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Ricco92
225 abonnés
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4,5
Publiée le 12 octobre 2024
El Dorado est souvent considéré comme une variation autour de Rio Bravo (tout comme Rio Lobo qui fait que l’ensemble est généralement considéré comme une sorte de trilogie, les trois volets voyant d’ailleurs la présence de Leigh Brackett au scénario, celle d’Howard Hawks à la réalisation et celle de John Wayne à l’écran). Il ne faut toutefois pas le voir comme un remake bête et méchant. En effet, si les quatre personnages reprennent les mêmes archétypes principaux (John Wayne toujours en cowboy macho sans peur et sans reproche, Robert Mitchum remplaçant Dean Martin en alcoolique, James Caan reprenant le poste du jeune apprenti tenu autrefois par Ricky Nelson et Walter Brennan cède la place à Arthur Hunnicutt en vieillard amusant), l’histoire est très différente et plus complexe. Le tout est plus rythmé et possède plus d’action. De même, le ton est beaucoup plus humoristiquespoiler: (quitte à tomber dans un moment problématique vu d’aujourd’hui quand James Caan imite de manière très caricaturale un asiatique) et cela est illustré par une photographie de Harold Rosson plus lumineuse que celle de Russel Harlan. Ainsi, El Dorado n’ennuie à aucun instant et sa plus grande légèreté peut facilement le faire préférer à Rio Bravo.
Intrigue assez proche du précédent Rio Bravo, deux immenses têtes d'affiche et un James Caan en jeune loup plein de belles promesses: Howard Hawks jouait surtout sur les fondamentaux pour faire vivre cet El Dorado qui, s'il n'effacera pas son aîné (un peu trop copié malheureusement), gagne quand même à être connu du fait de sa complexité dans les relations entre les personnages et d'un dosage plutôt adroit entre action et drame, mâtiné de quelques pointes d'humour. Ça foisonne peut-être trop question personnages (difficulté à dégager un réel "méchant" dans l'histoire tant celle-ci focalise sur les faiblesses des héros), mais le spectacle est assuré pour un des derniers westerns à l'ancienne mode.
Entre "Rio Bravo" et "El Dorado", mon coeur balance. Ces 2 films de Howard Hawks sont vraiment très similaires et ont chacun leurs qualités et leurs défauts. John Wayne (présent dans les 2) vient cette fois ci aider son ami et shérif Robert Mitchum, épaulé par un viel adjoint et un jeune cowboy contre Nelse McLeod et son commanditaire Bart Jason....avouez que les ressemblances sont flagrantes! Malgré tout, plus de scènes sont tournées en extérieur (principalement au début), ce qui "aère" un peu l'ensemble et l'humour est beaucoup moins "lourdeau". Au final, je ne peux que conseiller les 2 sans en privilégier un seul...car tous les ingrédients sont réunis pour un bon western.
Bien que l’histoire diffère, quantité d’éléments de ce western proviennent directement du génialissime « Rio Bravo », réalisé 7 ans plus tôt. Howard Hanks s’en est d’ailleurs jamais caché et les personnages de John Wayne, Robert Mitchum, James Caan et Arthur Hunnicutt reprennent les caractéristiques de ceux tenus jadis par Wayne, Martin, Nelson, Brennan. Calqué de la sorte, l’intérêt de ce récit est quelque peu bafoué mais « El Dorado » n’en demeure pas moins une bonne variation.
L'histoire d'une camaraderie mais également d'une vengeance qui s'étire au long du récit. Le film vaut aussi par le duo des géants. On n'est pas dans les cow-boys et les indiens mais dans un récit âpre et captivant
Un très bon western signé Howard Hawks. Il met en scène John Wayne, Robert MItchum et un James Caan en début de carrière. John Wayne est un homme de main qui vient en aide à un ami shériff (Robert Mitchum) alcoolique qui doit affronter une bande de tueurs engagé par un riche propriétaire. John Wayne est parfait, tout en virilité et en force morale face à un Mitchum qui sait montrer les faiblesses d'un sheriff alcoolique. Hawks signe une belle mise en scène et le film est prenant. Un classique du western à voir ou revoir.
Howard Hawks nous offres un western comme je les aime avec un générique soigné. John Wayne est égal à lui même , Robert Mitchum toujours aussi bon , James caan , Michèle carey , Edward Asner , bref tous les acteurs sont excellents . C est bien filmé et le scénario tient la route . Des similitudes avec Rio bravo sont évidentes , mais cela n enlève rien a la qualité du film .
Les héros sont vieillissants… La première scène du film met en scène un Robert Mitchum un peu bedonnant et un John Wayne un peu au-delà de la force de l’âge. Le premier va sombrer dans l’alcool et le deuxième va se retrouver avec une AAH pour cause de balle qui lui touche la colonne vertébrale. Vous ajoutez un jeune inexpérimenté (James Caan) et un vieillard (Arthur Hunnicutt) et vous obtenez une superbe équipe de « bras-cassés » qui va s’interposer entre un méchant rancher ambitieux et sa bande de mercenaires qui veulent s’en prendre à un clan familial pour une histoire de point d’eau. L’intérêt principal du film réside dans les rapports entre les quatre principaux personnages : ça se taquine, ça plaisante, ça se chambre. On sent que qu’Howard Hawks aime ses personnages qui sont pétris de valeurs et de principes. La dernière image du film est sympathique et symbolique, John Wayne et Robert Mitchum marchant côte-côte avec chacun sa béquille. Un très beau film sur les rapports humains. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Pas du tout une simple redite de Rio Bravo, il y a une filiation évidente (et assumé de toute façon) c'est clair (en terme de personnages plus ou moins équivalent notamment), mais ce El Dorado s'en éloigne sur plein d'aspect.
C'est toujours superbement écrit que ce soit les personnages et leurs combats, évolutions, ou le fait qu'ils ne soit pas considérés comme des héros mais des types plein d'humanité et de sincérité, du fait qu'il soit d'autant plus imparfait et/ou vieillis, tous ayant quelque chose qui ne va pas, entre handicap (John Wayne), alcoolisme (Robert Mitchum) ou incapacité d'user du revolver (James Caan). Les dialogues ou la trame elle même du scénario (classique mais diablement efficace) ne sont pas laisser de côté niveau écriture.
Je viens aussi de remarquer que le traitement des femmes chez Howard Hawks est vraiment super et diffère des autres western de l'époque. Lui qui a exploré plusieurs genre auparavant, allant du western donc, à la comédie musicale avec Marylin Monroe.
Pour son avant dernier film Hawks réalise aussi plusieurs prises de vues et effets de mise en scène vraiment géniaux, créant une vraie tension dans les scènes d'actions (pour la plupart, car comment ne pas rire devant James Caan imitant un chinois dans l'assaut finale) bien plus nombreuse que dans Rio Bravo. C'est d'ailleurs là peut être la plus grosse différence avec le chef d'oeuvre d'Howard Hawks, l'intrigue prend presque le pas sur les personnages, en tout cas les deux cohabitent véritablement, là où les personnages mangaient l'histoire dans Rio Bravo.
Un des chefs-d'œuvre d'Howard Hawks. Le film est presque parfait. Seules une ou deux transparences datent le film, ainsi que sa chanson générique, tout aussi kitsch en version originale qu'en version française. Et peut-être une ou deux saillies pittoresques de Buggle - Arthur Hunnicutt - (même défaut avec Stumpy - Walter Brennan - dans Rio Bravo (1959) mais plus léger ici, pas aussi balourd que dans Rio Bravo). Cet El Dorado vieilli beaucoup mieux que Rio Bravo dont il est un remake, une re-fabrication. Sur les cadrages, l'influence de la télévision se fait sentir. Les cadrages dégagent beaucoup plus d'ampleur, d'espaces et de profondeur sur Rio Bravo. Ici, les cadrages donnent plus le sentiment d'un film en chambre (les scènes dans la prison, les séquences de nuit qui restreignent tout au premier plan). Les personnages sont parfaitement écrits et tiennent bien malgré l'âge du film. La relation John Wayne et Robert Mitchum, mais aussi la relation de John Wayne avec le love interest, Charlene Holt, sont parfaites et plus réussis quand dans Rio Bravo où John Wayne n'est pas à l'aise face à Angie Dickinson. Ici sa relation avec Charlene Holt traite les deux personnages à égalité. Dans Rio Bravo, les duos avec John Wayne sont des shows d'Angie Dickinson et John Wayne n'est que faire valoir. La jeune génération est ici représentée par James Caan, efficace et juste en contrepoint des personnages de John Wayne et de Robert Mitchum. Beaucoup plus développé que le Colorado de Ricky Nelson de Rio Bravo. Le méchant, Christopher George, est moins caricatural que dans Rio Bravo. Sa relation avec John Wayne / Cole Thornton est un exemple de courtoisie professionnelle, chère à Howard Hawks, comme le dit Nelse McLeod lui-même dans le film. Autre variante, c'est le personnage de Michele Carey, inexistant dans Rio Bravo, qui rend El Dorado plus intéressant, qui campe un personnage clé dans les arcs dramatique du film.
Un film sur l'amitié, c'est ce que je retiens d'El Dorado. Il n'y a pas d'or malgré le nom mais on y revient, un peu comme la maison bleue en haut de la colline … et Mitchum et Wayne sont assez drôles en éclopés alcooliques, coolitude assurée. Par contre si vous cherchez de l'action il faudra repasser, c'était comme ça en 66 à El Dorado.
Pas trop fana des westerns "à la John Wayne", j'ai trouvé ce film très sympa et amusant, surtout grâce à la belle prestation de James Caan. Beaucoup trouvent que Rio Bravo était plus réussi... à chacun ses goûts...