Le sommet du G8 à Gênes en juillet 2001 est le théâtre de manifestations anti-mondialistes gigantesques. Trois jours de manifestations, auxquelles participent des gens de tous âges et de toutes conditions, venus de l'Europe entière, tout ceci sous l'objectif des caméras du monde entier. Les exactions d'un groupuscule, les Black Bocks, servent de prétexte à une répression policière d'une violence extrême, dont le point culminant est atteint avec la mort de Carlo Giuliani, jeune italien de 23 ans, le 20 juillet 2001.
Pour tenter de justifier l'acte du policier, Silvio Berlusconi, à qui appartient un bon nombre de chaînes de télévisions italiennes, entame une vaste campagne de dénigrement à l'égard de Carlo Giuliani. Celui-ci est présenté comme violent, instable et associé aux Black Blocks, c'est un vaurien.
C'est autour de la mère de Carlo Giuliani, Haidi, que le film prend toute son ampleur. Elle a en effet reconstitué, minute par minute, les faits et gestes de son fils, retrouvant les photos, témoins et films où il apparaît.
Une trentaine de cinéastes italiens ce sont mobilisés pour ce sommet, contre la mondialisation mais aussi contre Silvio Berlusconi, comme Ettore Scola et Francesca Comencini, la réalisatrice de Carlo Giuliani Ragazzo.