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    El Dorado
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    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 mars 2021
    Avec cette relecture de Rio Bravo, Howard Hawks met en scène un western assez prenant, malgré quelques longueurs, avec une bonne dose d'humour, porté par un casting solide.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2021
    Cette relecture de Rio Bravo présente des variations par rapport au film originel qui manifestent le potentiel créatif d'Howard Hawks, capable de nuances qui mises bout à bout offrent une nouvelle œuvre à l'humour plus présent, au scénario plus ramifié et à la force féminine plus manifeste. Cependant, John Wayne devient un mercenaire sentimental dont les nouveaux adjuvants s'assimilent à des ersatz des précédents, jusque dans leurs surnoms (Mississippi remplaçant Colorado), même si les notions initiales d'individualisme fraternel et de défense de valeurs viriles sont évidemment conservées, emblématiques de l'esprit même du western, malgré une moindre recherche psychologique, la faute peut-être à l'absence de scènes d'amitié intime. Novateur dans la mise en scène d'un ocni entre reboot et suite, le réalisateur maintient sa maîtrise technique sans atteindre le charme de l'inégalable première mouture. Une curiosité divertissante néanmoins.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2023
    Sorti sept ans plus tard, El Dorado réécrit Rio Bravo en accentuant la fragilité de ses protagonistes principaux : soit un John Wayne cabossé que l’on fait tomber de cheval encore et encore, qui traîne la patte et souffre d’une paralysie partielle causée par une balle logée près de la colonne vertébrale ; un Robert Mitchum en shérif alcoolique qu’il faut ramener à la raison en lui jetant de l’eau au visage, en lui administrant une potion immonde composée d’épices et de poudre à canon ; un Arthur Hunnicutt en adjoint à ce point nostalgique des guerres contre les Indiens qu’il ne peut s’empêcher de décocher une flèche dans le dos d’un ennemi ; un James Caan enfin, jeune premier au chapeau fort laid qui ne sait pas tirer mais qui imite un Chinois à la perfection !
    Voilà donc une équipe plus boiteuse que celle de Rio Bravo, et Howard Hawks la suit dans son quotidien mouvementé : il ménage ainsi quelques séquences d’action fort bien menées, notamment celle de l’église où la fusillade se transforme en concert de cloches, d’autant plus efficaces qu’elles cassent un rythme volontiers lent qui démythifie quelque peu l’imagerie épique et grandiloquence de l’Ouest dans les westerns. Nous percevons d’ailleurs l’influence de la comédie, genre de prédilection du cinéaste, dans l’écriture des dialogues et la direction d’acteurs : les répliques fusent, la répartie s’avère percutante et donne lieu à des échanges mémorables ; un comique de répétition s’installe en parallèle, comme lorsqu’il s’agit d’envoyer encore et encore Mississipi en éclaireur ou de consulter le shérif sur son « plan ».
    Howard Hawks n’a pas son pareil pour insuffler, dans un genre qui commence ailleurs à être parodié – Sergio Leone a tourné sa Trilogie du dollar – une âme bon enfant qui exploite le comique sans tomber dans la pochade : il confère ainsi à ses personnages une profondeur et une authenticité qui font chaud au cœur. Notons que la lutte entre les partis oppose les tenants d’une modernité violente et amorale d’une part, les défenseurs d’une tradition que John Wayne, chantre des valeurs conservatrices, rappelle ardument à ce shérif qui ne fait pas honneur à son insigne. Un grand film qui procure un vrai plaisir de spectateur.
    velocio
    velocio

    1 304 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 décembre 2020
    Un western comme, malheureusement, on n'en fait plus. "Rio Bravo" était la perfection faite western. "Eldorado" n'est pas loin de cette perfection. Disons que ce film est, simplement, excellent !
    Play it again, Sam
    Play it again, Sam

    10 abonnés 278 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    Comment, bien entendu, ne pas penser à « Rio Bravo » en regardant « El Dorado » ? Même réalisateur, même tête d’affiche, mêmes enjeux, mêmes types de personnages, mêmes situations, même ton, même résolution, mêmes types de décors, etc., font qu’il est difficile de considérer ce film comme une simple variation du classique d’un western tourné à peine huit ans plus tôt. Sauf qu’en huit ans, le cinéma a changé : James Bond a déboulé sur les écrans, Sergio Leone a redéfini les codes du western et de nouvelles têtes d’affiche se font une place au soleil.
    Du coup, cette relecture de « Rio Bravo » s’apparente à un délicieux exercice de style. Howard Hawks, en fin de parcours, réalise un western à l’ancienne avec la star d’hier qui brille toujours, misant sur l’action et l’humour. Une sorte de « Rio Bravo » solaire, dénué du ton tragique de son modèle, fait simplement pour prolonger le plaisir d’un cinéma appelé à disparaitre. Parfaitement et volontairement codifié, « El Dorado » est un film positif où les gentils, même s’ils souffrent de quelques maux, triomphent des méchants, où les malentendus s’arrangent, où les amours sont possibles, où les amitiés sont plus fortes que les aléas de la vie.
    John Wayne est, bien sûr, totalement à l’aise dans son rôle d’éternel cow-boy au bon cœur, à côté d’un Robert Mitchum (parfait évidemment) capable de se refaire la cerise en 24 heures, d’un James Caan plus convaincant que Ricky Nelson, et des seconds rôles, peut-être moins aboutis que dans « Rio Bravo », mais cependant suffisants pour emballer le tout. Si « Rio Bravo » était un film d’auteur, « El Dorado » est un film de distraction où Hawks se contente de déclarer son amour à un certain cinéma qu’il a contribué à créer. Et ce cinéma-là, il faut bien l’avouer, malgré ces facilités parfois, on l’aime aussi.
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2020
    Avant-dernier film de Howard Hawks, "El Dorado" (1967) orchestre une collaboration au sommet entre John Wayne et Robert Mitchum en même temps qu'il livre le premier rôle important de James Caan. L'ombre de "Rio Bravo" (1959) plane évidemment sur ce long-métrage tant au niveau des personnages (justicier, ami alcoolique, vieillard téméraire...) que du décor central. Pourtant il ne s'agit en aucun cas d'une redite. Le cinéaste complexifie et amplifie son intrigue, livrant de nombreux éléments nouveaux. "El Dorado" gagne ainsi un apport important de la comédie : le film regorge de répliques cultes ainsi que de situations comiques. C'est donc un nouveau film que nous regardons, extrêmement plaisant, comme une journée encore plus ensoleillée que la précédente. Il fallait toute la maestria de Hawks pour parvenir à se renouveler.
    Pierre B
    Pierre B

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Un film pleins de qualités, mais par moments des trous d'air, surprenant. Le scénario ressemble trop à Rio bravo.,c'est dommage.
    Mais dans l'ensemble, on s'ennuie pas.
    Le duke égale à lui même, Robert Mitchum arrive à donner de lui même pour Howard Hawks. Pierre
    bobmorane63
    bobmorane63

    189 abonnés 1 965 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2020
    Je n'avais pas revu ce film depuis tout petit, j'en gardais pas un bon souvenir parce que c'était un remake du film culte "Rio Bravo" signé par le même réalisateur qu'ici Howard Hawks et je me refusais de le revoir. Puis, il y a pas longtemps, je vois un classement sur internet qui révélait les 15 meilleurs Westerns US de tout les temps que "El Dorado" est classé 13 ème derrière "Rio Bravo", ça m'avait surpris, de quoi faire justice personnellement de le revoir à l'occasion,, chose faite à une diffusion à la télévision et je dois avouer que je donne raison à ce classement parce que j'ai pris beaucoup de plaisir a revisionner ce film en m'amusant un peu de la comparaison mais des personnages montrant plus leurs faiblesses que l'original, une mise en scène inspiré du producteur et réalisateur Howard Howard Hawks, un scénario plus façonné que "Rio Bravo". John Wayne trouve peut ètre là un des roles de sa carrière moins héroique que d'habitude vu que son personnage à une paralysie d'un coté du corps suite à une balle qui l'a blessé, Robert Mitchum remplace Dean Martin dans le role du shérif alcoolique plus fragile que son prédécesseur, James Caan révèle son talent au monde entier dans la peau de Mississipi plus des méchants qui ont de la gueule plus de jolies dames. Dans la vie, il faut toujours accorder une seconde chance et "El Dorado" est pour moi un remake hautement réussit qui vaut mème la stature de chef d'oeuvre.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juin 2019
    Western magnifique réalisé sur la trame de «  Rio Bravo » par le même Howard Hawks. Si l’histoire y ressemble beaucoup, si l’équipe de héros est très similaire, le film n’est pas pour autant un plagiat. Au moment où le western classique est remplacé par le western spaghetti, Hawks fait son baroud d’honneur – le suivant «  Rio Lobo » sera inférieur – avec un réel chef d’œuvre, magnifiquement rythmé et mis en scène et où l’humanité des personnages est omniprésente. Et dont l’interprétation, autant des stars que des seconds rôles, est impressionnante. Tous ces hommes forts et ces femmes tout autant ont leurs faiblesses, leurs fantômes mais en tirent tous une force de vainqueur. Tous agissent dans la droiture, sans trop réfléchir au risque – mentalité de plus en plus rare –, comme le dit un des protagonistes : « Agissons avant de trop réfléchir ». Et sans jamais se départir d’un humour réussi. Un des derniers grands westerns américains de l’âge d’or.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2019
    Un western gravé dans la pierre et indémodable servi par des acteurs légendaires. Seuls les décors et costumes un peu trop « clean » font tâche....
    Antoine D.
    Antoine D.

    39 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mai 2018
    Au crépuscule de sa vie, lors de la montée du western spaghetti, pour son dernier film, Howard Hawks reprend le menu qui avait si bien marché pour l’un de ses plus grands chef d’œuvres, j’ai nommé Rio Bravo.

    Malgré la superbe photographie de Harold Rosson, le film reprend les mêmes personnages de Rio Bravo. Le jeune, joué par Ricky Nelson est interprété par James Caan, le shérif alcoolique passe de Dean Martin à Robert Mitchum, le vieux qui était interprété par Montgomery Clift et le héros John Wayne, le tireur le plus rapide de l’Ouest. A défaut des personnages, les lieux sont aussi les mêmes, peut-être que la scénariste Leigh Brackett y est pour quelque chose puisqu’elle a écrit les 2 films.

    Même si la femme apparaît comme l’égal de l’homme et sait tirer aussi bien que les hommes, le film touche le fond et le vide scénaristique lorsque James Caan fait une imitation raciste et à aucun moment drôle pour « duper » un garde.

    Le film m’apparaît sans doute plus mauvais qu’il ne l’est vraiment car Howard Hawks me déçoit dans l’un des derniers westerns classiques.
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Howard Hawks semble vouloir terminer sa carrière tranquillement... Mais beaucoup pensent à tort que Hawks s'est tout bonnement reposé sur son chef d'oeuvre "Rio Bravo" pour en tirer une variation, mais si l'histoire est si similaire c'est d'abord une volonté de Hawks d'approfondir son exploration de l'archétype du genre. Si la trame semble très similaire il y a pourtant de nombreuses différences. Néanmoins ce film reste efficace et particulièrement solide même si, en 1966, ce genre de western n'est plus tellement à sa place (westerns crépusculaires et westerns spaghettis mènent déjà le bal !).
    Site : Selenie
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    Un vrai bon western à l ancienne avec plein de bons sentiments même un peu trop ou les bons et les méchants sont bien clairs mais où la conception de la justice américaine fait gravement peur car on peut éliminer sans discussion ni procès tout ceux de la catégorie "mechants"...... Les bons du coup sont peut être les dangereux
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    134 abonnés 1 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Ce film symbolise le crépuscule d’un genre : le western classique parfois caricatural, manichéen et truffé d’archétype. Au même moment, de jeunes réalisateurs (Leone, Peckinpah,…) et comédiens (Eastwood, Newmann, Mc Queen, Connery,…) apparaissent et donnent un sacré coup de vieux à ce type de film. Mais Howard Hawks l’assume pleinement avec un final montrant des cow-boys à la retraite et estropiés devant laisser la place aux jeunes. C’est un film testament mais bourré d’humour, on voie que Mitchum a dû s’éclater lors du tournage.
    Hawks tourne ce film 7 ans après son dernier succès : « Rio bravo ». Il ne s’embête pas avec le scénario et l’assume pleinement ; ce sera un copier-coller du précédent. Tout est identique. On lui prédit un échec commercial, mais le public suivra. Car le précédent avait de vrais atouts présents aussi ici : un rythme enlevé, des renversements de situation, un scénario dense… Un bon film commercial avec aucun ennui. Après il a les défauts des westerns classiques (énumérés précédemment) auquel on peut ajouter l’incroyable résistance des tenues des garçons vachers aux grands espaces et à la poussière : jamais un pli sur le vêtement, des couleurs toujours chatoyantes et des vêtements sans cesse renouveler alors que l’on ne voie jamais une malle sur le cheval. Le manque de réalisme et de complexité des rapports sociaux condamnera ces westerns au profit de plus réalistes ou alors de plus caricaturaux encore. Malgré cela, ici, on note que les femmes sont loin d’être des potiches : décidées, autoritaires et parfois sous testostérone.
    Malgré tout préférez l’original à la copie avec l’opus précédent d’Howard Hawks : « Rio bravo ».
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Western signé Howard Hanks avec en tete d'affiche John Wayne et Robert Mitchum, "El dorado" est un modèle d'efficacité. Tout ce que le film entreprend, il le négocie bien et fait preuve d'une très grande maîtrise. En soi le western est très classique mais il n'a pas la prétention de révolutionner le genre mais plutôt de proposer un film solide. Le film est cohérent avec cette démarche et c'est cela qui fait de "El dorado" un très bon film. Le scénario n'est pas surprenant mais bien mené, la mise en scène est agréable et l’interprétation est vraiment de grande qualité. Le film évite les clichés habituels des western. Résultat "El dorado" est un western vraiment plaisant, bien mené en tout point devant lequel j'ai passé un agréable moment.
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