Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Akamaru
3 094 abonnés
4 339 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 21 juillet 2010
Le calcul est vite fait.Sur les 5 épisodes de la saga Harry Callahan,"La dernière cible"se classe 4ème(devant The Enforcer quand mème).C'est certainement l'épisode de trop.Clint Eastwood n'a d'ailleurs jamais caché l'avoir tourné en échange de Bird.Malgré tout,le film n'est pas aussi baclé qu'on pourrait le croire.Le ton est désormais volontairement parodique,tournant en dérision les lieux communs de la saga.En résulte une limpidité sympathique.Le Flic de San Francisco doit ici composer avec l'intrusion des médias dans son travail et des hardeux de la contre-culture(horreur,rock,drogue).Eastwood épingle clairement ces 2 éléments.Rajoutons une poursuite des plus fun avec une voiture téléguidé,et finalement la boucle est bouclée honorablement.
Ce dernier opus de la saga Dirty Harry n'est certes pas le plus passionnant mais recèle tout de même plusieurs bonnes scènes. Moins de répliques cultes et séquences (sauf la fin et spoiler: la poursuite avec la voiture télécommandée ). L'histoire racontée est pas mal et Eastwood égale à lui-même.
Probablement le moins bon volet des 5, avec un Harry vieillissant et semblant plus s'ennuyer qu'autre chose, La dernière Cible présente tout de même de bon moment de cinéma. L'apparition de Jim Carrey en Axl Rose est irrésistible (même si ce n'est pas voulu), la musique de Guns N'Roses apporte du punch à un film un peu mou du genou mais bon, c'est quand même Callahan, on peut pas lui en vouloir.
Même si le scénario n'est pas top, ce dernier volet reste un polar assez satisfaisant. Clint Eastwood garde son quota d'humour et l'action ne manque pas. La scène où l'inspecteur négocie en prison avec le grand balèse et le tueur est sympa.
Le dernier episode est sans doute le moins reuusi, buddy van horn n'arrive pas au niveaux de ces predeceseurs mais on retrouve toujours un bon film policier et clint eastwood est toujours parfait.
Il ny a aucun doute, on a clairement vu son nom sinscrire sur une funeste liste : linspecteur Harry est "la dernière cible" ! Dix-sept ans après son lancement la franchise "Dirty Harry", qui a un temps plombé à tort dans nos contrées limage du grand Clint Eastwood, sachève. Mais elle sachève mollement. Avec Harry Callahan, cest pourtant distribution illimitée de bastos et de répliques cassantes. La violence apparaît presque gratuite, mais cest la nature même du personnage que de dézinguer froidement les criminels. Et avec le plaisir de la variété sil vous plaît : dans le front, dans le bide, dans le dos, cest quil faut pas lchercher linspecteur Ce que semble néanmoins faire Lou Janero, lequel croupit désormais en prison mais conserve de nombreux hommes de main à lextérieur. Les cadavres samoncellent mais la faiblesse de lintrigue proposée déçoit, on reste franchement sur notre faim. Heureusement que cet ultime opus ne séternise pas et quil verse parfois dans lautodérision (voir par exemple la collaboration de Callahan avec son nouvel équipier Quan, un sino-américain). La plus étonnante des poursuites automobiles jamais tournée dans les rues de San Francisco nous avait sortis in extremis de notre torpeur.
Les 80s ont adouci Dirty Harry. Le monolithique flic de San Francisco, traquant Scorpio et autres motards exterminateurs de truands, sest un brin assagi Cette nouvelle mouture du célèbre inspecteur nen demeure pas moins réjouissante, et savère mieux réussie que Sudden Impact. Malgré la musique de Lalo Shiffrin, stridente par moments (eighties obligent ), et un cahier des charges rempli à la va-vite de fusillades un tantinet paresseuses, lhistoire est basique mais agréable à suivre. Eastwood tourne gentiment en dérision son personnage fétiche sans pour autant sombrer dans le ridicule, le second degré étant à son apogée dans une course poursuite fantaisiste mais bien imaginée. Le casting vaut aussi le coup dil, avec les présences de Liam Neeson et de Jim Carrey, dans un rôle inattendu. Même sil séloigne du sérieux des autre épisodes, The Dead Pool est un film sympathique qui met en lumière la nouvelle facette de Callahan, Papy Harry. Le personnage vieillit bien et a conservé sa verve dantan ( les avis cest comme les trous du cul : tout le monde en a un ! ) ainsi que de bon souvenirs de bourrinage brut, notamment dans la dernière scène, où son 357.mag sefface devant une arme originale mais aussi efficace Pas le meilleur, ni le moins bon non plus, juste un épilogue récréatif mais inégal qui clôt de manière sympathique la saga du légendaire inspecteur.
Ni le meilleur, ni le pire épisode de la saga. Nous sommes parfois presque dans la parodie. On sent Clint Eastwood ailleurs et qu'il est pressé d'en finir avec son personnage d'Inspecteur Harry.
The Dead Pool devenu sous son titre français La Dernière Cible est le cinquième et dernier volet de la saga Dirty Harry, et je vous le dis de suite s'il reste divertissant c'est aussi clairement le moins bon car on est à mille lieux de l'esprit du premier. Il faut oublier la noirceur et le cynisme du premier pour se plonger dans ce qui se rapproche plus d'une série B au budget à l'aise, oublier aussi l'ambiance désenchantée des seventies. Ici c'est les eighties et cela est clairement annoncé dès l'ouverture avec une vue nocturne depuis un hélicoptère sur la cité, un type de plan souvent usité dans le cinéma d'action américain des années 80. Le scénario n'est pas le meilleur de la série, mais il égratigne le monde du showbiz et surtout un certain journalisme qui cherche plus le scoop croustillant qu'à informer les gens. Ce qui n'empêchera pas notre cher Harry de sympathiser, voire plus, avec la journaliste incarnée par Patricia Clarkson. Après un hispanique, un noir et une femme il se retrouve avec un partenaire asiatique (qui pratiquera le kung-fu devant les yeux ébahis d'Harry) joué par le peu connu Evan C. Kim. Il est un bon second. On peut aussi découvrir Jim Carrey dans un petit rôle, et surtout Liam Neeson qui n'est pas encore une vedette du cinéma d'action. La réalisation a été confiée à Buddy Van Horn, un yes man au service de la star. Il a tourné 3 films en tant que réalisateur à chaque fois avec Clint Eastwood, il s'est surtout occupé des cascades sur ses différents films. La mise en scène est la moins riche des 5 films, mais cela demeure correcte avec quelques bons passages comme la course-poursuite en voitures à travers les rues pentues de San Francisco, l'originalité vient d'un modèle réduite qui en fait une bombe. Et bien sur il y a Clint Eastwood dont c'est la dernière apparition à l'écran dans la peau d'Harry Callahan ; l'un de ses rôles les plus marquants de sa riche carrière. Il est presque sexagénaire en 1988 or il incarne toujours avec délectation ce personnage hors-norme, sans oublier ses punchlines bien sentis. Lalo Schifrin signe, pour la 4ère fois, la B.O. avec des airs efficaces.
C'est sûr, cet épisode mou du genou est loin d'être le meilleur de la série, mais il constitue l'achèvement de l'interprétation qu'Eastwood aura donné de son personnage. Il choisit ouvertement l'auto-parodie, chose qu'il fera avec moins de finesse dans "La Relève", Eastwood et Callahan se retrouvant tout deux trop vieux pour continuer ce genre de conneries. Amusant.
Le dernier opus de la saga Dirty Harry, aussi inutile que mal réalisé. Le film ressemble aujourd'hui à un épisode version longue de Rick Hunter ou Walker Texas Ranger : la musique genre super justicier démarre quand l'Inspecteur Harry sort son 44 pour descendre à la chaine les malfrats, le film est tourné en 1.85 donnant une furieuse impression de regarder un téléfilm. Quand on regarde la fin consternante du "film" on est content que la saga se termine là. En effet, L'Inspecteur Harry commençait sérieusement à prendre la meme voie que celle du Justicier dans la ville avec Bronson, ou plutot de ses suites catastrophiques. Réalisé par Buddy Van Horn (qui signe les 3 films les plus catastrophiques avec Clint Eastwood) ancien cascadeur, La Dernière Cible a l'originalité de montrer Liam Neeson et Jim Carrey alors quasi inconnus. Clint Eastwood se contente de faire plaisir à ses fans mais n'a plus trop l'air d'y croire lui-meme, Patricia Clarkson se contente du minimum, le scénario est inexistant...bref on est consterné de voir un mythe s'effondré et tomber dans la quasi parodie : la scène du modèle réduit poursuivant la voiture de Calahan à la manière de Bullit est consternante...l'épisode de trop.