Pour le réalisateur Alexandre Sokurov, Père, fils met en exergue "les relations éternelles qui existent entre les personnages. Ici, ce sont des relations de sang, ce sont les plus humaines, les plus délicates, des relations qui ont souvent des conséquences irréversibles".
Certains voient dans Père, fils une homosexualité sous-jacente. Pour le réalisateur Alexandre Sokurov, il n'en est rien : "L'impasse dans laquelle se trouve la société européenne amène à penser cela. Mais ce n'est pas du tout le cas. En Russie, on ne penserait jamais à cela. Je voudrais que les relations père/fils et mère/fils restent les plus chaleureuses et naturelles possible. Pour moi, un fils restera toujours un enfant pour son père, même une fois parvenu à l'âge adulte. Nous devons garder la tendresse qui existe dans les relations humaines. Si nous échouons, nous perdrons notre humanité."
Père, fils marque la première expérience d'acteur des deux personnages principaux du film, Andrey Shchetinin (le père) et Aleksey Neymyshev (le fils). A leur propos, le réalisateur Alexandre Sokurov déclare : "Je me sens très proche d'eux, c'est comme s'ils faisaient partie de moi. J'aurai toujours une dette envers eux après ce film."
Père, fils est le second volet du tryptique sur la famille imaginé par le cinéaste Alexandre Sokurov, après Mere et fils, en 1996, et avant Deux frères et une soeur, en projet.
Père, fils a été présenté en compétition du Festival de Cannes 2003. Le long-métrage a obtenu le Prix de la critique internationale.