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Votre avis sur Le Criminel ?
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Ce film est réalisé par le grand Orson Welles. Cela ne fait pas de lui obligatoirement un chef d’œuvre. Certes, la façon de filmer, de monter est bien, voire parfaite. Mais un film n'est pas fait que de cela. Le cœur d'un film, c'est le scénario. Et là, je dois avouer qu'il n'est pas transcendant. Il est digne des années 40 ou on ne s’embarrassait pas de rebondissements. Le scénario suivait son fil et puis c'était tout. C'est le cas ici. Donc le scénario est un peu plat. Là ou il est sort de l'ordinaire et qu'il traite d'un sujet très rare en 1946 mais furieusement d'actualité.
spoiler:
La traque des nazis
. Et pour cela, il doit être vu en tant que témoignage de cette période un peu trouble.
A voir par les amateurs de thriller ancien,et pour la culture historico-cinématographique.
. Et pour cela, il doit être vu en tant que témoignage de cette période un peu trouble.
A voir par les amateurs de thriller ancien,et pour la culture historico-cinématographique.
weihnachtsmann
On apprécie le jeu tout en délicatesse de EG Robinson qui avance dans son enquête en fureteur avisé et Welles traqué et déjà condamné....
Lumière feutrée, sombres intérieurs qui tranchent avec la naïveté de l’épouse mais fin haletante avec une mise en scène excellente.
Lumière feutrée, sombres intérieurs qui tranchent avec la naïveté de l’épouse mais fin haletante avec une mise en scène excellente.
Après les échecs commerciaux de ses précédents films (notamment « Citizen Kane »), Orson Welles est contraint de réaliser des commandes comme « Le criminel ». Mais, là où l’on reconnait les grands cinéastes, c’est qu’ils arrivent à tirer le meilleur parti du matériel qui leur est confié pour faire d’un film de commande une grande œuvre cinématographique. « Le criminel » en est un parfait exemple tant Orson Welles a magnifié le scénario par son talent de metteur en scène. Bien que fidèle aux standards hollywoodiens de l’époque, l’histoire est vraiment intéressante et le scénario est solidement écris avec une montée en tension progressive. Sous forme d’hommage à l’expressionnisme allemand, la mise en scène est particulièrement remarquable, pleine de maîtrise et magnifiée par une photographie très élégante. Les acteurs sont parfaits, y compris Orson Welles que j’ai trouvé impeccable. Même si ce n’est pas l’œuvre la plus personnelle du cinéaste américain, « Le criminel » est à mon sens un classique hollywoodien indispensable et l’un des plus grands films noirs de l’histoire.
Un film noir très plaisant, avec pour toile de fond la traque des nazis au lendemain de la 2e Guerre mondiale. Le scénario est plutôt convenu, mais la photographie est remarquable. Orson Welles est aussi très bon en psychopathe duplice.
On ne peut certes reprocher à Orson Welles d’avoir mis dans la bouche de Franz Kindler, criminel nazi en rupture de ban, les paroles serinées par les accusés du procès de Nuremberg : « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres. Je n'avais pas le choix. Je ne suis pas un criminel ». Ce que je regrette personnellement c’est la naïveté du scénario et l’évidence de symboles un peu éculés : l’horloge, figure de la machine à remonter le temps jusqu’à la preuve historique ; l’ange vengeur et exterminateur, justicier de l'Apocalypse… Quant au nazi « reconverti », bon mari, bon citoyen, bon ami estimé par tout un village, l’histoire a désormais prouvé que cette vérité difficile à concevoir était plus que crédible. Alors que garder de ce film, une fois sa morale digérée ? Un suspense acceptable. Reste que Welles en criminel nazi bourreau dans les camps, il semble difficile d'y croire. Autant d'ailleurs qu'en son acolyte mystique illuminé. Pourrais-je me racheter un peu en rappelant que "The Stranger" (titre original), nominé aux Oscars, a reçu le lion d'or à la Mostra de Venise ? Mais c'était en 1947.
Un film standard, comme indiqué dans les anecdotes. Orson Welles est un bon réalisateur. le scénario est simple : Un homme en tue en un autre. L'inspecteur prend le relais pou trouver le criminel. Le jeu des acteurs est suffisant, la musique est classique pour ce genre de film, il n'y a rien de bien original si ce n'est le dialogue du criminel incarné par Welles et qui s'exprime sur le peuple allemand. Rien d'exceptionnel de décevant. Sans plus mais novateur au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale et de la fuite / reconversion de beaucoup des nazis.
Un détective est lancé aux trousses d'un criminel de guerre nazi. Il retrouve sa trace dans une petite ville américaine sans histoire. Ce dernier est sur le point de se marier avec la fille d'un notable de la ville, juge à la cour suprême...
Un Welles « mineur », avec un symbolisme un peu appuyé (l'horloge de la ville qui fait défiler anges et démons) et des auto-références un peu lourdes (les contre-plongées découvrant les plafonds, la « Persona » de Welles). Mais c'est un film efficace et l'intrigue est bien ficelée. Le film passe vite.
Un Welles « mineur », avec un symbolisme un peu appuyé (l'horloge de la ville qui fait défiler anges et démons) et des auto-références un peu lourdes (les contre-plongées découvrant les plafonds, la « Persona » de Welles). Mais c'est un film efficace et l'intrigue est bien ficelée. Le film passe vite.
Quatre ans après les échecs commerciaux que furent "Citizen Kane" et "La splendeur des Amberson", Orson Welles revient avec "The Stranger", un très bon polar sur la traque des criminels nazis. On ne pouvait pas faire plus chaud et actuel comme sujet à l'époque et le film se paie même le luxe de montrer briévement aux spectateurs l'horreur des camps de concentration. L'intrigue policière, co-écrite par John Huston, s'avère efficace avec ce qu'il faut de tension, de suspens et de rebondissement. Orson Welles, comme à son habitude, est aussi brillant devant et derrière la caméra. Ce n'est pas son meilleur film mais "The Stranger" reste un bon cru du cinéaste même si ce dernier l'a renié par la suite.
Encore une bombe signée Orson Welles où on retrouve beaucoup des traits caractéristiques de ce Génie. Evidemment, la mise en scène est grandiose entre les plans séquences et les différents plans mouvant qui rendent l'action d'une fluidité parfaite par un simple mouvement qui fait tout le talent de Welles. En plus, cette virtuosité qui en met plein la vue n'empêche pas un certain mystère qui permet de s'imaginer différentes pistes. L'écriture est d'ailleurs très judicieusement pensée niveau suspens, les éléments s'introduisent en temps voulu et certains partis pris prennent alors tout leur sens. Et puis ce film est aussi la fabuleuse rencontre entre ce génie de Welles et l'immense Edward G. Robinson pour qui j'ai toujours eu beaucoup d'estime et qui continue de m'impressionner de plus en plus de films en films par la profondeur qu'il donne si naturellement à ses personnages, vraiment un des plus grands pour moi. Bref un film génialissime que je ne peux que recommander
Malgré un rythme et une narration étranges, notamment au début du film, et une musique un peu trop appuyée, je suis rentré petit à petit dans ce thriller psychologique qui bénéfice d'un cadre sympathique (la bourgade de campagne) et qui utilise les éléments à sa disposition pour créer une tension certaine. C'est également l'occasion de profiter de l'interprétation d'Orson Welles dans une histoire que l'on suppose assez osée pour l'époque : The Stranger est d'une certaine manière l’ancêtre des thrillers d'aujourd'hui, avec de bonnes idées, et un final au couteau qui m'a agréablement surpris.
Excellent polar maîtrisé et original. Le casting est parfait et la photographie est magistrale. Ce n'est pas le meilleur film qu'ai fait Welles, la dame de Shangai vaut plus la peine d'être vu.
soniadidierkmurgia
Louable tentative de Welles juste après la guerre de dénoncer la fuite de certains dignitaires nazis sur le sol américain. Welles jugeait ce film comme son plus mauvais , on peut moins sévère même si le manichéisme des personnages est poussé à l’extrême - la palme revenant à Welles lui-même qui roule des yeux bovins pour bien montrer qu’il est le méchant qui se cache derrière le gentil professeur. Robinson est comme toujours parfait. Au final si on ne s’ennuie pas, on peut regretter que le scénario dont on dit qu’il est de John Huston ne s’embarrasse pas de préjugés pour nous amener trop souvent sans explication sur les dénouements dramatiques qu’il veut mettre en valeur. Mineur malgré tout dans l’œuvre du géant qu’était Welles.
Bon petit policier, plutôt bien réalisé et bien interprété. Ca aurait pu être plus subtil et machiavélique, quelques petites maladresses nuisent quand même à l'ensemble
spoiler:
(par exemple l'inspecteur Wilson, chasseur de nazi expérimenté exempte Rankin de tout soupçon, malgré des coïncidences pas très-très fortuites, et ne revient sur sa décision qu'à cause d'une malheureuse petite phrase sur Marx, ce qui pour le coup est assez léger comme preuve...)
; ça reste cependant un divertissement honnête et pas déplaisant.
; ça reste cependant un divertissement honnête et pas déplaisant.
Orson Welles, Edward G. Robinson, Loretta Young, dirigè par Orson Welles en personne, le prodige du thèâtre du cinèma a trente ans pile cette annèe là et veut absolument montrer au producteur que le gènie de "Citizen Kane" peut aussi faire un film normal dans des conditions de production normale! Ecrite par Victor Trivas et Decla Dunning, c'est l'histoire d'un agent fèdèral (Robinson) qui traque un criminel nazi! il va le retrouver dans une petite ville du Connecticut...C'est le producteur Sam Spiegel qui met en chantier ce film en 1945 au moment même où se tient le procès de Nuremberg en Europe. "The Stranger" utilise d'ailleurs le vrai document tournè à la libèration des camps quelques mois plus tôt! En fait avec ce film, Welles veut fermer la bouche de ceux, qui a Hollywood, le critiquent pour avoir dilapidè tout un budget de production en Amèrique du Sud lors de son documentaire "It's all True" en 1942! Ça fait dèjà trois ans que Welles n'a pas tournè et comme par contrat il n'a pas le droit de toucher au scènario, Welles va innover et gagner un prècieux temps de tournage en disloquant les dècors! Ce qui donne un relief bizarre et envoûtant à sa mise en scène! Au final, Welles livre son flim avec dix jours d'avance sur la date prèvue et "The Stranger" obtient le Lion d'or à Venise en 1947, rècompense mèritèe par le talent de tous les acteurs et d'un acteur-metteur en scène surdouè...
Assez déçu par l'ensemble, ça reste un bon film pour autant. Comparé au "Notorious" d'Hitchcock, Le Criminel est un film a suspens, remarquablement interprété (Robinson, Welles !) mais malgré une dernière demi-heure intelligente, je n'oublierai pas les trois premiers quarts d'heures plutôt plat (même niveau réalisation). Ayant vu mon premier Orson Welles avec La dame de Shanghai hier, il était difficile de trouver plus beau, drôle, étrange ou quelque chose de mieux réalisé et interprété que ce dernier. Orson Welles est une addiction à l'état pur, il provoque chez le cinéphile une fascination dès les premiers visionnages, comme ont provoqué (pour moi) un Ingmar Bergman, un Hitchcock ou un Kubrick. Ces derniers s'en étant plus ou moins inspiré ... Pour résumer : Le criminel est un bon film de genre mais pas le meilleur de son genre
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