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    Monsieur Hire
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    68 critiques spectateurs

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    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2008
    Sans nul doute le plus beau film de Patrice Leconte. Loin des films poétiques ou sociaux qu'il a pu réaliser, "Monsieur Hire" est une oeuvre qui se veut à la fois sociale, poétique, psychologique et policière, sans jamais pour autant verser dans l'une ou l'autre de ces catégories. Une oeuvre à part donc, illuminée par le talent de Michel Blanc et de Sandrine Bonnaire, et par le génie de Patrice Leconte qui signe ici une pièce maîtresse du cinéma français. Nul besoin de s'étaler trois heures durant, en moins d'une heure vingt (comme avant lui Sacha Guitry savait si bien s'y prendre), le réalisateur de "Ridicule" (son oeuvre la plus aboutie sans doute), montre qu'il est une valeur sûre du cinéma français.
    Lilibreizh
    Lilibreizh

    12 abonnés 209 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2008
    Ce long-métrage est tout simplement magnifique et bouleversant, j'avoue que j'ai eu les larmes aux yeux en le visionnant. En effet, il montre bien que les personnes très effacées comme M. Hire peuvent paraître antipathiques pour certains qui n'hésitent pas à faire de cet homme sans histoire leur bouc émissaire. On s'indigne de plus en plus au fur et à mesure que la vérité (dont peu se doutent) se fait jour. Une excellente analyse psychologique, des plans très corrects, une bande son qui prend aux tripes... Que dire d'autre, sinon que Michel Blanc (à l'instar de ses partenaires) y est tout simplement magistral ?
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 668 abonnés 12 406 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2022
    Après "Tandem" (son chef d'oeuvre), Patrice Leconte nous revient pour le printemps 89 avec un drame ètrange et particulièrement ambigu, d'après un roman du grand Simenon! Ce film, c'est "Monsieur Hire", un remake portè à l'ècran par Julien Duvivier 43 ans plus tôt dans lequel Michel Simon trouvait un de ses plus beaux rôles! Bâtie sur une passion impossible, "Monsieur Hire" montre une histoire d'amour bouleversante entre un voyeur solitaire et sa jolie voisine d'en face! La performance torturèe et sombre de Michel Blanc et celle, plus lumineuse et ènigmatique de Sandrine Bonnaire, donnent à cette oeuvre un côtè pudique et intimiste qu'on attendait pas forcèment de la part du cinèaste des « Bronzès » . Dans un climat pesant se joue ce film d'amour fou avec l'obsèdante musique de Nyman qui colle parfaitement au personnage blafard de Hire! Sans atteindre les sommets de "Panique" (1946), ce remake reste toutefois une nouvelle rèussite de Leconte...
    Tof Benjamin
    Tof Benjamin

    11 abonnés 344 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2007
    Ce film m'a bouleversé, et j'ai eu à l'époque beaucoup de mal à m'en remettre. C'est d'une tristesse profonde, et l'on ressent du début à la fin le mal-être et la mélancolie du personnage, excellement interprêté par Michel Blanc (dans son premier rôle dramatique). La fin est magnifique et fatalement "larmoyante". Dur, très dur, mais beau, très beau.
    Backpacker
    Backpacker

    77 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2014
    Remake très réussi de "Panique" de Julien Duvivier. Atmosphère glaciale avec un effrayant Michel Blanc qui porte plus que bien son nom de famille tant son visage est blême!

    A souligner également l'excellente prestation de Sandrine Bonnaire, manipulatrice et démoniaque, et d'André Wilms, flic carnassier à souhait. Et cette fin déprimante absolument géniale!

    Sans conteste, un des tous meilleurs films de Patrice Leconte, décidément aussi à l'aise dans le registre comique que le drame.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Ce film est excellent, vraiment excellent. Michel Blanc y est vraiment superbe. Monsieur Hire, un homme antipathique au début, bouleversant à la fin. Le scénario est excellent, vraiment excellent, des dialogues d'une grande justesse, et une fin choque!!!
    Bref, un film vraiment excellent, un drame qui fait certainement parti des plus beau du cinéma Français. Excellent!!!
    thierry1384
    thierry1384

    9 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2021
    Le méchant n'est pas celui qu'on crois... Un superbe rôle pour Michel Blanc, bravo. Ce filme est passé complètement inaperçu et pourtant ....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2009
    Patrice Leconte est un grand amateur de films à duos comme le prouvent certains de ses meilleurs films que sont "Tandem", "L'homme du train", "Les spécialistes" ou encore "Confidences trop intimes", c'est donc encore le cas ici avec "Monsieur Hire". Film noir misant en grande partie sur la prestation de ses acteurs, il connu un joli succès avec ses nominations aux Césars et resta comme un des films où Michel Blanc livra une de ses meilleures prestations. Le film est réussi dans le sens où ses acteurs sont excellents dans leurs rôles respectifs, Michel Blanc à contre emploi et Sandrine Bonnaire à plein emploi avec son rôle de femme double, séductrice et complexe (les films de Pialat, "L'équipier" ou "Confidences trop intimes"). Ils jouent tout le long du film sur un fil, montrant et dissimulant subtilement a tour de rôle leur aspect double, leur nature profonde qu'ils cherchent à étouffer. C'est donc un film sur les apparences, un film où l'éclairagiste à dû bien s'amuser tant Leconte s'est appuyé sur la lumière pour décrire l'apparente personnalité des personnages. La supposée personnalité glaciale de Hire est caractérisée par la lumière bleue à l'intérieur de son appartement, la chaleur d'Alice et le désir qu'elle représente par la lumière rouge (aidée par son immeuble rouge) ou encore la lumière blanche présente où l'armure de Hire s'entrouvre. Malgré tout, malgré la courte durée du film, je l'ai trouvé assez bavard et peu aidé par son rythme très calme voire lent. Les dialogues auraient peut être pu être plus envoutants ou alors plus "mis en scènes" pour mieux faire passer la lenteur diégétique du film. Il n'en reste pas moins que l'habile travail du réalisateur et des acteurs conduisent discrètement à l'inversement de l'empathie et la sympathie envers les personnages, en effet on finit par apprécier ce discret personnage et à répugner Alice dans un final assez réussi.
    selenie
    selenie

    6 213 abonnés 6 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 août 2008
    Remake de "Panique" (1946) chef d'oeuvre de Julien Duvivier avec Michel Simon... Déjà pas facile ! Remake honorable mais loin très loin de l'original. Michel Blanc joue remarquablement bien mais son jeu n'est pas assez mystérieux ni assez bizarre. Mais le plus gros défaut reste le scénario. Beaucoup trop flou concernant l'enquête et les personnages secondaires trop oubliés. Pour apprécier le film il faut apprécier le face à face Bonnaire-Blanc et leur relation ambigüe.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    En 1989, Patrice Leconte est solidement installé comme un réalisateur populaire dont l’éclectisme s’est vu reconnu quand il a obtenu un énorme succès national (5,4 millions d’entrées) avec « Les spécialistes » (1985), film d’aventure faisant émerger un duo inédit très charismatique avec Gérard Lanvin et Bernard Giraudeau qui rappelait aux spectateurs nostalgiques celui qu’Alain Delon et Jean-Paul Belmondo avaient formé quinze ans plus tôt dans « Borsalino ». A quarante ans et sept films à son actif, est venu pour lui le moment d’affirmer sa sensibilité en s’éloignant pour un long moment du cinéma purement distractif qui a fait sa renommée. Il va alors révéler sa part intime grâce à trois films successifs qui sont avec « Ridicule » (1996) ses meilleurs. Ce sera tout d’abord « Tandem » qui, offrant un contre-emploi à Gérard Jugnot apparaissant sans sa sempiternelle moustache caractéristique de ses personnages de beaufs velléitaires, scrute la relation d’amitié qui s’installe entre un animateur de radio sur le retour (Jean Rochefort) dont le jeu itinérant va être supprimé et son assistant qui décide de lui cacher la nouvelle. Unanimement salué par la critique « Tandem » amène celle-ci à porter un autre regard sur le réalisateur des « Bronzés ». Vient ensuite « Monsieur Hire », adaptation des « Fiançailles de Monsieur Hire », roman de Georges Simenon et remake de « Panique » (1946) de Julien Duvivier avec Michel Simon que Patrice Leconte avait toujours rêvé de faire sans savoir qu’il était inspiré du roman précité. Philippe Carcassonne et René Cleitman qui avaient déjà produit « Tandem » prennent Leconte au mot et achètent les droits du roman. Le projet est en route sur lequel Patrice Leconte va vouloir imprimer sa marque tout en se rapprochant davantage de l’intrigue initiale. Coluche qui aurait sans doute été le premier choix de Leconte n’est plus là et le cheminement se fait rapidement jusqu’à Michel Blanc avec lequel cinq films se sont déjà réalisés et qui l’aide souvent pour l’écriture des scénarios. L’acteur dont l’image comique est fortement ancrée dans le public hésite à endosser un rôle si peu bavard. L’enthousiasme de Leconte prend le dessus. Sandrine Bonnaire qui impressionne déjà par l’étendue et la qualité de sa filmographie semble une évidence. Film sur l’incommunicabilité, la frustration, la solitude, l’inaptitude au bonheur mais aussi sur la manipulation, « Monsieur Hire » dont l’intrigue exhale une atmosphère de suspense ouatée, relève quelque part de l’exercice de style esthétique de haute volée. Patrice Leconte qui travaille une nouvelle fois avec le chef opérateur Denis Lenoir (« Tandem ») après avoir hésité pour filmer en noir et blanc met tout en œuvre pour livrer une esthétique d’ensemble qui immerge le spectateur dans l’univers mental corseté de ce tailleur qui lorsque le commissaire (André Wilms) enquêtant sur un meurtre commis dans le quartier lui affirme : « Les gens ne vous aiment pas », répond : « C’est vrai que les gens ne m’aiment pas mais je ne les aime pas non plus ». Dès cette entame est livrée une partie du drame sans issue de Monsieur Hire qui pourtant croira un moment entrevoir chez la jeune femme qu’il observe derrière sa fenêtre celle qui pourra lui offrir tout ce qui jusqu’alors est resté hors de sa portée. Pour illustrer son propos, Leconte filme ses deux acteurs au plus près dans des poses souvent extatiques pour Monsieur Hire plusieurs fois sur le point de défaillir devant la sensualité d’Alice qui le submerge. Le film à dessein très statique est formidablement rythmé par la musique répétitive de Michael Nyman qui à la demande du réalisateur a accommodé un court extrait d’un quatuor de Brahms exprimant la fascination de Hire n’arrivant plus à s’arracher de sa fenêtre. Michel Blanc dont la grâce androgyne du visage est mise en avant par le cinéaste devient troublant d’une beauté inattendue parvenant à s’extirper de son masque de souffrance grâce à l’amour qui commence à envahir Monsieur Hire. Le miroir que lui renvoie une Sandrine Bonnaire étincelante du mélange si particulier de candeur, d’assurance et de sensualité qu’elle dégage, fait entrer Hire dans une rêverie dont on redoute avec lui qu’elle ne soit qu’éphémère. Film sans doute difficile d’accès par ses partis pris narratifs et esthétiques, « Monsieur Hire » peut être rapproché dans son aboutissement esthétique de l’adaptation du « Tour d’écrou » d’Henry James que fera en 2001 Alejandro Amenabar. On notera pour les cinéphiles amoureux du cinéma de Wilhelm Friedrich Murnau, l’allusion délicate à son « Nosferatu » (1926) quand le visage blafard et fantomatique de Hire derrière sa fenêtre surprend une Alicia terrifiée, comprenant que deux yeux intrusifs la scrutent depuis longtemps. Comme quoi même les réalisateurs de comédies sont capables d’en appeler aux maîtres du cinéma muet. Il faudra bien convenir un jour que Patrice Leconte a été l’un des plus grands cinéastes des années 1980 à 2005, ses films résistant mieux à l’épreuve du temps que ceux d’un Bertrand Blier dont une partie de l’œuvre paraît désormais datée.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 avril 2021
    Dans la carrière de Patrice Leconte, il y a eu les Bronzés. Il y a eu ensuite Tandem, premier changement de registre en 1987. Et puis il y a eu Monsieur Hire, en 1989, qui confirmait des aspirations plus dramatiques et prouvait un bel éclectisme. Plus de 40 ans après Julien Duvivier (Panique, 1946, avec Michel Simon), il adaptait Les Fiançailles de monsieur Hire, de Georges Simenon, dont il tirait ce film court, dense, infiniment noir et triste. C’est moins l’intrigue policière qui l’a intéressé ici que le portrait du personnage central, monsieur Hire (misanthrope, voyeur, à la fois antipathique et touchant), et l’ambiguïté de sa relation avec Alice, l’objet de toutes ses attentions. Alice, jeune femme sensuelle et intelligente, évoluant entre répulsion, fascination, manipulation… Cette relation, bancale et trouble, est orchestrée dans un style qui épouse le profil de monsieur Hire, sa raideur, son faciès blême : précision froide, lumière blanche. Michel Blanc, déjà surprenant dans Tenue de soirée, de Bertrand Blier, l’est encore plus dans ce film. Le feu sous la glace. Impeccable. Il forme avec Sandrine Bonnaire, au naturel désarmant, un duo mémorable.
    ygor parizel
    ygor parizel

    239 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2012
    Ce film vogue entre polar typique de Simenon et le drame amoureux de bonne tenue. Mais le point fort de ce long-métrage c'est les interprétations de Michel Blanc et Sandrine Bonnaire (et leurs personnages très bien écrit). La mise en scène est sobre et classe. Par contre le thème musical qui revient sans cesse est excessivement énervant.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2015
    Un Michel Blanc a contre courant. Un homme solitaire et renfermé qui veut découvrir l'amour et qui est pret a beaucoup de sacrifices.
    brianpatrick
    brianpatrick

    83 abonnés 1 608 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2007
    Michel Blanc sérieux comme ce n’est pas permis. Une belle tragédie, un beau psychodrame. Un très bon film français.
    Monsieur_Patate
    Monsieur_Patate

    15 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    Ce film est excellent, vraiment excellent. Michel Blanc y est vraiment superbe. Monsieur Hire, un homme antipathique au début, bouleversant à la fin. Le scénario est excellent, vraiment excellent, des dialogues d'une grande justesse, et une fin choque!!! Bref, un film vraiment excellent, un drame qui fait certainement parti des plus beau du cinéma Français.
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