La Fille à la valise a été présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 1961.
Avec La Fille à la valise, le réalisateur Valerio Zurlini offre à Claudia Cardinale l'un de ses premiers grands rôles au cinéma bien avant d'exploser chez Luchino Visconti dans Rocco et ses frères et Le Guépard, chez Philippe de Broca (Cartouche) et Fellini (Huit et demi). Face à l'actrice, on retrouve également Jacques Perrin, alors âgé de 19 ans, dans un rôle de premier plan.
Ses influences sont nombreuses : parmi celles-ci, on peut citer Michelangelo Antonioni avec qui il partage une certaine prédilection pour les plans-séquences, et Luchino Visconti.
"Valério fut pour moi un père spirituel et un ami, sa personnalité rayonnante, sa culture prodigieuse, étaient, pour le jeune homme autodidacte que j'étais d'une séduction absolue. Notre constante et fraternelle relation nous a permis de nous retrouver sur deux autres productions : Journal intime avec Marcello Mastroianni et Le Desert des Tartares, dont j'assurais la production avec Michelle de Broca. Son appartement à Rome dans le Trastevere m'était ouvert, les plages de l'Adriatique où le film fut tourné, et qui étaient les plages de son enfance, m'ont laissé des souvenirs inoubliables. Par lui j'ai appris que c était de l'intérieur que l'on "habillait" un personnage, et que j'ai compris que même les sentiments, l'âme cachée derrière un regard, pouvaient être traduits dans une écriture cinématographique. Je lui dois aussi de m'avoir fait découvrir la peinture, la révolution humaniste des peintres de la Renaissance ; ami de Guttuso, Morandi, Maffei, sa connaissance en ce domaine était immense et il était, de nature et d'éducation, un merveilleux pédagogue. (...) Pour moi, l'Italie des Arts, l'Italie du Cinéma, c'est à jamais l'Italie de Valerio.