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Un visiteur
1,5
Publiée le 18 décembre 2010
...! Jamais un film ne ma paru aussi long, au secours! Le scénario est inexistant, ainsi que la qualité des dialogues. Harvey Keitel n'arrive pas a nous captiver, il n'arrive pas a la cheville de Mr. White. Je met 1,5 pour compenser le faite que je n'ai pas regarder le film jusqu'au bout, Bad lieutenant, c'est vraiment bad.
J'ai pas regarder le film en entier tellement c'est lent....ok il ya de la drogue et du sexe mais depuis on a fait mieux. Le prince de NY par contre du meme realisateur est trerrible
Lourd. D'un coté, on a un flic froid, conduit par le plaisir, insensible à la marche du monde et de l'autre on le retrouve en pleine croisade judéo-chrétienne, recevant les visites régulières de la sainte vierge. Mouais...ca fait surtout philosophie de bazar. Et puis, ca sent la volonté de choquer pour choquer.
Abel Ferrara signe une œuvre profondément mystique exploitant au mieux son acteur phare,Harvey Keitel dans une grosse pomme pourrie. Probablement touché par la grâce, plus vraisemblablement drogué, Harvey Keitel livre une de ses plus grandes interprétations. Il y est autant torturé qu’hallucinant. Seul face à ses démons, le sentiment de solitude flirte par instant avec le Scorsésien Taxi Driver. Le film est glauque, malsain. Au point que la rédemption est inévitable. Et là Ferarra va jusqu’au bout de ses croyances. Et cela tout en efficacité dans la mise en scène. Un model du genre qui montre bien qu’un voyage au bout de l’enfer n’appelle pas forcément à une débauche d’artifices visible notamment chez Aronofsky. Dans cette ambiance dérangeante le film de Ferarra va puiser toute sa puissance dans son sombre propos mystique. Martyr de son spectateur, « Bad Lieutenant » marque par sa singularité et s’impose comme un sommet d’ambiance et d’efficacité pure. Un de ces films qui vous retourne sobrement mais surement.
Un très grand film, Harvey Keitel est exellent dans le rôle de ce flic déchu recherchant la rédemption. Abel Ferrara et Zoé Lund (qui est l'actrice principal de l'ange de la vengeance d'Abel Ferrara) ont écrit un scénario où le bien et le mal sont confondus avec cette religieuse violée qui parvient à pardonner ses malfaiteurs tandis que ce lieutenant corrompu abuse de tout ses droits se laissant entrainer dans des cercles vicieux comme la drogue, l'alcool ou les jeux d'argents. La scène de la rencontre dans l'église entre Harvey Keitel et la religieuse est mémorable. Abel Ferrara a réalisé l'un de ses plus beaux films.
La classe! Ce film n'a pas pris une ride! Descente progressive d'un personnage (quel jeu d'acteur!!!) dans les bas fonds de la perversion (corruption, drogue, sexe). En épouser les formes pour mieux s'en protéger, et s'en extraire : pure vanité! Mais une fois endossées, destination : calvaire! Avant... le pardon et la rédemption! Et quel jeu d'acteur!!!
La longue descente au enfer de ce Lieutenant vraiment « bad ». Un polar extrêmement glauque, noir et malsain mais ultra réaliste. Harvey Keitel signe, une fois de plus, une prestation excellente.
Ouah... C'est sale, c'est lent, c'est dur, c'est poussif comme une grosse descente, mais guidé, dans un New-York dégueulasse, par un Harvey Keitel au paroxysme de son art, on se laisse s'enfoncer dans les abîmes où vices et psychotropes nous retiennent tandis que nous marchons lentement vers la rédemption et la délivrance. Du grand art, on s'assoie, on mate, on s'incline.
Il est camé jusqu'à l'os, mauvais mari et mauvais père, dépravé, couvert de dettes de jeu. Mais le plus grave est que ce triste sire est un représentant de la loi, lieutenant de police à New York, donc pourri et même "ripou" à ses heures... Quand une religieuse est violée dans une église, acte doublement barbare et sacrilège, il n'y voit d'abord qu'une occasion de toucher la récompense promise par l'évêché, et ainsi de payer son "book". Cependant, ayant (facilement d'ailleurs, l'intrigue policière étant des plus secondaires dans le propos du cinéaste) mis la main sur les coupables, cet être mûr pour l'Enfer est rattrapé par la grâce, et fait acte (surprenant) de contrition, prolongé par le sacrifice expiatoire de sa (misérable) existence. Abel Ferrara fait évoluer son "Bad Lieutenant" devant une caméra impitoyable, brossant pour le spectateur, souvent au bord du malaise devant la noirceur du trait, un édifiant portrait sans concessions. L'immense Harvey Keitel (injustement non récompensé, une fois de plus), de tous les plans ou presque, est au top de son art. Vue après le récent "Bad Lieutenant : Escale à La Nouvelle-Orleans" d'Herzog, cette oeuvre en forme de coup de poing visuel et scénaristique me fait le trouver curieusement pâle et aseptisé en comparaison !
Le décérébré accroc à la drogue et à la violence Abel Ferrara revient en 1992 avec son huitième film, celui qui le poussera à la consécration, son oeuvre ultime : Bad Lieutenant. Glauque, déchirant, cru, violent et dérangeant, le long-métrage ne peut laisser de marbre. Cette histoire de rédemption sous fond de descente aux enfers et d'enquête policière va droit au coeur, d'abord grâce à la réalisation ultra-réaliste de Ferrara qui, soutenu par Ken Kelsch, livre un portrait très réel des bas-fonds de New-York, avec cette saleté continuelle qui souille ses rues. Ensuite, il y a Harvey Keitel : impérial, juste, émouvant, l'acteur s'injecte de multiples drogues, vacille sans cesse, est à la limite entre la fiction et la réalité. Il interprète le rôle titre avec justesse et crédibilité dans la peau de ce flic corrompu, drogué, pervers et sans pitié, ce père de famille catholique vadrouillant à droite à gauche, ce joueur invétéré qui s'endette à chaque pari... Une ordure de première matérialisée à l'écran, un salaud exécrable dont sa mésaventure au cours du film n'est en fait que sa rédemption. Une oeuvre majeure, sublime, culte, un film coup-de-poing immanquable à voir absolument.
L’aspect toxicomaniaque est le plus intéressant, bien rendu par la monotonie, une sorte d’apesanteur lourde et cotonneuse et aussi une forme de curieuse mélancolie. La scène de shoot avec Zoe Lund est forte et poignante. On peut par contre être nettement plus dubitatif pour ce qui est de l’aspect catholique, sauf en ce qu’il souligne de culpabilité chez le personnage central. Les scènes de visions christiques sont grotesques. Harvey Keitel porte le poids du film et s’en sort très bien. « Bad lieutenant » n’est pas un mauvais film, mais on a du mal a lui trouver les qualités objectives d’un film culte. Sauf à penser que ce qu’il montre a été filmé au bon moment pour le grand public.