Votre avis sur Massacre à la tronçonneuse ?
2,5
Publiée le 21 août 2015
Remake plus ou moins bancale du film plus que bancale des années 70's, Massacre à la Tronçonneuse cuvée 2003 reprends donne un coup de jeune dans le sens ou tout de celui de Tobe Hooper à été retranscrit ici sans réelles modifications. On à un scénario plat avec une intrigue plate, des personnages qui jouent moyen (sauf Jessica Biel bien entendu), même si il reste un film d'horreur tout à fait convenable je trouve que le côté slasher de Leatherface à limite totalement disparu. Dommage qu'il y ai beaucoup de points négatifs, car ce remake aurait pu être une réussite majeure...
2,0
Publiée le 25 novembre 2014
Le cinéma d’horreur des années 2000 a vu naître beaucoup de remakes, ayant pour but de relancer les plus grands titres du genre (Amityville, La Malédiction, La colline a des yeux, Vendredi 13, Les Griffes de la Nuit…) pour les proposer à une toute nouvelle génération de spectateurs (ces longs-métrages datant principalement des années 70-80). La première modernisation à avoir lancé le mouvement est celle du film de Tobe Hooper, l’incontournable Massacre à la Tronçonneuse. Un projet produit par le bourrin hollywoodien qu’est Michael Bay (Bad Boys, Rock, Armageddon) et qui, aujourd’hui encore, se présente comme la parfaite définition du remake.

Avant de continuer plus loin, il faut se poser cette question : qu’est-ce en réalité un remake ? Un pur copié-collé du film originel ? Où est donc l’intérêt, dans ce cas ? Non, un remake est, comme il est dit dans le paragraphe précédent, est une modernisation. Ce qui implique que la trame principale de l’œuvre de base doit être reprise, sans pour autant empêcher le film de faire ce que bon lui semble, d’emprunter son propre chemin en se permettant quelques changements scénaristiques (pour corriger des défauts du modèle, pour être en adéquation avec son époque, pour proposer une toute nouvelle version à ce que demandent les spectateurs…). Ce Massacre à la Tronçonneuse signé par Marcus Nispel correspond à cette description ! Il reprend donc l’histoire de ces jeunes gens qui se perdent en plein Texas et qui vont tomber sur une famille de psychopathes dont l’un des membres tue à la tronçonneuse. Tout en y proposant des ajouts qui lui sont propres : la famille Sawyer devient Hewitt, les personnages principaux n’ont rien à voir avec ceux du film d’origine spoiler: (pas de mec en fauteuil roulant
), spoiler: le cannibalisme de la famille Hewitt n’est jamais évoqué (à supposer, du coup, que ce soit le cas)
, la raison pour laquelle Leatherface porte un masque se montre explicite, des détails scénaristiques changent littéralement ( spoiler: les protagonistes prennent en stop une victime de la famille et non un membre, absence de la séquence du dîner
…). Tout en reprenant certains plans du long-métrage de Tobe Hooper par petite dose, sans jamais tombé dans l’overdose comme le fera plus tard Freddy – Les Griffes de la Nuit ( spoiler: Leatherface refermant sa porte violemment, sa première apparition à l’écran, le crochet de boucher
…).

Même visuellement, ce Massacre à la Tronçonneuse est irrémédiablement ce qu’aurait dû être le tout premier film, surtout avec une telle histoire et un tel titre : un cauchemar tout ce qu’il y a de plus glauque, morbide et poisseux pour que l’on se sente mal à l’aise dès le début, qui permet de renforcer l’aura diabolique de la famille Hewitt. Si vous n’êtes pas convaincus par cela, attendez de voir Leatherface. Lui, qui a toujours été monté comme un gamin attardé, braillant comme un veau, se montre enfin sous son aspect le plus terrifiant depuis la création de ce serial killer : plus rapide, plus imprévisible, plus concentré sur ses victimes, plus vicieux avec ces dernières. Même son apparence est loin du comique, arborant des teintes beaucoup plus sombres et crades qu’à l’accoutumée. Vous l’aurez compris, cette modernisation de Massacre à la Tronçonneuse se montre bien plus crédible que son modèle de base, qui pourtant arborait des airs de documentaire. D’ailleurs, ce remake n’oublie pas le statut de son aîné en proposant de fausses vidéos pour lancer et clôturer son histoire (remplaçant ainsi les fameux cartons narratifs) tout en lui ajoutant un peu de second degré, un oubli du premier film que regrette son géniteur.

Pourtant, la déception répond tout de même présent, ce Massacre à la Tronçonneuse se présentant à nous comme un film d’horreur tout ce qu’il y a de plus banal. Il est vrai que la mise en scène, plutôt efficace, permet de tenir en haleine, mais jamais le film ne se risque à effrayer comme il se doit le spectateur. Au lieu de ça, le long-métrage de Marcus Nispel reprend toutes les tares connues de ce genre de divertissement : une première partie introductive qui s’éternise, des passages qui se montrent longs et ennuyeux, des personnages idiots qui racontent leurs histoires personnelles sans que cela ait le moindre intérêt, un final qui n’en finit plus, un film qui ne se montre pas suffisamment gore à cause de la censure hollywoodienne, des clichés scénaristiques à tout-va, des comédiens peu mémorables (sauf R. Lee Ermey, l’inoubliable sergent de Full Metal Jacket)… Sans oublier l’aspect symbolique du premier film (dénonciation du Watergate et des illusions de la société dans son ensemble) qui a ici totalement disparu (les scénaristes ne s’étant même pas pris la peine de moderniser cet aspect-là) au profit du divertissement.

S’il se montre à la hauteur de son aïeul de part son respect envers ce dernier et son véritable côté remake, le film de Marcus Nispel ne casse pas trois pattes à un canard, se présentant finalement à nous comme un slasher tout ce qu’il y a de plus basique. Sans jamais chercher à renouveler le genre ni à prendre de réels risques pour se démarquer pleinement. Néanmoins, ce Massacre à la Tronçonneuse est bien plus appréciable et regardable que les trois suites engendrées par le long-métrage de Tobe Hooper, qui n’ont fait que démolir ce dernier au fil des décennies. Et rien que pour cela, le remake mérite le coup d’œil !
2,5
Publiée le 9 mai 2013
Si ce remake est meilleur que l'original (le film de Hooper est très surestimé) au bout d'une heure le film devient un peu lassant et la dernière demi-heure n'apporte rien de novateur au genre mais pour le reste notamment le début (pourtant la partie la moins gore) c'est assez inquiétant et glauque mais pour ma part Massacre à la tronçonneuse m'a moyennement emballé.
2,5
Publiée le 6 juin 2008
Un remake qui réussit à très bien imiter l'original mais pour ceux qui auront vu le film de base, on ne ressent plus le même plaisir à voir cette histoire et ces personnages cultissime.
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
J'ai trouvé ce film pas mal. Moi, il m'a fait assez peur mais il ne m'a pas totalement convaincu car il ressemble à beaucoup d'autres films d'horreur. Tout de même divertissant, à voir entre amis pour plus de plaisir !
2,0
Publiée le 15 janvier 2014
Bon remake, mais mauvais film d'horreur. Outre le montage charcuté par la censure, Nispel cherche trop à dépasser l’essence du classique de Tobe Hooper qu'il a pourtant bien cerné...
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 13 août 2011
Bof , pour les fans d'horreur , torture et de tout ce qui est gore .
2,5
Publiée le 1 septembre 2007
Ce film dénuet d'effets gores réussit à glacer le sang. Décidément le son de la tronconneuse n'est pas une berceuse.
2,0
Publiée le 23 mai 2015
Ce qui me rebute le plus est sans doute l'aura qui ressort de ce film. Humidité, chaleur, on sent presque comme une odeur nauséabonde nous envahir les narines. Tout suinte, chaque personnage, chaque lieu, tout est reboutant. Un esthétisme très marqué. Je regrette qu'il n'y ait pas d'humour plus d'humour noir, notamment avec le Shérif qui a pourtant un certain potentiel. Mais les personnages sont plus agaçants (Y compris les victimes) qu'autre chose. Un peu dommage car on est loin d'avoir pitié d'eux, pour le coup. Je ne compte pas les quelques passages nanards spoiler: Le "Achève-moi" à coup de couteau au-dessus du piano est ridicule
En gros, c'est bien crade et pas mal ridicule.
2,5
Publiée le 30 septembre 2015
Suite logique de "Au commencement" pourtant réalisé trois ans plus tard, ce nouveau départ est pas génial. Les acteurs sont plutôt médiocres à part la famille de dégénérés, et la fille qui se transforme en Rambo ne m'a pas plus convaincu que ça. Qui plus est, pas vraiment de scènes gore ni de suggestion dans ce film, c'est très moyen. Dommage j'en attendais bien plus.
2,0
Publiée le 11 mai 2013
Un remake tout à fait honnête et efficace du trashy "Massacre à la tronçonneuse" de Tobe Hooper. En bon esthète,le cinéaste allemand Marcus Niespel,en provenance du vidéo-clip,et aidé à la production par Michael Bay(!!),ne cherche pas tellement à se démarquer de son modèle mais à lui rendre hommage en le modernisant,notamment en faisant éclater à la lumière du jour le côté granguignolesque sous-jacent de ce classique de l'horreur. Il s'agit donc toujours de l'histoire de 5 jeunes en combi VW qui s'égarent dans un bled perdu du Texas,et se font décimer atrocement les uns après les autres par Leatherface,sa tronçonneuse et les crochets de son abattoir. La famille Hewitt,bande de dégénérés défigurés, est toujours présentée comme le sommet du macabre et du sadisme. Avoir Jessica Biel en tête d'affiche aide à rehausser la qualité d'un tel produit. D'autant que l'actrice gracile et athlétique est un spectacle à elle-seule dans son jean moulant et son débardeur transparent,ce qu'à bien compris Niespel... Pour le reste,il manque quand même un élément imparable: la notion d'épouvante ou d'effroi...
2,5
Publiée le 20 mars 2015
L'ennui avec ce genre de production, qui vise à "ressusciter" les classiques américains de l'horreur, c'est qu'on est toujours à peu près sûr de savoir sur quoi on va tomber, et malheureusement pour ceux qui prétendraient le contraire, "Massacre à la tronçonneuse" est de ceux-là. Je ne dis pas que le film est mauvais - loin de là -, mais concrètement il ne propose rien de nouveau et surfe sur la vague de remakes qu'a connu le cinéma d'horreur dans les années 2010...Si bien que le résultat, au demeurant efficace, restera de toute façon toujours en-dessous à l'original, qui lui réussissait avec un budget pourtant largement inférieur à créer un vrai climat malsain et glauque, privilégiant cette atmosphère plutôt que l'hémoglobine en décilitres. Clairement, Nispel s'est ici contenté de nous faire un slasher violent avec une réalisation brute de décoffrage, même si l'ambiance est sympathique. Côté casting pas de fausse note, tout le monde s'en tire honorablement, ce qui place il faut l'avouer ce film au-dessus d'un certain nombre d'autres films de genre. Pas nouveau mais efficient.
2,5
Publiée le 10 décembre 2022
Remake du classique, 30 ans après : on trouve un produit efficace, sincère et astucieux par le réalisateur Marcus Nipsel, auteur entre autre du video clip "XXL" de Mylène Farmer. Une relecture interessante du mythe, moins dérangeant mais plus gore et tout aussi malsaine.
2,5
Publiée le 29 novembre 2020
Les films se suivent et se ressemblent tous, malheureusement il arrive un moment où on décroché tant l'impossibilité du scénario nous irrite.
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Une trentaine d’années après, voilà donc un remake du "Texas Chainsaw Massacre" de Tobe Hooper (que je n’avais pas su apprécier étant adolescent et que je n’ai pas eu l’occasion de revoir depuis). Ne portant pas spécialement cette pratique dans mon cœur mais la curiosité aidant, j’ai quand même pris part à cette virée rendue sanglante par la famille la plus dangereuse des Etats-Unis. Mais non je ne parle pas des Bush, plutôt des Hewitt ! Alors qu’ils se rendent à un concert de rock, Kemper, Erin, Morgan, Pepper et Andy récupèrent sur une route de campagne une demoiselle complètement hagarde. Nos héros à l’esprit enfumé comprennent moins vite que nous les mises en garde de celle-ci. Tant pis pour ces gros bêtas, ils découvriront à leurs dépens que la population qui vit dans les parages est quelque peu arriérée et féroce. Retrouver le terrible Leatherface dans ses œuvres, rabaissant au rang de simple barbaque des humains, était la promesse d’un carnage digne de ce nom. Les scènes de boucherie espérées figurent bien au menu, par contre à être trop gourmands on reste sur notre faim car elles ne sont pas si nombreuses que ça. Le redoutable bruit de la tronçonneuse se fait d’ailleurs rarement entendre. La faute à une empathie quasi inexistante, on ne ressent pas suffisamment l’angoisse puis la panique qui saisissent les personnages. Guère palpitant, le résultat s’avère malgré tout honorable. Cela terrifiera sans peine les âmes sensibles, pour les autres ça ne sera qu’un petit film d’horreur de plus. Refaire un titre phare de l’Histoire du cinéma d’horreur pour accoucher d’un truc d’une grande banalité, c’est un peu dommage. Les fans de "Six Feet Under" reconnaîtront Eric Balfour puisqu’il fut le petit ami de Claire au commencement de la série. Au concours de t-shirt mouillé, Jessica Biel l’emporte haut la main, il s’agit d’ailleurs d’un des plus gros atouts du film… Sa poitrine rebondie a visiblement inspiré Marcus Nispel (et non Nipples malgré sa propension à filmer ça).
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