Mika Kaurismäki a découvert le Brésil à l'occasion du Festival du film de Rio en 1988. Depuis 1989, il y vit une grand partie de l'année. Quatre de ses films s'y déroulent : Amazon, Tigrero, un film jamais realise, le court métrage Sambolico et Moro no Brasil. Le réalisateur dit que ce documentaire est "une déclaration d'amour" à sa patrie d'adoption.
Ce documentaire suit un itinéraire précis qui couvre 4 000 kilomètres et passe par les régions du Nordeste, du Penambuco, de Bahia et Rio de Janeiro qui sont autant de cultures musicales différentes. Le réalisateur a fait plusieurs voyages avant de sélectionner ces étapes.
Mika Kaurismäki déclare à propos de ce film : "J'ai décidé de faire un film personnel dans le sens où je ne voulais montrer que des gens que j'avais rencontrés personnellement et que j'appréciais. C'est pour cette raison que je suis le narrateur du film. (..) J'ai voyagé et fait beaucoup de recherche. Je pense pouvoir affirmer que j'en sais désormais plus sur le Brésil que de nombreux Brésiliens !"
Mika Kaurismäki voulait retracer l'histoire de la musique brésilienne. Il explique son cheminement en disant que son idée de base était "de commencer avec les Indiens, qui furent les premiers à chanter et à danser au Brésil, puis de montrer comment la musique a changé et s'est développé quand les cultures étrangères ont fait leur apparition, d'abord via les Portugais puis les Africains, pour montrer où on en était aujourd'hui."
Mika Kaurismäki a créé un club de musique brésilienne qui apparaît à la fin de son documentaire.