Dolls
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Tedy
Tedy

266 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 17 juillet 2011
Un Kitano très moyen, peut-être le moins bon de la carrière de ce génie.
benoitparis
benoitparis

122 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 mars 2011
Un style très curieux, lent, suspendu et presque mutique. Le film est très romantique et illustre le thème du bonheur amoureux irrémédiablement détruit par la pression sociale. Le symbolisme, la stylisation, ont souvent quelque chose de trop appuyé, voire de puéril (y compris, paradoxalement, en usant de l‘ellipse). Les vues de la nature sont superbes, avec une esthétique très japonaise. Malgré les défauts formels il est difficile de ne pas être pris par la mélancolie poignante distillée jusqu’au bout. Derrière le drame romantique, il y a aussi sans doute une lecture politique à faire : « Dolls » est un film de l’après miracle économique nippon, du marasme et du désenchantement, et ses personnages sont broyés par les obligations de la réussite sociale.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 15 février 2011
Dolls est traversé par deux mouvements intérieurs, l’un terrestre et intelligible sous la forme d’une critique de la société du superficiel, l’autre plus spirituel symbolisé par les fameuses poupées. Dolls est donc à la fois un grand film poétique et une critique radicale. Le film est construit selon un schéma bien particulier. Trois histoires s’entremêlent, évoluent ou s’éteignent au gré des quatre saisons, mettant en jeu des personnages totalement différents. En creux, c’est donc à un portrait du Japon que se livre Kitano. Dans Dolls, il est question de regrets et d’errance sous le poids de la culpabilité. Sous l’influence des apparences sociales, du pouvoir de l’argent ou de la vanité, ils ont fait un choix, ils ont trahi quelqu’un mais n’ont jamais pu assumer cette trahison. Confrontés aux conséquences de leurs actes, aux victimes collatérales, ils plongent alors dans une immense solitude.

Takeshi Kitano est un cinéaste intelligent. Il dresse un portrait acerbe des conséquences d’un Japon où l’argent et le superficiel sont rois mais le fait sans jamais vraiment les montrer, à l’exception du show télévisé de la chanteuse. Pour se faire comprendre, il utilise la première facette des poupées, leur être débarrassé de leur aspect mystique. Qu’est-ce concrètement qu’une poupée dans ce théâtre qui nous est présenté en introduction ? C’est une grande pièce sculptée dans le bois, magnifiquement belle d’apparence, extrêmement précise. Mais c’est aussi mort intérieurement et totalement inanimé s’il n’y a pas un humain pour l’activer et la mouvoir. Selon moi, la métaphore principale du film se trouve ici. Le film et ses personnages sont à l’exact identique de ces poupées. L’image et les couleurs sont flamboyantes et superbement belles mais c’est pourtant une sensation glaciale qui s’en dégage. Comme lorsqu’une tombe est fleurie de bouquets multicolores, la vie s’est retirée. Le lyrisme est ainsi totalement absent de Dolls. Les mots ne peuvent plus exprimer autre chose qu’une apparence. Dans ce film, la quasi-totalité des dialogues (à une exception notable près) concerne des éléments extérieurs, négligeables, uniquement tournés vers le cliché et le superficiel (plaidoyer des parents pour le mariage d’affaire, demande d’argent, salutations à la famille d’un handicapé par obligation, …). Kitano exprime également cela de manière très sensitive. La scène de déambulation sous les cerisiers en fleur est à ce sens magnifique. Les seuls dialogues présents (d’un enfant moqueur ou des passants) rompent l’harmonie potentielle qu’avait installé la beauté pure de l’image. Ne pas assumer ce que l’on est, ce que l’on aime pour se laisser guider par le superflu ne peut mener qu’au pire. C’est là toute la parabole concrète de Dolls.

Si le film s’arrêtait à ce constat, il ne serait certes pas mauvais mais clairement insuffisant. Ici, c’est le choix symbolique de ces poupées et de ce titre Dolls qui permet au cinéaste d’aller plus loin dans sa démarche. En effet, les poupées ne sont pas que des pièces de bois sculptées. Elles ont aussi toute une symbolique et une signification spirituelle. Si je n’ai probablement pas les références suffisantes pour analyser les rituels religieux dans lesquels ces poupées sont impliquées, je peux remarquer une chose. Si en première lecture du film, on peut assimiler la déchéance des hommes à leur réduction à l’état de poupées, on peut aussi faire le chemin inverse. Le théâtre bunraku et en particulier le texte déclamé en introduction, extrait de l’œuvre d’une très grand poète japonais, sont des symboles d’une culture ancestrale et spécifique au Japon. Le recours à cette symbolique là, sans prôner une fermeture au monde extérieur appelle peut être un retour aux origines, aux sources de l’identité japonaise. Kitano s’étant aussi illustré dans le genre du film de yakusas, il me parait tout à fait plausible qu’il soit sensible à cela, à une sorte de code d’honneur ancestral galvaudé par la civilisation du matériel et du superflu. Ici, ce n’est pas réactionnaire, ça me parait plus proche du dépassement permettant de retrouver l’origine. Le film est construit sur les 4 saisons et donc sur un schéma circulaire où à la fin de l’errance, on peut retrouver l’origine. On retrouve cela dans la déambulation des « Mendiants enchainés ». Sawako ayant tentée de se suicider après avoir appris le mariage arrangé de celui qui lui avait promis le mariage, elle devient amnésique et partiellement folle. Pris d’un immense remords, il n’aura de cesse de la faire voyager à la recherche d’éléments qui pourraient lui redonner la mémoire. Leur errance les conduit à une salle perdue dans la neige, là où tout a commencé, là où ils avaient solennellement annoncé à leurs amis leur mariage prochain. Le retour aux origines après l’errance est définitivement le seul moyen d’obtenir une réconciliation avec la vie. Son « Pardonne-moi » et l’embrassade suivante sont les seules marques explicites de vie présentes dans le film.
tomPSGcinema
tomPSGcinema

792 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 6 février 2011
Réalisé en 2002 par Takeshi Kitano, " Dolls " raconte trois histoires d'amour inspirées des émotions procurées par les poupées du théâtre Bunzaku.... La première histoire raconte comment un couple heureux, mais dont les pressions exercés par les parents, vont les forcées à faire un choix tragique. La deuxième histoire est celle d'un vieux yakuza qui se souvient de sa jeunesse, quand celle qu'il aimait lui apportait son repas chaque samedi dans un parc. La troisième histoire s'intéresse à une ancienne chanteuse, dont le visage est à moitié recouvert de bandage, qui verra un de ses plus grand fans lui faire un bien émouvant sacrifice. Ces trois histoires sont vraiment très intéressantes à suivre, grâce à une mise en scène d'une réelle élégance et aussi grâce à une superbe photographie, ce qui nous donne quelques séquences de très grandes qualités. Ne pas oublier non plus, la présence que Joe Hisaishi au niveau de la musique et que l'ensemble du casting s'en sort avec tout les honneurs - mention spécial à Kyoko Fukada dans le rôle de la pop-star, ou encore de Chieko Matsubara qui interprète avec une grande finesse Ryoko, la femme dans le parc. Un très joli mélodrame en ce qui me concerne et qui démontre les talents de metteur en scène que possède Kitano.
cylon86
cylon86

2 614 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 janvier 2011
Loin d'être au meilleur de sa forme avec ce film, Kitano arrive tout de même à nous transmettre des émotions avec une manière dont seul lui est le maître. Les histoires sont inégales mais très belles, empreintes de mélancolie, de regrets et d'amour.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 30 novembre 2010
3 histoires,3 drames,le tout se passe dans un japon colore et envoutant...a regarder en connaissance de cause,ce film laisse un arriere gout de melancolie persistant
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 18 août 2010
Chef d'oeuvre absolu du maitre Kitano, tout en beauté des couleurs, des regards et de la musique. Une symphonie à l'amour tout en gardant la noirceur de Kitano.
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 10 août 2010
Que de complaisance et d'ennui !!! Ce film est d'une vacuité incommensurable.
Les émotions sont aussi vides que la quasi-absence de dialogues.
Sur l'ensemble du film, seules trois ou quatre scènes valent le détour (notamment la dernière scène).
On ne rend pas un film esthétique et poétique
en introduisant deux trois jolis paysages, en réduisant les dialogues au minimum et en accompagnant le tout de quelques mélodies
(souvent mal choisies d'ailleurs). Pour ce qui concerne le choix des mélodies il est regrettable que la sortie de Old Boy soit postérieure car M. Kitano aurait peut-être pu en tirer quelques leçons. Quant à l'esthétisme, M. Kitano aurait pu également tirer des leçons de Lady Vengeance.
Dans leur silence, Jacques Tati ou Elia Suleiman en racontent bien plus.

Il faudra aussi m'expliquer en quoi les "costumes" sont-ils si ravissants ? Peut-être ai-je vu une version dépouillée du film...
On doit à peine voir deux ou trois vrais costumes en 1h50 de film !! C'est proprement ridicule( Le secret des poignards volants passe alors pour quoi? Idem pour le très américain Mémoires d'une Geisha)

C'est fou comme le vide peut faire du bien à tous ces ersatz d'intellectuels.
Entre personnes bourrées d'autosatisfacton on se comprend sans doute.

A tous ceux qui veulent découvrir le cinéma asiatique sans s'ennuyer je conseillerais "Yi yi", "Taste of tea", "Infernal Affairs", "Memories of murder", "Printemps été automne hiver et printemps", "Hero","Old Boy", "Tigre et dragon", "Battle Royale", "Crazy Kung Fu", "Happy Together", "After Life","Eureka" et bien d'autres.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 20 juillet 2010
Ayant lu les critiques allant du pire au meilleur, j’ai commencé le visionnage avec appréhension, vrai que là première ½ heure j’ai eu envie d’arrêter, et puis porté par les images sublimes et les situations étranges j’ai vu arriver le générique avec regret.

Le sentiment d’avoir pris une grande claque cinématographique, et de réflexion sur sa vie
betty63
betty63

27 abonnés 428 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 10 juillet 2010
Ce film est d'une poésie comme seul le Japon sait la produire. Il est seulement trop triste, et je suis bien sûre que dans la vraie vie au moins une des ces trois histroires aurait trouvé une fin heureuse. C'est quoi ce coup de déprime Takeshi san ? Merci tout de même, c'est un beau film.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 25 juillet 2010
Un film poétique, moraliste et mélancolique mais bon sang qu'est ce qu'il est déprimant. On est vraiment déprimé et bouleversé quand le film est terminé. Les photographies sont belles. Le rythme est calme mais ce n'est pas de loin le meilleur de Kitano. Ses plus grandes réussites restent a mes goûts : "Hana-bi" et "L'été de Kikujiro"
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 10 juin 2010
Desolé j'ai arrêter le film tellement je m'ennuyer. J'ai pourtant adoré Sonatine Hana-Bi, Brother ou encore Kikujiro mais là... Je met 1 etoile pour le benefice du doute.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 27 mars 2010
Sublime... Takeshi Kitano crée ici un film poétique, calme et apaisant... beau. Hyperactifs, passez votre chemin : le film est très lent. Mais cette lenteur est parfaitement maîtrisée à mon goût, faisant de ce film une perle (au sens propre comme au sens figuré): pur et brillant.
Frederic C
Frederic C

9 abonnés 158 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 4 février 2010
Dolls n'est pas aussi poétique que les autres Kitano. Trop ancré dans le réel, rien ne fait réver. Une ambiance mélancolique continue ne suffit pas à faire décoler le film. Au final un film long et rude. Reste de magnifiques paysages et quelques scène fortes
🎬 RENGER 📼
🎬 RENGER 📼

7 696 abonnés 7 647 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 5 octobre 2009
Dolls (2003) est un triptyque regroupant trois histoires d’amour. Pour ce film, Takeshi Kitano s’inspire du théâtre traditionnel Japonais, à savoir le Bunraku.
Découpé en trois histoires bien distinctes les unes des autres, le cinéaste les alterne à sa guise et ce, sans réel rapport. Ainsi, on a tendance à s’en mêler les pinceaux en essayant de suivre le fil conducteur de l’histoire, tout en passant à la seconde, juste avant de passer à la troisième (!!) et ainsi de suite.
Si les intrigues n’ont rien en rapport, toutes ne nous retiennent pas en haleine. Certaines s’avèrent inintéressantes alors que pour d’autres, la mise en scène frôle l’encéphalogramme plat, où aucun dialogue et longs plans fixes se succèdent. Bref, une œuvre poétique qui requiert courage, patience et concentration !
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