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DaeHanMinGuk
184 abonnés
2 272 critiques
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3,0
Publiée le 19 janvier 2017
Un film très poétique et une image souvent très belle. Les 3 histoires s'enchaînent bien mais celle du couple qui marche à l'infini est vraiment lassante. Par contre, l'histoire de la dame qui attend chaque jour son amoureux sur le banc du parc avec son en-cas est une très belle illustration de ce que peut être la fidélité dans les sentiments. Globalement, pour les 3 histoires, les sentiments montrés par le film sont très purs, incroyablement beaux et se passent presque toujours de paroles, comme ce fut le cas aussi de « Locataires », le film coréen de Kim Ki-Duk sorti en 2005 au Cinéma. Malheureusement, « Dolls » est trop lent et long et ces nombreuses baisses de rythme font chuter le plaisir éprouvé par le spectateur. Je préfère le Takeshi Kitano scénariste-réalisateur-acteur dans ses films de yakusa (par exemple, dans l'excellent « Aniki, Mon Frère » (Brother, 2000)) au Takeshi Kitano scénariste-réalisateur de comédies romantiques dramatiques comme celle-ci.
L'alchimie de ce film est parfaite. Des histoire d'amour tragiques comme des minis contes, une magnifique esthétique très japonaise, un rapport très étroit à la nature dans l'image, un rythme lent qui accentue la poésie et une musique qui magnifie le tout sans l’écraser. Ce film mêle parfaitement la beauté au tragique ce qui rend le visionnage très léger. Une très belle catharsis.
Sublime film qui transcende chaque pensée et chaque action. Le rythme doux et pensé est majestueux. Les histoires sont superbes et la musique incroyable.
A l'instar de "Hana-bi", Takeshi Kitano livre là un superbe film rempli d'une lente poésie contemplative. Une œuvre très émouvante, qui fait du bien à la tête, douce, délicate qui tranche singulièrement avec ses films de yakuzas.
Film tout à fait intriguant, les passages s'enchainent avec subtilité, obligeant alors le spectateur à rester concentré durant tout le film afin d'interprêter au mieux l'oeuvre. Plus que simplement traiter le thème de l'amour, Kitano aborde ceux de la solitude, du remords ou de l'engagement, ...Bien que basé sur le spectacle théatrale japonais Bunraku, Dolls tend vers une certaine universalité, parlant au néophytes comme aux amateurs. On retient qu'à travers l'errance de chacun des personnages, Kitano propose des plans éblouissants, allant des cerisiers en fleurs aux montagnes enneigées, le tout orchestré par Joe Hisaishi. Dolls est la rencontre de plusieurs destins presque mêlés entre eux, des héros torturés, chacun poursuivant un chemin sinistre et magnifique à la fois, dont l'itinéraire vacille entre rêverie et réalité.
Un film-poème en même temps qu'un film-errance. Il y a quelque chose de troublant dans ces petits récits désenchantés qui se croisent sans jamais vraiment se rencontrer - comme une humanité vidée de sa substance, trop certaine de sa nature tragique.
Kitano délivre un film poétique s'inspirant du théâtre de marionnettes traditionnel japonais le "bunraku". "Dolls" se compose de trois histoires d'amours distinctes. La nature et plus particulièrement les saisons occupent aussi une place centrale dans cette oeuvre. Auteur reconnu pour ses polars violents et mélancoliques, le réalisateur japonais réussit parfaitement cette incursion, à priori risqué, dans la poésie.
Dolls de Takeshi Kitano. 3 histoires. Très différent de ce que fait Kitano d'habitude, peut-être le plus poétique de tous ses films. Et le petit lien entre chaque histoire pour ne pas perdre le fil ;)
"Dolls" regroupe trois histoires tragico-romantiques dans lesquelles l'amour tient la place principale. Kitano sait jouer avec les magnifiques musiques de Joe Hisaishi et la beauté des paysages pour insuffler une de la poésie à son oeuvre. On se laisse agréablement porter par la douceur du rythme et le style contemplatif du réalisateur japonais. A ne pas rater !!!!!!
Une oeuvre poétique très froide de Kitano, il procure pour certains spectateurs une difficulté réelle pour qu'ils puissent prendre tout le plaisir. Trois histoires d'amour inspirées d'un spectacle de poupées du théâtre Bunraku. Soit vous connaissez un peu ou énormément cette univers, soit vous découvrez pour la première fois. Le tout donne une impression platonique, peu de texte, vous pouvez vous dire quelques minutes après le début du film que vous faites du surplace et il vous endors, et pour ne pas pour vous sauver, il faut dire ce qui est, plus cela va vers la fin et plus la réalisation, le visuel s'alourdit, ce qui vous assommera définitivement à moins que vous ayez décrocher avant. Pourtant Dolls contient de fortes subtilités. La partie qui concerne une Idol J-pop est celle que j'apprécie le plus.
Beau film, mélancolique et pudique, «Dolls» n'en demeure pas moins une semi-réussite pour son réalisateur Takeshi Kitano. La faute à un formalisme froid, à un scénario qui se traîne malgré de bonnes idées, et à des acteurs qui peinent à nous émouvoir. Conçu autour de trois histoires, le film évolue en passant régulièrement de l'une à l'autre par l'intermédiaire de ses personnages et d'une thématique commune : l'amour sacrifié ou perdu. La première commence avec un couple de « mendiants enchaînés », puis la deuxième continue avec un vieux yakuza retrouvant le temps d'un instant son amour de jeunesse, et la troisième évoque la convalescence d'une ex-star de la chanson qu'un de ses plus grands fans vient visiter. Personnellement c'est cette dernière qui m'a le plus touché, davantage déroutante et originale que les deux autres, déjà plus convenues. Malheureusement les trois histoires souffrent d'un manque d'approfondissement, et la relative superficialité de leur approche peine à être compensée par une esthétique certes jolie mais trop conventionnelle. Les jeunes acteurs sont pour la plupart assez inexpressifs et la façon dont sont traitées leurs relations tient un peu trop souvent du cliché sur les couples « torturés » et hantés par la mort qu'on retrouve dans les romans à l'eau de rose pour adolescents. Déception donc pour le premier film de Kitano que je découvre, même s'il s'agit d'un long métrage d'une qualité certaine. [1/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Il y a du travail de fond et de forme, mais également une tristesse infinie tout au long du film, préparez les mouchoirs et les remontants. Pas un Kitano majeur, en ce qui me concerne.
Une connaissance du spectacle de poupées dont sont inspirées ces 3 histoires d'amour me parait nécessaire à la compréhension de ce film dont la réalisation contemplative de Beat Takeshi est de toute beauté...
Hystérique de la zapette, passez votre chemin. C'est plus que lent, plus que désincarné, carrément chiant.. La photo n'est pas vraiment belle en fait (contrairement aux costumes), mais très réfléchie et contemporaine. La musique un peu trop synthé, mais assez belle. Cependant, puisqu'il faut quand même respecter le travail d'un créatif quand il existe, il y a un seul message dans ce film, et il est porté à l'écran de manière à prendre conscience de l'hypocrisie de l'art cinématographique. Sur la douleur des vrais sentiments, impossibles ou suicidaires dans le monde réel. Et ce n'est pas l'histoire Cantat / Trintignant qui va nous faire penser le contraire, hélas ... L'intention était excellente, mais il n'était peut-être pas nécessaire de l'exprimer aussi hermétiquement, ce n'est qu'un avis d'occidental... On sent dans ce film les limites de la mondialisation, comme dans "Stupeurs et tremblements", certaines cultures sont impénétrables.