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Hotinhere
547 abonnés
4 950 critiques
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3,0
Publiée le 11 février 2024
Un film noir psychologique efficace qui brille plus pour sa mise en scène maîtrisée, que pour son intrigue sur fond de chasse au nazi, intéressante et prenante mais improbable, avant un final spectaculaire.
J’ai lu après le visionnage du film que Orson Welles avait déclaré : Il n’y a rien de moi dans « Le criminel ». En effet je me suis demandé pendant (presque) toute sa projection comment cela pouvait être réalisé par le génial auteur de « Citizen Kane » ou de « La soif du mal », pour ne citer que ceux-là. Il ne s’agit en effet que d’un polar banal, sans idée de mise scène, au scénario bancal, toutefois primé en 1946, probablement pour sa référence à la Shoa et à la traque des anciens nazis. Seule la dernière scène sort de l’ordinaire et peut rester dans les mémoires.
J'ai dû voir une version de mauvaise qualité. C'était trop sombre et sans sous-titres. Ce film a de bons bouts mais est pas mal vieux. Il a mal vieillit. L'histoire manque de sens.
Un Orson Welles très réussi, scénaristiquement maîtrisé de bout en bout et des personnages travaillés. Le Criminel ne perd pas de temps et c'est sur que l'on ne s'ennuie pas du tout. Beaucoup de dialogues pour une enquête qui ne produit pas de grandes émotions chez le spectateur (et une mise en scène classique) mais qui vaut le coup d'oeil.
Un film relativement mineur dans la filmographie de Welles. Esthétiquement superbe , une image noir et blanc magnifique, des éclairages somptueux , des gros plans sur les visages très soignés. Mais le scénario n'est pas crédible car le personnage du criminel de guerre est mal affiné, sensé être le chef d'une réseau nazi "survivor", il se révèle bien piètre bougre , pour s'échapper ou dissimuler son passé, Fragile come un toutou devant sa femme, il parait plus un demeuré psychotique , qu'un grand criminel de guerre. On y croit pas une seconde, scénario trop bancal. Par contre Welles est formidable et jeu diaboliquement bine , grand acteur aussi .
Des longueurs au démarrage mais l'histoire devient intéressante au fil de la progression. Il y a un sujet osé pour l'époque et un fait historique, une injustice qu'il faut connaître 3,3/5
L'intrigue se met en place très (trop) vite, avec un récit qui ne prend jamais le temps de mettre en place son scénario. Quand on sait que le film dure 1h30 mais que la production à couper pas moins de 20mn qui étaient essentielles pour Orson Welles on comprend pourquoi le cinéaste a renié le film. Ainsi il se passe quelque chose toutes les 2mn mais de façon si rapide que ça crée des invraisemblances et/ou des scènes ridicules,. des actions aussi bêtes qu'indiscrètes pour un homme normalement très intelligent, mue par une mission supérieure et qui se doit d'être "invisible". On est donc plus passionné et frustré par ces 20mn qui ont été coupé et qui comblaient sûrement les trous autour de ces séquences. Heureusement, Welles démontre qu'il est également un excellents acteurs avec des nuances entre l'homme sûr de lui et finalement complètement angoissé et capable du pire aux yeux exorbités. Orson Welles signe un Film Noir inégal donc, mais trop charcuté pour y voir son génie, dommage... Site : Selenie.fr
Le point faible du film est le scénario, aussi invraisemblable qu’une bonne partie des dialogues. En revanche la mise en scène est de qualité, avec une superbe photo, des éclairages fouillés et une scène finale grandiose. Le titre original « The stanger » convient mieux que sa surprenante traduction.
Pas inoubliable s'agissant d'un film réalisé par Orson Welles. Le scénario ne réserve que peu de surprises et n'évite pas toujours la caricature. Nonobstant, le récit est rehaussé par les idées de mise en scène du cinéaste et l'attention apportée à l'image. En effet, le noir et blanc est splendide tout comme l'utilisation de la lumière et les fameuses contre-plongées, chères au réalisateur. L'interprétation est également de qualité, notamment grâce à l'immense Edward G. Robinson.
Les interprétations sont bonnes mais le film pâtît de plusieurs défauts. Le personnage de Mary Rankin, interprété par Loretta Young, est manichéen, pour ne pas dire misogyne. Elle ne fait que subir les événements du tout début jusqu'à la toute fin. Heureusement qu'on n'ose plus écrire des personnages féminins aussi fades de nos jours ! Certains éléments sont exploités maladroitement, comme le chien Red. Quand l'inspecteur Wilson se fait presque fendre le crâne au début du film, il se relève, son chapeau toujours vissé sur la tête ! Enfin, l'ensemble est lent, voire pesant. Conséquence, tout se devine aisément et se produit presque au ralenti. Une petite déception, pour moi.
4 517 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 mai 2021
Le Criminel est un film avec Orson Welles dans le rôle d'un nazi et Loretta Young dans celui de sa jeune épouse qui ignore tout de son passé. En 1946 Welles est un nazi qui a échappé aux persécutions de la guerre et son adjoint a été libéré par les Etats-Unis dans l'espoir qu'il les conduise à Welles qui se trouve caché dans le Connecticut. Ignorant pourquoi il a été libéré l'adjoint a été assassiné par Welles pour l'empêcher d'être trop méfiant. Welles est un très bon acteur il incarne l'inquiétude et la nervosité avec assurance mais il est parfois effrayant. Il ne pensait pas toujours à l'avenir et c'était fou de voir comment il pensait pouvoir passer le reste de sa vie dans le clocher de l'église sans être repéré. La fin n'est pas celle de l'amour qui triomphe de tout et l'épouse est plutôt stupide lorsqu'elle dit à Welles qu'elle va le tuer dans la tour alors que la fin de l'histoire aurait pu être la même sans ce danger. L'intrigue semblait bonne mais elle s'est avérée mauvaise avec les circonstances qui vont avec. Mais au moins ce film est compréhensible par rapport a Citizen Kane...
Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, un enquêteur traque un criminel de guerre nazi, réfugié dans une petite ville du Connecticut. Il devra doubler d'ingéniosité pour le faire se révéler... "The Stranger" est un film méconnu d'Orson Welles. Sur la forme ce n'est pas étonnant, la patte du réalisateur étant moins visible et moins forte que pour un "Citizen Kane" ou un "Touch of Evil". Néanmoins, l'ensemble est filmé avec soin, et bénéficie surtout d'un très bon scénario. En particulier via la traitement de l'antagoniste, interprété par un Orson Welles en forme. Loin d'être un méchant machiavélique, il est davantage présenté comme un monstre qui a changé de vie, et se battra pour préserver sa nouvelle existence où il éprouve de réels sentiments, quitte à commettre de nouvelles atrocités. Quant à lui, Edward G. Robinson interprète avec flegme un enquêteur froid et roublard. Ajoutons que l'idée de l'intrigue est particulièrement originale et audacieuse pour l'époque, le film étant sorti quelques mois avant le procès de Nuremberg en 1946 ! On y voit même des extraits d'images d'archives tournées lors de la libération des camps de concentration, choses alors inédites à Hollywood. Un œuvre intéressante.
Très bon film avec un suspens constant où l'on suit la traque d'un ancien nazi venu se réfugier en Amérique joué par un inquiétant orson welles qui est poursuivi tout au long du film par un policier obsitiné à le démasquer ,A voir absolument.
Non écrit par Orson Welles. Tout juste réalisé par Orson Welles. Lequel n'ayant pu inclure que quelques idées. Et non monté par Orson Welles qui a vu vingt cinq minutes de film lui échapper alors qu'il y tenait. Ce film n'est pas un Orson Welles. C'est donc sans le moindre regret que je lui colle une note aussi basse. Je vais pas y aller par quatre chemins : ce "Criminel" ne m'a rien inspiré d'autre qu'un ennui poli. Jamais je n'ai été concerné par ce qui se passait devant moi. Jamais. L'histoire, en plus de traîner un début plus que laborieux, n'est jamais en mesure de décoller. Elle se perd dans d'innombrables longueurs. Le film est tellement ennuyeux que l'on se fiche pas mal de son dénouement. Au milieu de tout ça, on pourra quand même retenir deux ou trois trucs positifs. D'abord une scène finale (rajoutée par Welles lui-même) qui aura sans doute servi d'inspiration à Hitchcock pour "Sueurs froides" (même si ce dernier ne vaut pas un clou), une réalisation jouant parfois habilement avec les ombres et les lumières, quelques scènes ça et là et la présence d'Edward Robinson, acteur monstrueux (au sens figuré) aujourd'hui malheureusement très oublié. Mais qui n'est pas spécialement bien épaulé. Welles ne montrant pas grand chose. Et Loretta Young joue comme un pied.