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stallonefan62
287 abonnés
2 554 critiques
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4,0
Publiée le 4 novembre 2024
Dernier volet des aventures de l'inspecteur Harry !! Une bonne intrigue, pas de rythmes et d'actions sont au menu. Clint Eastwood est une nouvelle fois impérial !!
Etrangement, les opus les plus courts de la saga des Harry sont aussi les moins bons. Une enquête au ras des pâquerettes, expédiée à la va vite, ce dernier film de l'inspecteur n'est pas bon malgré un casting honorable. La réalisation n'est pas terrible et j'ai rigolé devant certaines scènes assez grotesque (spoiler: la poursuite en voitures avec l'engin téléguidé ). Bref, clairement pas indispensable.
L’inspecteur réactionnaire incarné par Clint Eastwood se retrouve à enquêter dans un milieu opposé à ses valeurs traditionnelles, celui d’un cinéma d’horreur décomplexé et sans morale. Ce dernier épisode se vautre dans la caricature et frise le risible.
Le cinquième et dernier des Harry, la série s'essouffle clairement et ce dernier film n'a surtout d'intérêt que pour Clint Eastwood et son personnage de Harry Callahan.
l'inspecteur Harry est la dernière cible est le dernier opus de la saga. On retrouve Harry Callahan vieillissant mais toujours en forme, c'est le jeu. Il a passé le temps début 70 à fin 80. Les punchlines et la violence sont toujours au rendez vous. Seulement c'est côté scénario que le film a une grande faiblesse. C'est du déjà vu, et le film se perd un peu entre action et enquête policière. Néanmoins il demeure un bon divertissement et ça reste du Harry Callahan côté ambiance. On soulignera les débuts de Liam Neeson et surtout Jim Carrey. Un bon film qui sera le dernier de la saga culte et controversé l'inspecteur Harry
Cinquième opus de la série de films mettant en scène l'inspecteur Harry, La Dernière Cible fait partie d'un des long-métrage les plus réussis de la licence. L'histoire nous fait à nouveau suivre ce flic aux méthodes peu conventionnelles qui va cette fois-ci enquêter sur la mort de célébrités dont les noms sont inscrits sur une liste noire sur laquelle figure également l'inspecteur. Ce scénario sans réelles surprises est tout de même plaisant à suivre pendant la petite heure et demie proposée. L'environnement est agréable et cette intrigue ne dévoile pas le coupable ce qui crée un minimum d'enjeu. Quelques scènes d'actions sortent du lot et l'ensemble est bien rythmé. Du côté des personnages, on retrouve l'inspecteur Harry en pleine forme malgré un Clint Eastwood plus âgé, ce qui n'assagit pas son caractère toujours aussi brutal. A ses côtés Evan C. Kim joue un coéquipier sympathique mais peu en vue, Patricia Clarkson incarne une journaliste appréciable et Liam Neeson un réalisateur suspecté. On appréciera également la courte mais mémorable apparition de Jim Carrey. Tous les acteurs sont convaincants et leurs différents rôles entretiennent des relations plaisantes, aidés par des répliques toujours aussi acerbes, arrachant des rires, notamment quand elles sortent de la bouche d'Harry. Tout ceci est mis en scène de façon assez quelconque bien que convenable, par le cascadeur Buddy Van Horn qui se mue ici en réalisateur pour la deuxième fois. Le résultat est correct mais assez banal au niveau du rendu esthétique qui ne dégage rien de particulier. Contrairement à la b.o. signée Lalo Schifrin plus inspiré dans cet épisode que dans le précédent, composée de sonorités pas forcément attendus mais agréables et qui collent bien avec le visuel. Reste une fin légèrement abrupte venant mettre un terme à La Dernière Cible, qui au final s'avère être un cru pas trop mal.
« La dernière cible » est le cinquième épisode des aventures de l’inspecteur Harry. Une saga s’étalant sur 17 ans avec cinq films au compteur dont « La dernière cible » est sans doute celui de trop. Après l’échec commercial de « Bird », la biographie de Charlie Parker réalisée par Eastwood lui-même, ce dernier ne peut sans doute pas faire autrement que de concéder un cinquième « Dirty Harry » à la Warner. La réalisation sera de Buddy Van Horn, ancien cascadeur reconverti réalisateur, qu’Eastwood connaît bien pour lui avoir confié huit ans plus tôt la réalisation de « Ca va cogner », très solide succès. Le scénario a beau réutiliser certaines vieilles recettes de la saga ayant fait leurs preuves comme l’attribution d’un co-équipier inattendu en la personne d’un flic d’origine asiatique adepte du karaté (Evan C. Kim) ou l’éternelle intervention sur le vif de Harry réglant leur compte à quatre malfrats en train de dévaliser une épicerie de quartier, on sent que le cœur n’y est plus vraiment même si Dirty Harry a retrouvé son Magnum 44 d’origine en lieu et place du Magnum 44 automatique utilisé par la suite. L’intrigue sans grand intérêt, truffée de poncifs et d’invraisemblances n’arrange rien à l’affaire avec un Liam Neeson cherchant encore ses marques à Hollywood qui campe un réalisateur de films d’horreur hautement improbable. Seul Jim Carrey encore débutant sous le nom de James Carrey campe avec délectation une rock star décadente finissant les neurones explosés à l’acide après avoir tourné un clip hard rock dantesque. Sa très courte apparition lui a sans aucun doute permis de se faire remarquer sans pâtir de la torpeur ambiante attachée à cette intrigue tournant autour d’une liste noire de personnalités à éliminer. Seule autre bonne idée, les petites voitures piégées déambulant au ras du sol le long des rues pentues de San Francisco, allusion à peine voilée au fameux « Bullit » (1968) de Peter Yates. Certainement une des réalisations dont Eastwood n’est pas le plus fier.
Un message et un hommage avant de s’éloigner dans le crépuscule
Le cinquième et dernier volet est aussi astucieux et bien fait que les quatre premiers épisodes de la saga, avec un parfait mélange de tension et d’humour. Comme d'habitude, la belle ville de San Francisco est un personnage à part entière, et le début de la scène, inhabituelle et remarquable, de poursuite en voiture à travers les rues vallonnées a été tourné près de l'endroit où je vivais en 1992. « Sudden Impact » était un lien entre les années 1970 et les années 1980. « The Dead Pool » se concentre sur le ridicule d’un monde obsédé par l'image, et quand l'obsession pour les apparences, soi-même, les médias et la gloire devient une maladie. À la fin des années 1980, personne ne souffrait encore du syndrome narcissique du « selfie » (l'American Psychiatric Association a récemment confirmé qu'un minimum de trois « selfies » par jour pouvait suffire à constituer un trouble mental), mais des aliénés étaient déjà prêts à tuer d’autres personnes ou eux-mêmes pour avoir leur quart d’heure de célébrité dans une société déséquilibrée et matérialiste. Un sixième opus a été discuté à plusieurs reprises, mais Clint Eastwood a toujours répondu que cela ne se produirait jamais, et il a ciblé l'héritage de l'inspecteur Harry Callahan dans son magistral film d'adieu de 2008 « GranTorino ». D'ailleurs, on ne peut pas non plus s'empêcher de faire un parallèle avec un certain M. Bill Munny (Unforgiven, 1992) qui pourrait bien être le grand-père de M. Harry Callahan.
Voulant renouer avec le succès, pourquoi ne pas reprendre le costume de son personnage fétiche, l'inspecteur Harry, et le voilà dans la dernière cible, mais est-ce que le film manque sa cible. Oui et non. On ne retrouve pas cette irrévérence qu'à fait la réputation de l'inspecteur, ici on reprend un peu de clichés qui ont fait son succès, une hiérarchie dépassée, un collègue asiatique pour faire bien avec l'air du temps, et le monde changeant les médias sont de la partie, car sans eux, rien ne se fait. Alors, ce qui manque, c'est un peu plus de profondeur, un scénario plus construit, avec un tueur un peu plus difficile à cerner. On nous gratifie d'une course poursuite originale, mené de main de maitre par le tueur, ce qui démontre une belle maitrise mais dans le même temps on nous le montre comme un hystérique qui perd ses moyens facilement. Bref c'est bancal, même si l'idée de base est bonne et que l'on a plaisir à retrouver Clint EASTWOOD.
Cinquième et dernier film de la franchise "l l'inspecteur Harry". Toujours au même niveau que les quatre autres précédents. Les aficionados de Clint Eastwood ne manqueront pas ce dernier volet de la série, qui égratigne au passage la façon de travailler de certains journalistes. C est même une critique de cinéma qui passe à trépas, victime du tueur en série.
Fin des aventures de l'inspecteur Harry, l'enquête se laisse suivre de manière agréable mais le film est moyennement convaincant. Après "Bird", Clint Eastwood aurai du passer à autre chose car ce dernier volet n'était pas obligatoire. Notons la présence du tout jeune Liam Neeson et aussi de Jim Carrey !
Je pense qu'il était temps d'en finir avec l'inspecteur Harry Callahan, vu le niveau de cette dernière enquête. Dans le fond cette histoire de liste noire et de tueur psychopathe était une bonne idée, mais l'ensemble tourne par moments à la parodie, comme cette course-poursuite en voiture ou Callahan doit fuir... une voiture télécommandée explosive. Le sentiment de parodie est exacerbé puisqu'il est question du tournage d'un film d'horreur dont le tueur s'inspire pour commettre ses meurtres (ce qui rappelle furieusement LA CITÉE DE LA PEUR, à condition de le connaître avant de voir ce film). Clint Eastwood a bien fait d'arrêter là.
Dernier épisode de l inspecteur Harry Callahan , vieillissant , après 4 films marquants les années 80 de leur empreinte . La trame reste identique au précédent . Harry se bat contre sa hiérarchie pour continuer ses enquêtes . Ses enquêtes sont réalisées sans trop d interrogatoire en usant de son magnum . Liam Neeson (avec une queue de cheval) joue le rôle de réalisateur de film d horreur, sorte de Wes Craven, pour s'opposer à l inspecteur à la mâchoire serrée . Ce cinquième opus est clairement le moins intéressant et il est temps que ça s arrête. Le scénario n est pas si mal mais les situations sont parfois ubuesque (ah la course avec la voiture jouet ...) et les personnages secondaires très pauvres. Le monsieur au magnum tire sa révérence et n a plus grand chose à montrer ou prouver . Bon vent .
A noter une des premières apparitions de Jim Carrey en acteur junkie, première victime du tueur .