Derniers Avis : The Descent - Page 10

Si vous voulez tomber plus bas que terre, regardez "The Descent", navet d'épouvante plébiscité par la critique... J'aurais aimé parler de nanar, mais malheureusement, l'une des seules forces du film est selon moi sa photographie de qualité et certaines scènes d'action assez fluides, donc impossible. Pour le reste, c'est du grand n'importe quoi ! Déjà, supporter ces 6 poulettes écervelées spoiler: (super la blague d'aller faire de la spéléo dans une grotte jugée dangereuse sans prévenir les autres, pour le fun...)
, à la psychologie au ras des pâquerettes, et qui ne savent que crier, n'est pas toujours une partie de plaisir. On ne peut pourtant pas leur en vouloir, aux actrices, puisqu'elles font ce qu'elles peuvent... Mais voilà, y a pas de dialogues, ni de profondeur. Le scénario part d'une bonne idée mais ne l'exploite pas : pendant la moitié du film il ne se passe rien, à part de fausses frayeurs téléphonées et prévisibles (toujours le même mode opératoire), et il y a tout juste une scène de claustrophobie, le reste n'étant qu'une chasse à la femme spoiler: par la progéniture d'un certain golum (puisqu'on ne sait rien de ces bestioles aux déplacements accélérés ridicules...)
absolument pitoyable ! ^^ Quant aux invraisemblances, là on bat des records : spoiler: les fractures ouvertes c'est facile à guérir, tout le monde le sait, et les filles qui se font transpercer la gorge parlent encore 30 minutes après, etc...)
. Il y a quand même une scène que j'ai bien aimé : celle de la tête sortant de la mare de sang, mais l'un de nos amis des grottes vient tout gâcher, une fois de plus... Au final, ce film "d'horreur" peut être amusant au dixième degré, mais de là à le noter aussi généreusement, je ne comprends pas... Le fond du trou.

Excellent film d'horreur que je recommande. L'action de ce 8 clos est pleine de rebondissement. Les acteurs jouent bien et l'intrigue est bien mise en place.

Longtemps que je n'avais pas regardé un film d'horreur, et après que l'on me l'ait fortement conseillé, force est de reconnaître que The Descent est "partiellement" une agréable surprise. Il faut dire que Neil Marshall a fait du bon boulot avec peu de moyens grâce à un scénario permettant d'exploiter nos peurs les plus profondes comme l'obscurité, la peur du vide, la claustrophobie et surtout l'inconnu. Il faut reconnaître que certains fonds verts sont assez visibles, mais les plans sont de manière globale assez soignés, de même pour les lumières et le montage est très intéressant et dynamique. Mon problème est néanmoins assez simple, et je ferai abstraction des acteurs qui développent un jeu que l'on développe généralement en film d'horreur, pas le meilleur registre pour exprimer son talent de comédien. La première heure de film, même un peu plus, vous fait subir une tension nerveuse absolument énorme, à se bouffer les doigts, s'aggriper au siège, grâce à ces petits bruits, cette musique minimaliste, et cet enfer insoupçonné. Oui car c'est le maitre mot qui fait tout basculer : l'inconnu. Tant que le danger est inconnu et n'a pas de visage, l'horreur est là et The Descent et le film marche du feu de Dieu. En revanche, la bascule est flagrante quand le problème est identifié, et The Descent tombe alors instantanément en mode "slasher movie", faisant disparaitre l'angoisse, faisant apparaître le sang et les personnages plus caricaturaux les uns que les autres. Quelques défauts d'écriture sur la dernière demi-heure donc, un peu rattrapés par ce final insoupçonné. Un film à découvrir, du bon film d'épouvante qui vaut la peine, au moins pour les deux tiers, d'être visionné.

un film dont je me lasse pas, on se met dans la peau des acteurs 18/20

Film d’horreur à la réputation solide, je dois dire que ce métrage est en effet maitrisé et tout à fait plaisant, malgré une chute que j’ai trouvé franchement discutable et facile.
Les actrices sont plutôt convaincantes et investis dans leurs personnages respectifs. Elles se marchent parfois un peu sur les pieds, parce que toutes n’ont pas vraiment des caractères très distincts, mais sur leurs interprétations en tant que tel je n’ai pas grand-chose à redire. C’est propre, elles font preuve d’une franche motivation, et ne manquent pas de charisme non plus, bien servis, il est vrai, par des situations qui leur permette de donner d’elles-mêmes et de faire valoir leurs qualités d’actrices.
Le scénario est globalement bon, jusqu’à la fin pas concluante, et j’ai presque envie de dire, jusqu’à l’apparition des monstres. En fait l’idée de départ est excellente, le film avance très bien dans sa première partie, puis dans sa seconde, il abandonne un peu trop les idées entrevues dans la première. Quid de la première expédition, quid des batteries de lampe qui auraient pu cesser d’illuminer, des choses qui auraient vraiment pu donner un peu plus de consistance à une deuxième partie qui ressemble à une sorte de Rambo souterrain au féminin ! Pas forcément mauvais, mais de la baston pendant 30 minutes alors que le début promettait un huis clos souterrain oppressant (oppression qui disparait presque totalement dans la deuxième partie), c’est moyen. Quant à la fin je l’ai trouvé personnellement bien abstraite, et on sent que le réalisateur ne savait pas trop comment s’en sortir. Il nous balance alors un truc moyen et en fait pas du tout crédible.
La réalisation est propre. D’ailleurs formellement The Descent n’a pas de vrais défauts. Marshall maitrise son film, il offre une bande solide, intense, curieusement plus réussi dans la première partie, dans laquelle il exploite à merveille l’environnement singulier du métrage que dans la deuxième, trop classique, trop référencée, moins intense. La photographie est elle aussi très agréable, audacieuse, avec des recherches d’une grande intelligence (l’usage de la couleur rouge par exemple) qui s’accommode de décors tout à fait convaincants. En la matière The Descent fait un choix singulier et payant, même si la seconde partie oubli un peu l’aspect claustrophobique. Enfin, de bons effets spéciaux, des effets horrifiques percutants, des scènes originales viennent continuer de réaffirmer la bonne impression visuelle que laisse ce métrage. Déjà moins costaud du point de vue de sa bande son, pour le moins décevante en fait.
Au final The Descent reste un film tout à fait honorable et méritant, vu son budget qui n’a rien de démentiel. Dommage que la deuxième partie oublie de trop les bonnes intentions de la première, et n’est pas fait le choix d’être peut-être moins démonstratif, mais d’utiliser mieux le cadre, le contexte, la psychologie, de renforcer finalement l’aspect survival plutôt que l’action à la Rambo. Je donne de fait 3.5, puisque la fin n’est pas non plus une réussite, témoignant surtout des lacunes scénaristiques du dernier quart du film, Marshall n’ayant visiblement pas su conclure.

Si pour vous une série de jumpscares ultra-prévisibles suffit à faire un bon film d'horreur, vous allez être satisfait. Dans le cas contraire préparez vous à quelque chose de très cliché, et plutôt chiant.

Après avoir tant entendu parler de ce film et des éloges qui lui est fait, je me suis donc enfin décidé à le regarder. Une énorme déception. Pourtant je partais avec un très bon à priori et c'était avec hâte que je voulais à mon tour découvrir cette-soit disante-"réussite de l'horreur" dont on m'avait tant vanté la qualité.
C'est en réalité très mauvais, ce n'est pas non plus le naufrage total mais ce n'est vraiment pas brillant.

Pour commencer je souligne le premier fait désagréable que j'ai pu constater : les incohérences à répétition, de l'accident de voiture improbable digne d'un "Destination finale" aux réactions des personnages en passant par certains détails comme les blessures de certaines ( spoiler: entre la fracture ouverte qui se replace en appuyant sur le tibia cassé et l'autre qui se fait transpercer la gorge et qui, 30 mins plus tard est en vie et parle(!), je ne sais pas qu'est ce qui est le plus ridicule
) ou encore l'intrigue en elle même tout simplement. Bien que certains éléments semblent être là pour tenter d'apporter une certaine cohésion à la chose, c'est un échec. On demeure incrédule devant des scènes loufoques qui nous donne presque envie de rire tant cela en est quasiment ridicule. Et ça c'est le genre de chose qui décrédibilise un film, malheureusement.

Ensuite l'autre point que j'aborderai ce sont les protagonistes, là pour le coup c'est vraiment une catastrophe... Ils ne sont absolument pas travaillés, on ne connait que leurs noms (et encore...). Aucune subtilité, aucune psychologie, aucune recherche les concernant : un naufrage. Ainsi on ne les différenciera seulement grâce à leur caractère ou même leur couleur de cheveux ! C'est dire à quel point le non approfondissement des personnages est immense... Ah si, on pourra noter un seul effort de ce côté-ci : le pseudo passé de Sara qui nous revient dans la figure dès qu'il y a un élément un tant soit peu perturbant. J'ai rarement vu un personnage aussi antipathique, stupide et inintéressant. Car finalement, désintéressé de l'histoire et décontenancé de l'intrigue incohérente et ridicule, on passera le temps restant à l'exécrer et à espérer son décès, spoiler: qu'elle n'a donc pas été ma frustration lorsque comme par hasard elle semble être la dernière survivante !

Approfondissons d'ailleurs cette illusion d'effort de recherche la concernant, l'histoire de son passé est niaise à souhait, pathétique et incohérente au possible, sans oublier le fait qu'elle est remplie de "comme pas hasard" (comme l'est d'ailleurs absolument tout le film, lui faisant naître le défaut ô combien dérangeant d'être hautement prévisible). En parlant de cela, j'ai été ébahi devant la stupidité et le ridicule du procédé nombriliste consistant à TOUT rapporter à Sara et son pseudo passé trop dramatique. J'ai trouvé cela tellement pathétique que je me demandais sérieusement si j'allais continuer le visionnage...

Ainsi à défaut d'avoir un personnage un peu plus creusé que les autres, on obtient une espèce de maritorne antipathique, ridicule passant son temps à faire sa mijaurée et qui est hautement agaçante.

Parallèlement à ce contexte indigeste, il faut aussi noter la faille abyssale que constitue les dialogues ! Ils n'ont pas été travaillés, c'est impossible... Parce qu'entendre des "Aaaaaaaaah !", ou des "On va toute mourir !!!" et autre "Sara ?!!?" toutes les 30 secondes et ceci en boucle, c'est d'un niais et d'une superficialité...

Venons en maintenant aux "monstres" et autres scènes "violentes" : là aussi, c'est raté. Peut-être pas autant que le point précédent, mais ça reste quand même un faux pas majeur. Tout d'abord les fameux monstres de la grotte, que dire... Exécrable. Ils n'ont déjà rien d'effrayant, ensuite leur apparence est largement discutable et pour finir là encore il n'y a aucun travail de recherche explicative pour comprendre qui sont-ils, d'où viennent-ils, etc. Je ne demande pas des informations dans le détail, mais au moins quelques éléments constructifs, ils auraient été les bienvenus. Parce que oui, avoir la super expertise de la dame docteur qui te replace une fracture ouverte en appuyant sur l'os, et qui nous dit "ils sont aveugles et vivent dans les grottes depuis longtemps", c'est loin d'être constructif et pertinent.

Quant aux scènes de supposée violence, les plans sont tellement enchainés de façon rapide et saccadée que nous ne parvenons même pas à distinguer quoique ce soit !

Je conclurais sur le fait que le film est long, très long à démarrer et une fois le peu d'action montrée, c'est la fin du film...

Le seul point positif que je trouve à ce film c'est l'originalité du concept spéléologique qui fini par aboutir à de mauvaises rencontres au fond des grottes. Il y avait vraiment de quoi réaliser un film captivant, surfant sur la claustrophobie et l'achluophobie, porté par des créatures effrayantes et des personnages convaincants, le tout suivant une intrigue cohérente et intéressante... C'est vraiment dommage.

Pour résumer ce film est donc loin, très loin de combler mes attentes, très mauvais, je ne le vous recommande pas si vous aimez les films qui font réellement peur (publicité mensongère quand tu nous tiens) !

Un excellent film d'horreur efficace, quoi de plus effrayant que la spéléologie !

La découverte de ce film, en salles, fut un vrai choc. Durant plus d'une heure et demie, l'angoisse et le suspense ne faiblirent pas. Le fait de filmer sans source de lumière, sinon des lampes torches, participe beaucoup à cette atmosphère. A tout instant, on s'attend à ce qu'il se produise quelque chose. En cela, "The Descent" est une vraie réussite. Le fait d'avoir choisi de s'attacher à des personnages exclusivement féminins est également l'un des points forts du film, d'autant que ces femmes ne sont en rien des bimbos écervelées mais des personnes crédibles, réalistes, que l'on pourrait rencontrer dans la vie de tous les jours, ce qui décuple le sentiment d'identification.
Seul point faible, à mon sens: le film comporte peu de réelles scènes de violence. Je m'attendais à des mises à mort un peu plus élaborées de la part des créatures, et en cela le film m'a déçu.
Sinon, la première partie (jusqu'à la découverte des monstres, en fait) est très réussie. Ensuite, le film suit le schéma "classique" des victimes cherchant à échapper à leurs poursuivants... jusqu'à un dénouement très bien pensé.
A mon sens, "The Descent" est un film à voir sur grand écran, dans les conditions adéquates. Stress et frissons garantis!

"The descent" tente la frayeur sous-terre avec son équipe de spéléologues amatrices et exclusivement féminines. Derrière cette sensation de claustrophobie ajoutée à l'achluophobie, "The descent" tente d'impressionner la galerie (jeu de mot pourri quand tu nous tiens...). Les guerrières du sous-sol s'attaquent à un mal étrange ; même si la frayeur n'est pas spécialement au rendez-vous, l'ambiance reste prenante et nous laisse contempler assez agréablement les exploits de ces minettes aventurières.

Quand j'étais plus jeune je l'avais vu et j'avais bien flippé, mais là je viens de le revoir et au final... bof il est pas si bien que ça... c'est plus gore qu'autre chose en fait. La moyenne pour ce film. 2,5/5

Il y a pas mal de similitudes entre ce film et The Sanctum de James Cameron. Les deux films ont pour thème l'exploration souterraine et,.... ils sont desservis par des acteurs et un jeu d'acteur de téléfilms. Un petit avantage tout de même pour The Descent qui relève le niveau avec des dialogues un poil plus poussés. Mais l'aspect 100% pin-up du casting décrédibilise assez rapidement le sérieux du film. Au delà de tout ça, on sent bien que le réalisateur a cherché à ajouter tout un ensemble d'éléments croustillants pour plaire à son cher public : un scénario survival, des jolis décolletés, une ambiance glauque, du sang, des créatures qui font peur, etc.. L'ensemble au final n'est pas si mauvais et nous tient relativement bien en haleine..

Le film joue bien avec les effets de lumière et profite de son cadre ultra-serré pour enfermer ses personnages à la fois dans leur peur souterraine mais aussi physiquement. On notera l'interprétation correcte des actrices, la tension qui a su monter au bon moment et un contexte dépaysant. La sous-intrigue amoureuse était indéniablement inutile et n'amenait rien du tout au film. C'est bien de l'horreur ici et c'est bien du fantastique.

Outre l'introduction du film un peu longue, je trouve l'idée de Neil Marshall excellente : sa mise en scène maîtrisée nous engouffre dans des dédales de grottes ténébreuses dont les personnages ont de plus en plus de mal à sortir. Elle rend le film vraiment inquiétant, en tout cas pour les trente premières minutes. En effet, le groupe d'explorateurs ou plutôt d'exploratrices qui descend sous terre n'a vraiment pas l'air de s'en faire, leur peur est loin d'être omniprésente : seules une ou deux scènes nous montrent vraiment leur panique et leur envie de s'en sortir. On a l'impression que faire de la spéléologie dans des cavernes inexplorées et dégommer des monstres fait partie de leur quotidien... C'est dommage car la sensation d'enfermement uniquement due à la mise en scène se dissipe rapidement et nous ne regardons le film que pour son scénario "allien" qui ennuie terriblement. Coincé sous terre, le film avait de très grandes chances de m'ennuyer, et c'est bien le cas : les grottes, à défaut de ne plus procurer la moindre inquiétude, deviennent l'outil de torture du film. Les fameux monstres ont un design assez sympa, leur cruauté face à la chair humaine est révoltante mais difficile à cause de leur cécité qui laisse 50% de chance aux filles de s'en sortir toutes vivantes. Le problème : ces monstres ne font pas peur dans cette ambiance fantastique ! Les jump scare sont tous pareils, la tension et les violences aussi, l'ennui se renforce. spoiler: La fin elle, ne m'a jamais autant rassuré de revoir notre bonne vieille Terre ! Et même après que Sarah sort de ce trou, l'inquiétude règne toujours
notamment grâce à Shauna Macdonald dont le jeu reste subtile jusqu'au bout. En résumé, une situation intéressante qui engendre un début et une fin oppressants mais un scénario lassant à cause d'une sous-exploitation des personnages et des frissons liés aux créatures. Neil Marshall cherche en fait à nous impressionner en prenant un gros risque et se retrouve vite à court d'originalité ce qui lui est fatal.

Neil Marshall ne m'avait pas marqué. Pourtant j'avais vraiment adoré Doomsday et DogSoldier. L'annulation du second opus m'avait fortement frustré quand j'ai lu la nouvelle sur le net. Après avoir visionné les deux opus, je pense qu'il a corrigé les défauts de son premier bébé et qu'il a finalement réussi à aller au bout de la philosophie du film. Sans faire dans le gore crade, on y retrouve toute la sauvagerie et la violence inhérentes à ses premiers films. On pourrait reprocher un manque d'originalité la construction ressemble fort à celle de Dog Sodiers, à savoir une personnage principal attachant et un groupe d'ami(e)s, aux compétences particulières, se retrouvent isolés au milieu de nulle-part face à des créatures inconnues et hostiles. Mais je pense pour ma part qu'il exploite vraiment très bien le cadre en vase clos du film . Le deuxième opus permet également d'aller au bout de la trame mise sur pied par le premier (coucou vous vous souvenez du synopsis de projet de suite de DogSoldier;)). J'ai aimé le principe de la fin ambigüe...