Un teen-movie (comme diront certains) d'une platitude monumentale ... On regarde sa montre souvent devant ce navet :: Si l'on veut regarder un teen-movie, plutot regarder un Larry clark ( un film quoi !! pas une daube !! )
Un film très original sur la vie d'une poignée d'adolescents américains, aux prises avec les désarrois liés à l'amour. La construction (ou plutôt déconstruction) apporte de multiples points de vue à l'intrigue et différentes interprétations. Le film est à l'image de la dernière scène : volontairement ouvert (le personnage de Sean est tellement pressé qu'il n'achève pas sa phrase). Pour achever le tout, Avary sait filmer. Comme par exemple cette façon de monter une scène en la faisant défiler à l'envers pour donner naissance à un autre point de vue sur l'histoire.
Les lois de l'attraction est un des rares films cultes de la décennie. Il dépeind une jeunesse privilégiée mais déjà sans avenir car sans amour (chaque personnage est amoureux d'un autre qui ne lui rend pas). Le film repose également sur des idées visuelles et sonores très nombreuses (le générique monté à l'envers, le voyage en Europe d'un étudiant monté en 2 minutes...). Un ouveau film désépéré comme beaucoup des réussites du cinéma américain de la première moitié de la décennie.
Une bonne surprise, je m'attendais a une comedie americaine classique sur les ado comme on en voit beaucoup au final c'est plus un drame qu'une comedie. Bon film
Voila un film qui, en plus d'etre sans aucuns doutes la meilleure adaptation d'un des romans de Bret Easton Ellis, est un chef d'oeuvre ! L'interprétation y est savoureuse (palme a Jessica Biel, a Theresa Wayman et a James Van Der Beek), le scénario est frais et plein de bons sens, le score est magnifique (et ce sans parler des morceaux d'artistes divers !) et la réalisation est aux p'tits oignons (retours dans le temps, destins croisés inattendus... ) ! Un grand bravo (et merci !) a Roger Avary qui, pour sa deuxieme réalisation, signe un film extraordinaire... ! "Les Lois de L'Attraction" est pour moi l'un de mes films préférés. Attention, film culte a ranger auprès de "Pulp Fiction" et de "American Psycho" ! Et vivement "Glamorama" !
Je comprend les personnes qui n'aiment pas ce film,peut-etre parce qu'ils ont une ame sensible mais moi je trouve ce long métrage puissant, survolté,bref un ovni,une expérience qui ne ressemble a aucune autre et Roger Avary traite son sujet de facon remarquable.Un film rock and roll................
Exit les gentils Dawson Leery et Mary Camden qu'ils ont incarnés pendant des années sur la Wb. Grâce à cette adaptation plutôt reussit, James Van Der Beek et Jessica Biel ont trouvé un moyen parfait de casser leur images en incarnant les rôles déjantés de Sean et Lara. Ce qui leur va, il faut le dire, plutôt bien. "No one ever knows anyone else. Ever. You will never know me." Mais est-ce que les personnages se conaissent vraiment eux mêmes? Dès les premières secondes, le ton est donné. En tout cas une chose est sûr: On réagit tous à l'instinct...
une mise en scène époustouflante, des acteurs à contre emploi géniaux et une bande son décoiffante. La meilleur adaptation de l'un des romans du maître Ellis. mention spéciale pour la trés talentueuse Shannyn Sossamon.
Et voilà, encore une adaptation cinématographique d'un roman de Bret Easton Ellis. Et on sait par expérience que très peu se sont avérées concluantes. Cette fois encore, le film est en décalage avec l'œuvre originale. Il est effectivement beaucoup plus soft. Mais d'autres écarts plus gênants apparaissent également, comme par exemple le personnage de Lauren, qui est présentée à l'opposé de ce qu'elle est dans le livre. Originellement avide de sexe, Avary la montre comme une vierge un peu coincé. Mais ce décalage s'explique certainement par le message délivré par le film. En effet, sous ses airs de teen-movie, Les lois de l'attraction est une véritable critique de la jeunesse américaine. Ce film montre les rapports entre différents jeunes vivant dans un monde d'apparences, qui ne sont jamais vraiment eux-mêmes et qui, par conséquent, ne se connaissent pas et sont seuls. Les personnages du film jouent finalement eux-mêmes d'autres rôles. La notion d'égoïsme et d'individualisme est aussi souvent implicitement soulevée, par exemple dans les scènes de sexe où il n'y a jamais de plans montrant les deux personnages ensembles. Avary montre donc qu'il y a quelque chose qui ne va plus dans la jeunesse américaine, qu'une sorte de schizonévrose généralisée se développe, principalement due au conflit entre ce que voudrait être ou paraître la jeunesse et ce qu'elle est réellement. La mise en scène d'Avary est très originale. Il joue avec le temps – la scène d'ouverture est d'ailleurs grandiose – et s'amuse à symboliser le croisement de destins par des splits screens impeccables. Mais surtout, le réalisateur a réussi à remettre au goût du jour un roman écrit en 85 en le transposant habilement au monde du 21ème siècle. Les acteurs sont très bons et les dialogues – pouvant aussi bien être qualifiés de cultes que d'ennuyeux – restent toujours justes et à l'impact calculé. [la suite de ma critique sur mon blog de critiques ciné : http://redross.skyblog.com]
Les Lois de L'attraction ou l'histoire tragique de quelques adolescents, tous dépravés, étant completement perdus psychologiment parlant. On tombe avec eux dans leurs chutes respectives qui peut s'averer fatale. Une réalisation intrigante, des personnages ambigues, de l'émotion, du trash ... Il est tout simplement excellent ! En prime, Ian Somerhalder soft, efficace au charisme impressionant !!!!
roger avary qui adapte breat easton ellis ça m'a fait tilté j'ai pas été déçu. Tout d'abord on sent que van der beek s'est régalé en jouant un contre emploi gigantesque comparé à dawson les autres acteurs sont tous excellents comme sossamon ou somerhalder. le film est barré la réalisation est inventive ya que des scènes cultes comme l'homo dans le resto"je m'appelle nick" ou la scene du suicide sur la version originale de without you
Le scénariste de Reservoir dogs et Pulp fiction réalisa dans la foulé des films fait avec Tarantino, "Killing Zoe". En 2003 il récidive avec "Les lois de l'attractions", adaptation d'un roman de Bret Easton Ellis qui avait déjà fait l'oeuvre d'adaptation au cinéma avec Moins que zéro et American psycho qui n'est pas trés reussi pour ce dernier. Roger Avary a su tirer tout le potentiel de l'esprit de l'écrivain américain tout en proposant sa propre vision du livre. Choquant, déroutant, subversif, vulgaire et j'en passe. Le film ne raconte ni plus ni moins qu'un chassé croisé amoureux dans un campus pour fils de riches, mais avec un tel sens du sensationel que ce qui pourraient passer pour de simples scenettes bon à jeter aux sitcom(s), deviennent des histoires a forts enjeux et nous ammène à nous poser des questions sur tel ou tel personnages. Sans tomber dans l'hors norme, Avary propose un défi visuel relevé haut la main, les ralentits, les marches arrières, un passage avec le split-screen utilisé à bon escient, et toutes sortes d'effets "modes" pour une fois usées à servir le sujet et non pour clouer le spectateur. Le choix des acteurs est judicieux. Prendre les stars du petits écrans (le mec de Dawson et Jessica Biel de 7 à la maison) et les remettrent dans un contexte qu'ils connaissent mais avec un serieux brin de folie en plus. Les lois de l'attraction est une adaptation plus que reussite puisqu'elle retranscrit fidèlement en image et en situation l'esprit d'Ellis, de plus elle propose une vision personnel du cinéaste (au niveau images surtout) et les personnages sont tous atteint d'une folie qui ne vous fera quitter l'écran qu'apprés le générique terminé.