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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
C'est beau et lent comme un amour regretté. Pas un film pour les amateurs de Stallone. Juste une petite perle de sentiments, de nostalgie. Une déclaration d'amour à tous ceux qui ont aimé.
Un film magnifique, trois histoires d'amours touchantes qui se croisent dans des décors superbes, une musique si bien intégrée qu'elle semble faire partie de l'image même. Une véritable poésie visuelle.
Seul bémol: passez votre chemin si vous aimez l'action, le film en est totalement dénué.
Le premier quart d'heure, on hésite à sortir de la salle. Le symbolisme est exaspérant, le film semble tourner en rond, en vain... Et puis, lentement, avec les deux autres histoires d'amour, Kitano gagne son pari : le film devient une horrible chanson triste, on admire ces amoureux capables de sortir de la société, mais qui ont tout perdu à cause de leur peur... A voir, mais pas un samedi soir, et seul, sans personne à côté pour vous perturber...
Un film humble et poétique. En un mot grandiose. Tout y est pensé, tout s'y répond, tout s'y mélange : l'amertume, l'amour, la gloire, l'amour et le désespoir... comme dans un conte qui finit mal mais où les sentiments sont éternels.
2 étoiles pour l'esthétique du film. Par contre, que c'est LENT, mais LENT! Si l'histoire tient finalement la route, on a du mal à savoir où l'on va pendant tout le film: vous me direz ça change de bon nombre d'oeuvres, OK mais faut s'accrocher, les liens entre les différents récits étant quand même ténus. Ceux concerant le Yakuza, et la star et son fan, sont cependant parvenus à m'accrocher.
C'est un film fou. Du cinéma en liberté, enfantin dans le sens créateur du terme, sans limites. S'y côtoient dans un mélange foutraque des moments de poésie fulgurants – la quête silencieuse et poignante d'une innocence perdue – et la trivialité de notre époque – vedette fabriquée pour le profit de l'industrie, musique sirupeuse, clichés de roman-photo. Etranges étrangers ! Laissez votre raison à la porte de la salle de cinéma et larguez les amarres pour partir à la rencontre d'un cinéma Autre. Quand il se tait, DOLLS atteint l'ineffable, l'universel, l'intime. Certaines scènes peuvent laisser quelque peu perplexe, mais d'autres déposent dans votre imaginaire des traces sublimes.
Takeshi Kitano fait encore une fois preuve d'une grande sobriété dans sa façon de mettre en scène ces 3 histoires d'amour. La vanité, précédant les remords, de l'homme plongeant la femme dans la solitude et la folie. La qualité première de ce film, évoluant au rythme des 4 saisons, hormis de sublimes costumes et une musique de Joe Hisaishi en accord parfait avec le scénario, est de nous faire découvrir ces histoires, mais de ne pas nous plonger dans un mélodrame à l'épilogue socio- psychologique outrancier...
Sur un rythme lent, Kitano nous propose des variations autour de l'amour qui épousent celles des saisons. Un film très beau et émouvant qui offre des moments de pure poésie "kitanesque". Selon moi son meilleur film depuis Hana-bi.
Si vous cherchez un film violent, de règlement de compte entre yak', bref l'idée que la plupart se font des films de Kitano, passez votre chemin.
J'y suis allé en sachant à quoi m'attendre, et, je dois avouer que je suis plutôt attristé par le résultat de la réalisation...
C'est beau, c'est magnifiquement bien filmer (très belle mise en scène des 4 saisons), c'est tendre(les histoires passionnelles sont assez émouvantes)... mais c'est surtout méga lent (et sur la fin ca vire au chiantisme absolu)...
Ce n'est pas parce qu'on a une scène d'un quart d'heure sur deux amants se tenant par la main, attachés par une corde, marchant dans un paysage froid et dénué de décors, sans musique ni dialogue, qu'il faut crier au chef d'oeuvre. Car si la lenteur est justifiable dans des films de ce genre, "faut pas pousser mémé dans les orties".
Quelle prétention de croire que parce qu'on s'appelle Kitano (et c'est peu dire que j'ai de l'admiration pour ce réalisateur), qu'on a un film un tant soit peu original, qu'on pose un rythme très lent, le spectateur va se laisser berner (quoique d'après les autres critiques on pourrait le croire).
Contrairement à certains je n'ai pas peur de critiquer négativement cette "oeuvre". On pourra toujours me reprocher de ne rien comprendre au cinéma de Kitano, de n'aimer que la violence, de n'être pas assez "aware" à la poésie et à la sensibilité se dégageant du film: je le clame haut et fort, ce film est un des moins bons de Kitano.
C'est simple : à côté de moi, y'avait un mec qui dormait, pendant que son voisin cramait clope sur clope. Et pourtant je suis sorti du ciné absolument bouleversé. Je crois qu'un commentaire serait complètement inutile, car subjectif - aussi je me contenterai de donner mon avis personnel : ce film est merveilleux, extraordinaire, surpuissant, traumatisant. Il FAUT le voir. Cela dit, je puis comprendre que tout le monde n'aime pas...
Du grand Kitano. Un film grand en émotion, toute la beauté, la puissance, et la violence sont de l'amour dans ce film... Une BO de Joe Hisaishi toujours aussi belle, et à la hauteur des images. Encore bravo.