le crâne qu'elle n'aurait pas été autant amochée...
    Là encore, ce côté très visuel, tape-àl'oeil de Boutonnat, fait aussi sa faiblesse ici, dans un long-métrage qui se voudrait subtil. C'est clinquant, mais c'est toc, trop artificiel, trop maquillé, trop choucrouté, trop surligné (la mise en scène aussi utilise des ralentis hérités de l'esthétique du clip... et ce n'est pas franchement réussi). Et c'est une impression ressentie sur tout le film, y compris sur la direction d'acteur (Dupontel...)
    - justement, la direction d'acteur est très inégale. D'excellents acteurs font le taf avec compétence et conviction, et sauvent de nombreuses scènes (Joss Ackland, Frances Barber au premier chef, dans une moindre mesure Jean-Pierre Aumont et Louise Fletcher, qui ont un peu moins à défendre). Les villageoises sont des caricatures de la bêtise et de la méchanceté humaine, mais sans aucune intelligence de leurs personnages, elles en font des tonnes tout le temps, c'est insupportable. J'avais l'impression, par cette disparité de jeu, d'être dans ces mauvais films italiens des années 60/70 (je pense aussitôt à Gran Bollito de Bolognini, qui assume au moins d'être une farce grossière), où des grands acteurs côtoient des cabots infâmes. Restent le couple vedette, là encore, mal assorti selon moi. J'ai été touché par la présence sincère et sensible de Jeff Dalhgren, son physique de jeune premier romantique idéal se teintant de la noirceur d'âme attendue. Belle prestation, surtout pour un premier rôle, qu'il porte avec constance et conviction du début à la fin. Il m'a souvent fait penser au jeune Johnny Depp, et je trouve regrettable qu'il n'ait pas persévéré dans le cinéma. Pour ce qui est de Mylène Farmer, je suis très perplexe. Je ne trouve pas qu'elle transcende son personnage, elle use des tics mis en place dans ses clips (regards vides, bouche pincée, visage de côté, éclats de rire soudains), tout un arsenal de manières qui anesthésient toute authenticité. Elle n'est pas à l'aise du tout, soucieuse de flatter une image glamour en pleine construction (au moins dans Ghostland elle acceptera de remettre en jeu son image, ce qui est tout à son honneur), dans un festival de poses hiératiques soigneusement orchestrées par son mentor. Pourtant quelques beaux moments affleurent, où elle convainc : la colère dans la forêt, la scène d'amour dans les marais (sauf la fin...), l'affrontement avec les villageoises. Mais il est évident qu'elle manque de densité pour incarner un personnage qui se voudrait subtil, intense, dérangeant... et qui s'avère un double maladroit de la persona de la chanteuse. Dommage, vraiment, car l'étrangeté qu'elle dégage est réelle tout comme sa photogénie.

    Alors, avec tous ces défauts, pourquoi trois étoiles ? :
    - parce que ce film recèle des qualités d'atmosphère réelles, avec des plans magnifiques, mettant en valeur des décors de toute beauté. En bref, il y a de la poésie dans ce film, ce qui n'a pas de prix. Pour moi, ce qui fait la force d'un film, ce sont les images qu'il imprime dans nos mémoires. Ce film m'en laisse beaucoup.
    - c'est un film étrange et dérangeant, il est plein d'aspérités, il questionne, il ne laisse pas totalement indemne.
    - c'est un film de cinéphile, qui convoque de nombreuses références cinématographiques ou littéraires qu'il faut posséder pour réussir à pénétrer dans ce maquis. Pour moi, c'est un film qualité européenne des années 60 réalisé trente ans trop tard. La raison de son insuccès vient sans doute de là, plus que de toute autre considération. Pas à la mode, et trop jusqu'au-boutiste.
    - parce qu'il témoigne d'un désir fou de cinéma, fou comme foutraque d'ailleurs, la volonté de tout dire,de tout mettre, ses influences, ses fantasmes, les images de cinéma qui hantent le jeune Boutonnat depuis l'adolescence. C'est vraiment un premier film, avec sa démesure, sa maladresse, mais aussi ce désir de se confronter à ses propres rêves, c'est un film qui respire la jeunesse, l'insolence, quitte à se brûler les ailes. Ce n'est sans doute pas pour rien que les trois protagonistes de ce projet auront tant de mal ensuite à revenir au cinéma.
    johcanal
    johcanal

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2020
    Un synopsis intéressant mais un film trop long, trop lent, quelques scènes pénibles. Esthétiquement joli.
    karpathakis y
    karpathakis y

    24 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 janvier 2020
    J'adore les clips de Laurent Boutonnat et j'adore Mylène Farmer, mais au bout d'une heure j'ai décroché. Trop lent, les clips de Boutonnat sont magnifiques (certains) mais pas pendant une heure. En plus l'histoire n'a pas grand intérêt (pour le peu de temps où j'ai regardé). J'ai vu que le film durait presque trois heures, je n'aurai pas pu résister si longtemps dans du Boutonnat...
    Aeternumdecus
    Aeternumdecus

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2019
    Laurent Boutonnat et Mylène Farmer sont, avant la sortie de ce film, au sommet de leur carrière. En 1991, l'album L'Autre a été un immense succès, porté par l'inoubliable hymne "Désenchantée". Boutonnat et Farmer pensent sûrement qu'il est temps, après les clips, de passer enfin au cinéma. C'est donc ce qu'ils font en proposant le très long métrage "Giorgino". Boutonnat a voulu tout maîtriser. Mais le film lui revient comme un boomerang en pleine figure lors de sa sortie en salles. Il n'attire que très peu de monde. Les critiques sont mauvaises. Après cet échec, rien ne sera plus vraiment comme avant. Boutonnat ne réalisera quasiment plus aucun clip pour Farmer et cette dernière arrondira les angles de son personnage gothique et tourmenté.
    Alors, qu'est ce qui a tant déplu au public dans Giorgino ?
    C'est un film glacial, sombre, gothique, triste. Mais toujours avec cette esthétique magnifique qui caractérise les productions de Boutonnat. Sa manière de filmer est tout aussi sublime. Il nous fait frissonner avec trois fois rien. Certes, le film est long, lent, avec quelques longueurs. Il est facile de décrocher si l'on n'est pas sensible à l'univers et à la poésie de Boutonnat. Finalement, ce film peut être vu comme un clip XXL de Mylène Farmer. On y retrouve tous les ingrédients qui ont fait son succès : la neige, les paysages désolés, les loups, les lieux austères, la religion, la mort, l'amour, la folie, l'enfance, le sexe... L'histoire est belle et touchante. Jeff Dahlgren, qui interprète Giorgino, n'est pas acteur professionnel, et pourtant il est bluffant dans son rôle. Farmer est également très crédible dans son rôle de jeune femme autiste.
    A voir au moins une fois pour vous faire votre propre avis. Et si vous souhaitez voir un film vraiment différent de tout ce qui est fait habituellement, je ne peux que vous le conseiller.
    Thierry D
    Thierry D

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    Je suis fier et attristé de faire partis que des 70000 personnes ayant vu ce film au cinéma
    A Paris sur les Champs-Elysées UGC Georges V
    Un moment intemporel
    J ai fait la queue pour rentrer dans la salle il fesait jour
    Je suis sorti la nuit était tombée je me suis assis sur un banc 1h pour reprendre pied ...
    un film un moment intemporel
    Mathéo Feray
    Mathéo Feray

    11 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2019
    Une réalisation soignée qui pousse l‘esthétique du sinistre à son paroxysme et plonge avec magnificence dans l‘univers de la folie… Si '' Giorgino '' est assurément un film dur, psychotique, parfois long, il mérite d‘être visionné, bien plus au regard du tableau fabuleux qu‘il nous offre que pour l‘histoire en elle-même. Tout, en effet, est une question d‘images et de paysages. Laurent Boutonnat tente par tous les moyens de nous introduire dans son univers fantasmagorique, de nous y habituer, de nous y faire sombrer…. Si le contexte historique est bien réel (la fin de la Première guerre mondiale), le film s‘écarte souvent de tout réalisme pour privilégier une atmosphère de terreur irréaliste, souvent excessive, digne des meilleurs mélodrames gothiques… sans néanmoins être très bavard puisque le silence est l‘une des principales composantes de '' Giorgino ''. Tout passe par la contemplation, l‘attitude muette des personnages face à une situation qui les dépasse… tout transparait par le mystère qui recouvre l‘intrigue originale… Or, c‘est bien la peur née de ce mystère, plus que le mystère lui-même, qui engendre une ambiance terrifiante, caractéristique majeure du film. Naturellement, cela nous amène à évoquer les acteurs. Si Mylène Farmer, l‘affriolante tête d‘affiche, ne s‘en sort pas trop mal, il serait injuste de ne pas saluer la performance de Jeff Dahlgren, guitariste de profession, et celle de Jean-Pierre Aumont, habitué des plateaux de cinéma. Il est finalement surprenant de voir comment Laurent Boutonnat, pouvant compter sur ses seules lubies scénaristiques et une brochette d‘acteurs amateurs (du moins, en majorité), est parvenu à tourner un petit bijou, travaillé, ciselé de fond en comble. Il n‘est guère difficile, en revanche, de comprendre comment le film fut éclipsé, écrasé derrière les succès monumentaux de l‘année 1994 que furent '' La liste de Schindler '', '' Philadelphia '' ou '' Forrest Gump ''… Gageons que '' Giorgino '' sera malgré tout réhabilité tôt ou tard et que le public, enfin, tachera de l‘apprécier à sa juste valeur. Il le mérite bien.
    Willard_S
    Willard_S

    27 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 avril 2019
    Un film qui a subi un échec cuisant à sa sortie conduisant le réalisateur Laurent Boutonnant à en interdire l'accès au public jusqu'en 2007, date de sortie du DVD. Si "Giorgino" a incontestablement des défauts, le lynchage n'est pas pour autant mérité. Laurent Boutonnat est très doué pour installer une atmosphère, travers les images, la musique, parfois malsaine et dérangeante d'ailleurs comme on peut le voir dans le film qu'il a réalisé pour Mylène Farmer, qui est d'ailleurs l'actrice principale du film. Malheureusement, ce qui peut fonctionner sur 20 minutes de clip de fonctionne pas forcément sur trois heures de film, et il faut bien le reconnaître, trois heures devant "Giorgino", c'est long...Le réalisateur va très loin dans le morbide et les détails sordide, à tel point que le film en deviendrait presque parfois involontairement comique (je pense à la scène dans l'auberge où les femmes s'en prennent à Catherine, personnage incarnée par Mylène Farmer ou à la scène dans l'asile). Si l'histoire suscite l'intérêt dans la première partie du film, le réalisateur se perd ensuite dans des digressions qui ne la font plus avancer et perdent le spectateur à tel point qu'il est difficile de regarder le film en une seule fois, l'histoire d'amour entre Giorgio (Jeff Dahlgren) et Catherine prend toute la place de la seconde partie du film au détriment de l'intrigue principale et c'est bien dommage, surtout quand on sait que la version initiale du fil faisait presque 4h20 (elle fut raccourcie à la demande du distributeur). Bref, malgré quelques plans superbe (je pense notamment à la scène où les personnage apprennent la fin de la grande guerre et à cette femme rappelant un tableau de Delacroix), et une musique très réussie, "Giorgino" déçoit avant tout par son scénario, bien mince pour remplir trois heures de métrage...
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