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Ezri L.
50 abonnés
73 critiques
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5,0
Publiée le 29 octobre 2006
Oubliez le côté provoc' de l'affiche du film (un peu gratuit, destiné à attirer un public d'adolescents fans d'American Pie et tutti quanti) car Les lois de l'attraction est bien plus qu'un simple film pour ado. D'ailleurs, en est-il vraiment un ? Oui... et non. Oui car son propos s'adresse directement à ceux-ci pointant la vanité et le vide affligeants qui caractérise leur vie tournée vers l'autodestruction et les paradis artificiels plutôt que vers la construction d'un lendemain. Non, car le propos en question est universel et peut toucher tout un chacun.
Effectivement, Roger Avary dresse ici le portrait de la jeunesse d'aujourd'hui (bien que l'action se déroule dans les années 80) à travers le regard et le recul d'un adulte, le tout sans tomber dans l'écueil de la moralisation ringarde et pesante. Au contraire, le film est un condensé d'humour qui fait mouche à chaque fois. Mais Les lois de l'attraction, c'est aussi et surtout des histoires d'A... contrariées qui offrent toute une succession de temps forts qui trouvent un paroxysme magnifique dans la dernière scène, qui confronte l'épatant Ian Sommerhalder à la touchante Shannyn Sossamon, et qui est d'une beauté à couper le souffle.
Le génie de Roger Avary aura été de s'inspirer pleinement du style d'écriture de Brett Easton Ellis et de le transposer fidèlement à son film jusque dans ses moindres procédés ; de la réalisation (inventive, surprenante et grandiose) au montage (ultra-réfléchi, brillant et intelligent)... De l'esbrouffe ? Non, car tout - dans ses moindres détails, est destiné à appuyer les idées véhiculées tout au long du film.
Les personnages, quant à eux, sont d'une authenticité et d'une profondeur incroyables. Interprétés avec brio par des comédiens issus de séries télévisées diverses, ils ancrent d'autant plus le film dans une analyse pertinente de la culture du formatage à outrance véhiculé par les médias dont le film offre ici, d'une manière détournée, les affres les moins glorieuses.
Certaines voire même toutes les adaptations de romans de BEE (Bret Easton Ellis) sont tous des bides (a mon gout) mais là! Croyant que c'était un film à la American Pie J'ai été surpris! nous sommes concentré sur l'intrigue mais nous ne somme tous dirigé dans la mauvaise direction! Roger Avary dresse un(MON) film culte, dans l'univers de jeunes ados en quêtes de parties de sexes et de défonce totale! dans un monde où tout le monde cherche à construire une vie futur!
C'est ce que j'appel un film surprise, un de c'est film dont on entend vaguement parler sans vraiment être intéresser parce que l'on ne connaît aucun acteur (et puis aller voir un film avec Dawson ça ne me bottait pas) ou que le réalisateur avait fait un film très mauvais au paravent : Killing Zoe. Donc, un jour on se rend chez notre vidéothèquère mais on n'y trouve rien d'interessant, rien qui nous parle vraiment alors on prend un film comme ça, à la va vite...et boum, le choc inatendu. Moi qui pensais que j'allai voir une énième connerie de lycéens en manque de sexe avec Stifler en vedette (American pie) ben je l'ai eu dans le baba et bien comme y faut. Les lois de l'attraction est totalement immmoral, choquant, déchanté, fait de mains de maître par Roger Avary ( le co-sénariste de Pulp Fiction). c'est comme une parodie bien trash des films pour ados. On en sort les yeux qui pleures, les jambes flageolantes et le coeur secouer. On peux dire surtout un grand merci à Bret Easton Ellis ( American Spycho, Moins que Zéro, Glamorama), écrivain américain au style très vif, très puissant qui n'a pas froid aux yeux. Et il parrait qu'Avary se penche sur un autre de ses livre. A la bonheur!
Aaaah, voilà un film comme je les aime. Un film drôle et à la fois basé sur la critique. Je me suis marrée tout au long du film (je ne parle pas, bien entendu, des séquences quelque peu... difficiles à regarder pour les âmes sensibles). Un humour noir qui laisse un goût amer de la pitoyable jeunesse américaine.
Fataliste.Nihiliste.Débauché.Alarmant.Furieux.Sexuel.Dément.Givré.Instructif.Gay.Imbibé.Actuel.Hypocrite.Tragique.Violent.Amoral.Effrayant.Indécent.Rebelle.Satirique.Magique.Cynique.Renversant. Cest tout ça LES LOIS DE LATTRACTION. Pas seulement clinquant, bien plus quun simple teen-movie, une brillante vision de ladolescence, aussi crue, dure, déconcertante et désenchantée soit elle, à lesthétique léché et très bien rythmée. Roger Avary se montre une nouvelle fois très inventif, tentant toutes sorte de techniques pour améliorer son style. James Van Der Beek, Ian Somerhalder, Shannyn Sossamon sont parfaits, tout à fait intégrés dans la peau de ces personnages très profonds et absolument fascinants. LES LOIS DE LATTRACTION a fait un flop aussi retentissant aux USA et en France. Vraiment navrant car le public a manqué un chef duvre sublime, sensationnel, survolté, à la fois très réaliste et totalement surréaliste, décapant, qui sest imposé comme lune des meilleures visions de ladolescence au cinéma.
Brillant. Plus qu'un film sur l'horreur d'une jeunesse americaine totallement denuee d'espoir et se plongant a corps perdu dans la drogue et le sexe , un film profond, touchant et meme drole! L'acteur qui joue Paul est magnifique. Il y a beaucoup d'effet de style des retours en arriere destines a nous perdre mais ca marche c'est completement delure et la facon de filmer, de voir, le montage desordonne complete la perdition des personnages. Tres joli.
Un film tiré du livre de Bret Easton Ellis aurait du être + sulfureux ! Prétendument que les gentils des séries américaines cassaient leur image dans ce film ... Ce n'est que du vent ! "Oh là là on m'a vu en caleçon et embrassant plusieurs filles dans le même film c'est sur maintenant je suis un rebelle " Dawson "Je defile en sous vetement (mais attention, la morale veut que je les garde toujours avec moi) c'est sûr je suis une dévergondée" Jessica Biel
La morale américaine est passée au dessus de ce film. On peut sniffer en gros plan, mais pas question de voir un sein.
Roger Avary voulait accomplir un chef-d'oeuvre : ça se voit mais c'est raté. Pour ce faire, il a usé et abusé d'effets de style originaux certes, mais prétentieux et fatigants à voir et à entendre. Ses personnages sont d'une platitude désespérante (peut-être était-ce voulu par le livre), ses situations incongrues (peut-être était-ce voulu par le livre) et son atmosphère glauque au point d'être nauséabonde sans que l'on sache dans quel but (peut-être était-ce voulu par le livre). Mais voilà, livre ou pas, Roger Avary doit assumer seul l'échec artistique de son mauvais film.
STOP ! Arrêtez de faire vos intellos ou de montrer votre différence en disant que ce film est une merveille, une excellente adaptation du livre etc. Je n'ai vu en ce film aucune oeuvre d'art. Une étoile pour ce cher James mais pour ce qui est du film, il est à la limite écoeurant et n'est prétexte qu'à des scènes à la limite pornographique, montrant une jeunesse américaine certes crédibles (chez les ricains) mais complétement à côté de la plaque.
Un excellent film démontrant les dérives sexuelles des jeunes américains actuels. Malgrès toute retenue érotique (On ne voit pas un sein durant tout le long-métrage...), le film présente quand même des dialogues très crus mais vraiment délirants. L'acteur de Dawson casse bien son image et Roger Avary excelle à la mise en scène qui est vraiment originale et référencée à son pote Quentin Tarantino. Sinon, la scène d'introduction est vraiment culte et inoubliable.
Les chassé-croisés d'un gay, d'un tombeur et d'une pucelle sur un campus américain où ça fornique dans tous les sens. Ca ne suffit pas pour faire un bon scénario? Non. Et un bon film non plus d'ailleurs. Pitoyable avalanche de clichés dans un "teen movie" de plus parmi tant d'autres. Là où ça se veut drôle, c'en est pathétique, là où ça se veut sérieux, c'en devient drôle. Ca pour une réussite, c'est une sacré réussite!
Au demeurant, le nouveau film de Roger Avary ressemble au teenage movie moyen à la American Pie ou 40 jours 40 nuits avec notamment grâce un casting très jeune : Van der Beek ( dawson), Jessica Biel ( 7 a la maison), Ian Somerhalder ( Lost). Le programme est en effet très ado : sexe, drogue et fiesta. Mais lidée nest pas damuser, pas de montrer le plus de nichons possible. Avary le dit : son but est de décrire la jeunesse quil a connu à la fac, une jeunesse friqué et drogué. Le réalisateur mélange fun et expérience personnelle autour de figures de style cinématographique tout à fait plaisante. Rajoutez à cela une B.O incroyable et quelques scènes chocs et vous avez le menu des Lois de lattraction, le film qui prouve que Avary na pas besoin de Tarantino pour réussir et quil na pas été son pote pour rien.
Quel film !! Enfin un livre de Bret Easton Ellis adapté comme il faut !! Lorsque l'on arrive au générique de fin on se dit qu'il n'y a que Roger Avary pour transposé à l'ecran l'univers du fantastique écrivain qu'est Bret Easton Ellis !! En effet on retrouve tout , dans ce film , ce qui fait la force du bouquin !! La mise en scène clipesque y est fabuleuse , La bande original sublimissime ( il y derrière un petit gout d'Orange Mécanique ) et des acteurs , que l'on a pas l'habitude de voir dans ce genre de film , Fantastiques ! Mais la force du film est là où American Psycho avait échoué : La similitude avec le livre y est extraordinnaire !! Il fallait trouvé Le réalisateur sur la même longeur d'onde que Bret Easton Ellis , on la trouvé : Roger Avary !! Bref , un film fantastique , doté d'une mise en scène prodigieuse , d'une musique fabuleuse , d'acteurs exceptionnels , digne de Bret Easton Ellis et de son livre !! Un film culte , extraordinnaire !!
Un film excessivement malsain, glauque, triste, dérangeant, parfois à vomir. Centré sur la misère affective, l'absence de communication, le rêve et l'amour cloués au pilori et anéantis par des étudiants perdus au milieu de nulle part, entourés d'un vide effroyable. A ne pas placer dans toutes les mains.