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    Le Festin nu
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    FrankB
    FrankB

    19 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2024
    Un film étrange, peut être pour les drogués qui arpentent les méandres de l'interzone, ou veulent en sortir ou ceux qui ne prennent pas de drogue, ou peut être ceux et celles qui veulent partir des zones sombres pour aller vers le recréatif, l'effet peut être dissuasif. A qui peut on faire confiance en ce monde.
    Difficile pour les non adeptes de comprendre l'histoire tant elle est étrange et vu de l'extérieur, car finalement c'est bien l'étrange qui est montré avec un héro quasi imperturbable. Pour donner un exemple, cela reviendrait à montrer au cinéma une personne saoule à une personne qui n'a jamais bu d'alcool, elle voit l'extérieur et la personne ivre mais ne connait pas les effets ni l'ivresse et les effets secondaires de l'alcool.. De plus arrêtons de croire à l'image du cinéma qui veut nous faire croire que le mec qui fume et qui boit de l'alcool est cool, il existe des personnes qui n'en prenne pas et qui sont cool, stop aux biais cognitifs.. Cessons d'avoir obligatoirement de l'empathie et de la compassion pour ces arnaqueurs alors quand tant de personnes essayent de tenir la barque pour rester à la surface. Le film montre bien à que point le héro n'est plus du tout sensible au monde de la même manière et totalement flegmatique.
    Le film montre aussi l'abus de drogue chez les artistes, la souffrance, souffrance que l'on retrouve dans le monde sous différent aspect. Le monde n'est ni noir ni blanc.
    Un film particulier à ne pas mettre entre toutes les mains, mieux vaut rester loin de l'interzone.
    Yves G.
    Yves G.

    1 482 abonnés 3 498 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 octobre 2023
    En 1953, à New York, William Lee (Peter Weller, devenu alors récemment célèbre dans le rôle titre de Robocop) replonge dans la drogue quand sa femme (Judy Davis) le convainc , comme elle le faisait jusqu’alors en cachette, de s’injecter l’insecticide qui lui est fourni par la société qui l’emploie comme exterminateur. La consultation d’un charlatan, le Dr Benway (Roy Scheider, garde-côte d’anthologie dans Les Dents de la mer), qui au lieu de soigner son addiction l’y enfonce, le désoriente encore un peu plus. Après avoir tué accidentellement sa femme, Lee se retrouve en Interzone, un Maghreb de cauchemar dont Lee serait devenu l’agent involontaire. Il y tape ses rapports sur des machines à écrire mi-mécaniques, mi-organiques qui se révèlent posséder une vie à part entière.

    J’avais raté "Le Festin nu" à sa sortie en 1992. Je me souviens même avoir failli le voir avec mon ami Henri à ce qui n’était pas encore l’UGC Ciné Cité Les Halles et qui s’appelait je crois le Forum Horizon. Pour une raison que j’ai oublié, nous avions changé d’avis et étions allé faire (ou voir ?) je ne sais quoi. Sa reprise en salles, près de trente ans plus tard, me permet enfin de l’y voir. Filmé dans des 50ies de carton-pâte, il n’a pas pris une ride. La patte de Cronenberg y est immédiatement identifiable avec son obsession gore pour des créatures visqueuses et cauchemardesques.

    Cronenberg est un artisan qui, avant les progrès que les technologies permirent depuis, bricolait à la main ses effets spéciaux. Les créatures improbables du "Festin nu" n’ont pas été dessinées à la palette graphique mais réalisées à l’échelle avec du latex et de la colle. Le procédé donne à l’image un côté un peu vieillot, un peu amateur.

    L’univers halluciné de Burroughs est parfaitement raccord avec celui du réalisateur canadien qui était alors à l’apogée de sa carrière, à l’approche de la cinquantaine, après les succès de "La Mouche" et de "Faux-semblants". Si son film porte le titre du plus célèbre roman de Burroughs, il assemble en fait des éléments tirés de plusieurs autres livres : "Junky", "Exterminator", "Queer", "Interzone"…
    Wikipedia présente, mieux que je ne saurais le faire, le livre de Burroughs : « Le Festin nu se veut une descente cauchemardesque dans l’esprit d’un junkie, transcendant la forme classique du roman en le déstructurant, maltraitant la forme et le fond, donnant chair à ses divagations morphinisées dans des allégories oscillant de la science-fiction à la tragédie, parlant de modifications corporelles, d’orgies homosexuelles, de complots et de créatures angoissantes, dans un pays étrange, lieu de toutes les folies, nommé Interzone. »

    Ce résumé conviendrait parfaitement au film de Cronenberg. Paradoxalement, la rencontre de cet écrivain sous emprise et de ce réalisateur visionnaire, si elle donne naissance à un univers fantastique à nul autre pareil, produit un résultat assez sage dont la clé se comprend (trop) aisément : William Lee est le double autobiographique de Burroughs qui, à Tanger au Maroc, au mitan des 50ies, y teste toutes sortes de drogues, assume ouvertement son homosexualité et tente avec sa machine à écrire de mettre des mots sur les expériences qu’il traverse.

    "Le Festin nu" est aujourd’hui un film-culte. Il n’a pas volé ce statut. Mais je m’attendais à un spectacle plus déjanté que celui, somme toute très raisonnable qu’il nous propose.
    Joël DI DOMIZIO
    Joël DI DOMIZIO

    13 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2023
    ​Je n'avais pas très aimé le film lorsque je l'avais vu à sa sortie début 1992. J'en avais gardé un souvenir très mitigé.
    J'ai voulu voir si je pouvais réviser mon jugement en le regardant une seconde fois en DVD.
    Et de nouveau, j'ai eu ​du mal à accrocher, malgré le fait que je sois fan du cinéma de David Cronenberg en général.
    Je n'ai jamais lu le livre de William S. Burroughs, qui était réputé inadaptable au cinéma. Cronenberg a aussi inclus des éléments d'autres livres de Burroughs.
    Il n'est pas facile de suivre le déroulement de l'histoire entre la réalité et les moments hallucinatoires vécus par le protagoniste principal.
    Z20050527155857987239172
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    3 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mai 2023
    Il y a une ambiance, des visuels très réussis. Mais l'histoire sans queue ni tête est impossible à suivre. Si tant est qu'elle ait un intérêt, car je n'en trouve aucun ! Une bizarrerie surréaliste...
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 mars 2023
    La bizarrerie à l’état pur, “Le Festin Nu” est sûrement le film le plus cérébral de David Cronenberg. Le voyage dans l’Interzone est dérangeant tant les personnages sont étranges et mystérieux. On comprend rapidement que William Lee (Peter Weller) est en plein délire, face à son inspiration en tant qu'écrivain, la drogue semble être un puissant allié, auquel il s’attache férocement. Cronenberg ajoute sa sensibilité organique pour un résultat surprenant, dérangeant tant la matière et la machine ne font qu’un : la machine (à écrire) devient vivante, le quotidien de l’écrivain devient routine et se “machinalise” de plus en plus. La mise en scène est ce qu’il y a de plus abouti, mais je n’ai été que peu enchanté par le folklore de l’intrigue, où il est difficile de recoller tous les morceaux dans l’esprit de William Lee. Il y a de nombreux passages à vide et l’ensemble est difficile à regarder, avec ce cher William toujours très propre et tiré à 4 épingles. On retrouve l’état d’esprit de “Memento” de Nolan, un homme qui se raconte sa propre histoire, sauf qu’il prend de la poudre à exterminer les cafards, cela rend tout de suite le voyage plus euphorique.
    Si on peut admirer le travail esthétique qui me plaît chez Cronenberg, “Le Festin Nu” présente de nombreux défauts avec une approche très particulière, sûrement en lien avec l’auteur du livre : William S. Burroughs, dont l’œuvre est tirée et que je n’ai pas lu. Je reste partagé sur ce que j’ai vu, entre dégoût et admiration, il n’est pas à placer entre toutes les mains.
    david scart
    david scart

    7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2022
    Alors , je m'attendais à un chef d'œuvre de la part de David Cronenberg , les 10 premières minutes sont intéressantes, et puis soudain on voit un anus sur du beurre de cacahuète qui s'adresse au héros complètement abruti ,j'ai zappé direct. Je met une étoile 🌟 pour les 5 premières minutes.
    Après, chacun ses goûts hein...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    106 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Adaptant en 1991 un roman réputé inadaptable de William S. Burroughs, David Cronenberg réalisait un film troublant, à la mise en scène impressionnante de maîtrise, à la lumière et aux décors sublimes. Sa plongée dans l’univers halluciné de l’écrivain destroy de la Beat generation, qui incorpore des éléments réels de sa vie (l’homicide sur sa propre épouse en ratant un numéro de Guillaume Tell) nous plonge allègrement dans le délire le plus pur. Ici, tout n’est que fantasmes et visions terrifiantes, entre machines à écrire apparaissant sous forme de cafards, nuisibles à tous les coins de murs, poudre mystérieuse à inhaler, liquide à s’injecter, mondes nés de l’imagination du narrateur, et homoérotisme omniprésent. Reconstitué en studio, le Tanger dans lequel va s’échouer le héros – mais est-il réellement parti de New-York autrement que dans ses rêves ? – est fascinant à bien des égards. Ce film mal-aimé de la filmographie de David Cronenberg, à l’ambition dingue, mérite d’être redécouvert.
    Nono Le Magnifique
    Nono Le Magnifique

    3 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2020
    Ce n'est pas un film à proprement parlé mais un trip. Rarement (voir jamais) on aurait vu des images aussi osées au cinéma. Rien que pour la démarche hallucinogène de Cronenberg, ce film vaut le coup d'œil. Pour une fois que ce réal me marque par une autre chose que le dégout (du body horror) je suis preneur. Si vous avez assez de courage pour vous embarquer dans cette aventure au-delà de toute censure (à ne surtout pas montrer au plus jeunes !!!), vous n'en reviendrez pas indemne !!!
    ffred
    ffred

    1 712 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2020
    Un de rares films du réalisateur que je n'avais jamais vu. Aussi délirant que fascinant. Un casting magnifique et des effets spéciaux aussi réussis qu'effrayants. Adapté d'un roman jugé inadaptable, voilà du David Cronenberg pur jus, sans doute son film le plus difficile d'accès. Une vraie découverte.
    Ezhirel
    Ezhirel

    53 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Probablement l'un des Cronenberg les plus déroutants, Le Festin Nu est l'adaptation sous acides du célèbre livre de William S. Burroughs, auteur réputé inadaptable et raconte la mise en abîme kafkaïenne, psychédélique et hallucinatoire d'un écrivain junkie qui se shoote au poison anti-cafard et autres produits illicites.

    Et le résultat ferait passer le film Las Vagas Parano pour un film Oui Oui en vacances. Visuellement, on retrouve les thèmes chers au Cronenberg des années 80 / 90, et notamment une surabondance d'éléments organiques et visqueux. Avec ses envolées lyriques, sa réalisation impeccable, et sa bande son free jazz composée par Howard Shores et le talentueux jazzman Ornette Coleman, Le Festin Nu est un petit ovni cinématographique qui ne conviendra peut être pas à tous les spectateurs. Vous êtes prévenus !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    On s'abonnant à ses films, la patte du réalisateur est reconnaissable, une histoire de drogué sous influence maritale et amicale consentante, ça donne une mise en scène des hallucinations où ces spécimens voient des drôles d'insectes parleurs.

    Un peu long par moment mais intéressant tout de même, ne lâchons pas ce cinéma génial aux intrigues interpellateurs et captivantes. Le personnage de camé meurtrier explore son propre questionnement chez l'exotisme par un écrivain de prestige inspiré utilisant sa machine à écrire hallucinatoire pour avoir l'idée claire littéraire et son cinéma adapté.
    Estonius
    Estonius

    3 400 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2019
    Cronenberg aime le glauque, mais là il a fait très fort ! Il transcende le glauque pour le rendre fascinant. Le scénario est à la limite du compréhensible mais il est tellement parsemé de trouvailles visuelles qu'on reste accroché, et quand ça se met à soliloquer, ce que ça raconte est tellement dingue qu'on est tout ouïe. C'est d'abord un film d'ambiance, mais quelle ambiance. Peut-être malgré tout Cronenberg aurait-il pu rendre le scénar un poil plus clair, mais était-ce seulement possible ?
     Kurosawa
    Kurosawa

    588 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mai 2019
    Adapté d'un roman de William S. Burroughs, "Le festin nu" est un film imbitable qui mêle espionnage et fantastique sans que l'on n'y comprenne quoi que ce soit. Si des films comme "Videodrome" ou "Scanners" ne sont pas non plus totalement saisissables, ils dévoilent très clairement les obsessions de Cronenberg. Dans "Le festin nu", on ne voit pas très bien où le cinéaste veut en venir, le rapport entre la drogue et la création n'étant incarné que dans les quelques transformations de la machine à écrire en un insecte parlant et dans une poignée de visions horrifiques perturbantes. Il est surtout épuisant de devoir suivre un film très écrit dont le scénario est abscons : cette ligne opaque nous éjecte d'une proposition radicale qui ne semble promise qu'à satisfaire les spectateurs ne l'étant pas moins. Si vous attendez un objet inintelligible, en fin de compte très mécanique en alignant les effets de signature sans cohérence aucune, alors tentez l'expérience que constitue ce "Festin nu".
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 14 décembre 2018
    Un drôle de film tout en métaphore, intrigue au début, lasse rapidement, dégoute et dérange souvent. Même s'il faut bien le reconnaître ce film a du génie.
    morn
    morn

    17 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    David Cronenberg signe avec le Festin nu un film complexe, métaphorique et angoissant. Le film méle onirisme et absurde avec brio. 7.8/10
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