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    Au hasard Balthazar
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    52 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    547 abonnés 4 949 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Un drame austère d’une immense mélancolie qui dépeint la cruauté humaine sous l'oeil innocent d'un âne martyr, terni par un scénario manquant de fluidité.
    Orno13
    Orno13

    11 abonnés 594 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2023
    je n ai pas pu malheureusement finir le visionnage de ce film de bresson.le film est tres dur,choquant etant moi memme un amoureux des betes je n ai pas supporte de voir un ane se faire torturer durant 1 heure et demi.
    tous les personnages sont mauvais ou lache il n ya pas une once d humanite dans dans ce film
    David Chollet
    David Chollet

    5 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 février 2023
    Le film à partir duquel Bresson m'est apparu comme le plus grand de nos cinéastes. Extrêmement douloureux.
    OSC4R _
    OSC4R _

    73 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2023
    Les humains sont méchants, l’âne témoigne.

    Au hasard Balthazar est un film extrêmement simple mais c’est ce qui fait sa richesse. Peu de personnages, peu de décors, peu d’actions, pas de couleur, une musique, un âne. Ne reste ainsi que l’essentiel.

    On s’ennuie un peu quand même.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    8 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Ce film fait partie de ces oeuvres vides (un tableau peint en blanc par exemple) dans lesquelles certains voient du pur génie, et d'autres une escroquerie. Alors OK, les goûts et les couleurs ne se discutent pas... mais dans ce cas, il faudrait au moins que la réalisation soit géniale, or... les acteurs jouent atrocement mal (sauf l'âne, impressionnant de naturel), les dialogues sont à pleurer (ou à mourir de rire) et honnêtement l'allégorie de l'âne qui s'appelle Balthazar, c'est du niveau rédaction de troisième, et je ne parle pas de l'ennui profond qui envahit tout spectateur normalement constitué. Un autre problème, c'est que Godard a décrété que c'était un chef d'oeuvre, alors forcément pas touche au Jugement du Maestro, et tous les critiques professionnels (et ceux qui pensent l'être) de s'extasier et de crier au génie. Ben non, le roi est nu, et c'est tout simplement mauvais.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 928 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    Cinquième expérience avec Robert Bresson.

    Selon Jerzy Skolimowski, Robert Bresson est LE cinéaste qui a su conter avec efficacité une histoire sur un animal avec « Au Hasard Balthazar ».
    Le cinéaste-acteur polonais a même ajouté qu’il avait pleuré pour ce film.
    « EO », dernier film de Jerzy Skolimowski serait-il d’inspiration Bressonnienne ?

    Avec « Pickpoket », ce « Au hasard Bathazar » a failli me faire pleurer d’ennui. Seules les séquences avec Balthazar m’ont sorti de ma torpeur… et encore.
    Après « Mouchette » qui semblait porter tous les maux de l’humanité, je présente « Balthazar » un âne chargé de toute l’inhumanité de l’homme.
    Bresson s’amuse avec les symboles.
    Ses métaphores sont aussi chargées que les sacs transportés par Balthazar.
    L’histoire contée par Bresson m’est aussi pénible que les brimades endurées par Balthazar.

    Certes, Bresson n’est pas donné à tout le monde mais je crois en avoir compris sa quintessence : sa charge religieuse, le mal qui s’empare de l’homme ou la facilité avec laquelle l’homme (ou la femme) tombe dans le péché ; une démarche artistique austère, très épurée, qui semble aller à l’essentielle avec une direction d’acteur très discutable en ce qui me concerne.

    Marie (Anna Wiasemski ) n’est pas un prénom pris au hasard. Sa connotation est religieuse, Marie est la seule à bien traiter Balthazar qui traverse sa vie comme Jésus-Christ qui trimballe sa croix.

    Concernant mon podium, « Au Hasard Balthazar » peut se targuer d’éviter à « Pickpocket » la dernière place.
    Pour l’heure, j’en ai fini de mon expérience avec Bresson.
    Et je lui préfère de loin le film qu’il rejette : « Les dames du Bois de Boulogne », devant « Journal d’un curé de campagne ».
    Au regret.
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2022
    C’est je crois à ce jour le moyen le plus original, inédit et pertinent que le cinéma ait trouvé pour parler de la société du moment. Nous sommes en 1966, De Gaulle au pouvoir, Pompidou à ses côtés et un âne pour refléter le monde tel qu’il va. Bresson le dépeint très sombre à travers les manigances des hommes bêtes et méchants qui s’attribuent la bête et puis l’abandonnent. Le message est très clair, mais le réalisateur l’explicite encore d’avantage autour de son personnage principal Marie, qui de l’enfance à l’âge adulte passe pareillement par la main des hommes et leur comportement cynique. Le tableau est égayé d’un petit refrain doucereux qui ne cesse d’accompagner les tribulations de Balthazar. A noter dans le rôle de Marie , Anne Wiazemsky, la petite fille de François Mauriac repérée par Robert Bresson à l’âge de 18 ans. Après « Au hasard Balthazar » elle rencontre Jean-Luc Godard, devient son égérie puis son épouse.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Pascal
    Pascal

    158 abonnés 1 636 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Devenu le mieux connu au sein de l'oeuvre de Robert Bresson, apprécié même par ceux qui ne goûtent guère son art, "au hasard Balthazar "est pourtant un film qui véhicule les thèmes récurrents évoqués par le metteur en scène.

    Contrairement à ce que j'ai lu, "au hasard Balthazar" ne me semble pas, à ce titre, représenter une rupture dans l'oeuvre du cinéaste. Il est vrai cependant, qu'ici, Bresson expose clairement son regard sur l'existence et ne laisse que peu de place à l'interprétation du spectateur. Un humour très noir y affleure (le titre en est le premier témoin)et renvoie à un estat d'esprit très sombre, voire désespéré.

    Le film raconte l'histoire d'un âne, encore un anon, lorsqu'il est adopté par deux enfants, jusqu'à sa mort, victime de la méchanceté des hommes. Le monde décrit par Bresson est celui de l'accumulation de quantité d'actions négatives de la part des personnages, qui vont de la maladresse d'un douanier armé, de la bêtise de la femme du boulanger, du manque de discernement du gendarme en passant par la folie meurtrière du clochard, la faiblesse de Jacques, l'avarice du marchand de grains, le panurgisme des adolescents qui suivent Gerard, la vulgarité des chansons qui passent à la radio..., sans oublier Gérard incarnation de la perversité et figure évidente du mal. Marie n'est pas épargnée en représentation du " vouloir être esclave " malgré le fait que tout lui soie possible.

    Le film devient une sorte de catalogue de la négativité humaine dont la présence de l'âne joue comme caisse de résonance et représente une expression pure de la colère impuissante et de la tristesse contre le monde. Bresson semble s'interroger ici :" ou est Dieu ?".

    Le film est bouleversant et il serait sans doute réducteur de s'arrêter ici au sort du mignon petit âne, ruse sentimentale qui a servit la bienveillance dont jouit le film, mais à laquelle on commetrait, selon moi, un contresens que de s'y limiter.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 506 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 8 juin 2021
    Même certains des pires films jamais réalisés que j'ai vu ont une certaine forme d'investissement dans les personnages et l'histoire mais ici il n'y en a pas. Je ne peux pas nommer un seul personnage auquel je me suis réellement intéressé ou dont le bien-être m'a paru important. Marie je ne me soucie pas d'elle. Arnold je ne connaissais même pas son nom jusqu'à ce qu'il soit sur le point de mourir. Gerard c'est le pire Balthazar il n'est pas même établi comme un personnage vraiment pertinent jusqu'à environ 50 minutes puis il retombe dans l'obscurité jusqu'à ce qu'il apparaisse à la fin. Pour être tout à fait honnête si le nom de Balthazar n'était pas dans le titre je n'aurais pas su qu'il est censé être un personnage important dans le film. Le temps d'écran consacré à l'âne en tant que personnage clé d'une scène est de deux ou trois minutes maximum. En fin de compte je ne sais pas pourquoi ce film est considéré comme un chef-d'œuvre. Encore une fois il a le potentiel d'être un grand film mais presque tous ses éléments ont été réalisés de manière médiocre...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2021
    Un style et une ambiance certains mais je n’aime pas cette façon de filmer intello où on s’attarde sur des détails et passe en vitesse sur l’essentiel. Une belle photo et de beaux paysages pyrénéens. La scène de la mort de l’âne est réussie.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Exercice de style « Au hasard Balthazar » est essentiellement ennuyeux. Décrivant la vie d’un âne au travers des vices d’une galerie de personnages envieux et par conséquent mesquins, Robert Bresson, l’humaniste catholique, n’est pas loin de la misanthropie athée d’un Duvivier, mais version light faute de force véritable dans la mise en scène. Toute référence sociale est curieusement absente, alors que les années soixante marquent le triomphe de la consommation à tout va dont le cinéaste dénonce la symbolique des objets (mobylettes, transistor,..) mais sans leur futilité comme l’avait fait le génial Jacques Tati huit ans plus tôt (« Mon Oncle », 1958). Débute aussi le malaise paysan avec l’exode rural, conséquence les concentrations pour développer l’agriculture extensive réclamée par les premières chaînes de grandes surfaces alimentaires. Ce sujet est éludé au profit d’un retour hypothétique vers la terre d’un instituteur, peu touché par la vocation (elle existait car c’était encore un métier respecté à cette époque), habité d’un orgueil démesuré, au service d’un ego du même calibre. Il tétanise sa fille, mi sainte mi putain, dont l’existence en ligne brisée, sans réflexion psychologique aucune, peine à intéresser. Reste une belle photographie de Ghislain Cloquet, une bande son travaillée et un choix musical pertinent, en particulier la sonate de Schubert accompagnant une fin magnifique, seul grand moment de cinéma de ces 95 minutes. Ils sont la preuve du travail soigné de Bresson. Mais il a aussi les partis pris. Une lenteur exaspérante, des dialogues qui sonnent faux car les acteurs, Anne Wiazemsky en tête, récitant la plupart du temps, désincarnent leurs émotions. Seul l’âne est excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 août 2019
    Un mot pourfend le sylphe. « Balthazar, je te baptise ». Le reste est magie, ballet sublime, tant gestuel que verbal. Ils sont déjà là où l’éphémère voisine avec l’éternel, où l’on se cache pour mieux se découvrir. Plus précisément, je pense à la fille alitée qui tend un morceau de sucre à l’ânon, celui-ci le prend et effectue un léger mouvement de tête, laissant apparaître derrière lui le corps d’une infirmière assise sur le banc du jardin, s’apprêtant à son tour à tendre une cuillère à l’infirme. Les plans défilent au sein d’un montage très serré, sans que nous ayons le temps d’en contempler la plasticité. Quelque chose de sibyllin se passe, dans et entre ces regards, ces gestes, ces voix, donnant lieu à de véritables faisceaux de sensations. Mais ce que la caméra a l’air de cueillir, à l’extrémité des objets et des êtres, c’est toute l’énigme et la profondeur de l’homme...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 139 abonnés 5 114 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mars 2019
    Vous comprendrez très vite que l’âne, bête innocente, passe au milieu des hommes sans les comprendre mais en ayant pitié de leur condition d’humains. Mais vous ne comprendrez pas grand chose aux dialogues vu que la moitié du film est muette.
    Au final c’est quand l’âne parle que l’on comprend le mieux. Car là il faut se taire et éviter les bavardages sans queue ni tête des personnages.
    Fastidieux.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 26 janvier 2019
    Après avoir détourné avec bonheur Jacques Le Fataliste dans les Dames du Bois de Boulogne, Bresson s’est amusé avec Au Hasard Balthazar à parodier les Mémoires d’un Âne de la Contesse de Ségur.
    Lorsqu’on lit les exégèses du film par ceux qui tiennent « notes sur le cinématographe » pour la Bible du 7eme Art, on regrette que Bresson ne soit pas allé jusqu’au bout de la mystification en signant la réalisation et le scénario Boronali.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    102 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Sorti en 1966, ce film porté aux nues lors de sa sortie par les futurs cinéastes de la Nouvelle vague propose de suivre l’évolution de plusieurs habitants d’un village à travers les yeux tantôt malicieux tantôt tristes d’un âne, Balthazar, véritable fil rouge du récit. Le long-métrage, qui distille de très belles séquences accompagnées par une musique entêtante de Schubert (sonate pour piano numéro 20), dresse ainsi un portrait pas toujours très glorieux de l’esprit et des comportements humains. Cette œuvre cérébrale, relativement complexe et au langage cinématographique novateur pour l’époque est néanmoins à réserver aux cinéphiles avertis.
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