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    Les Innocents
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    87 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Jack Clayton s’est mis à la réalisation après avoir œuvré une dizaine d’années comme producteur. Le résultat de ses deux premiers longs métrages donne l’impression qu’il s’est donné le temps de bien saisir le métier avant de s’y lancer puisque la direction de A room at the top sorti en 1959 et The Innocents est à chaque fois impeccable et l’écriture cinématographique déjà très personnelle. Dans les deux cas, Clayton nous introduit dans des intrigues où l’on suit le protagoniste pas à pas dans sa quête. Joe Lampton cherchait une liaison qui le rendrait fortuné et il rencontra l’amour. Miss Giddens désire donner de l’amour à deux enfants orphelins et elle rencontre le diable en personne. Le pouvoir de la gouvernante d’apercevoir les fantômes rôdant autour des enfants nous plonge dans un univers fantastique. La vaste résidence aux allures hantées, habilement éclairée au chandelier, et rempli de sons mystérieux est propre aux films d’horreur. Toutefois, c’est un drame psychologique qui se joue devant nous. Deux petits êtres innocents laissés sans protection aux mains d’adultes violents et pervers. Une femme, trop belle pour être gouvernante selon le garçon, qui veut les sauver en leur donnant l’attention qu’elle n’a probablement elle-même pas eue. Tout cela se tient grâce au talent immense de Deborah Kerr. Une actrice brillante et indéfectiblement connectée qui peut tout faire passer à l’écran. Même un baiser plein d’amour déposé sur les lèvres d’un enfant emporté par les forces du mal. Troublant vous dite?
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2013
    L'innocence des enfants quand elle est bien utilisée peut être un fort vecteur d’angoisse pour le cinéma. C'est le cas ici,l’ambiguïté est de mise sur ces jeunes enfants aux visages angéliques. Cependant le caractère un peu niais de Miss Giddens fait retomber certaines intentions du film. Le splendide noir et blanc ne fait que rendre le tout plus beau,les images sont elles très angoissante et fortement marquantes. L'angoisse et les frissons augmentes avec l'avancer du film.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mai 2014
    Quelle subtilité ! Tout le film repose sur le doute qui nous étreint sans cesse de savoir si la gouvernante jouée par la toujours diaphane Deborah Kerr est en proie à des pulsions refoulées qui lui font voir le sexe partout y compris dans deux jeunes enfants dont elle projette la réincarnation en deux adultes qui ont commis les pires turpitudes en ces lieux ; ou si les deux jouvenceaux sont vraiment la proie de deux fantômes qui continuent leur liaison à travers eux. Exercice très difficile s’il n’est pas maîtrisé et qui peut rapidement tourner au grotesque et au risible. Beaucoup se sont essayés au mythe de la maison hantée et peu sont parvenus à en éviter tous les écueils. Robert Wise et Alejandro Amenabar ont livré des épures magnifiques, Clayton les accompagne dans le panthéon du genre.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 juin 2015
    Des enfants possédés pris en charge par une gouvernante dans un immense manoir: "Les Innocents" est un film minimaliste, qui instaure d'emblée un climat d'angoisse fort qui ne fait que s’accroître pour atteindre son paroxysme lors d'un dernier quart d'heure oppressant et assez génial. Sans parler du final, c'est le film tout entier qui est touché par le génie, guidé par l'intelligence de son cinéaste. Jack Clayton a en effet compris que pour faire un grand film d'horreur (en réalité, à mi-chemin avec le fantastique), il fallait savoir mettre en scène la peur: quand faire apparaître les fantômes, à quelle distance, de quel point de vue, etc. Toutes ces questions trouvent des réponses, sans cesse évolutives mais cohérentes, en langage purement cinématographique. Clayton prouve, avec peu de moyens, que l'on peut faire naître l'angoisse avec trois fois rien sans pour autant avoir l'air fauché. En bref, "Les Innocents" est éblouissant tant dans son aspect formel que sensoriel, tient un discours à la fois malsain et jubilatoire sur la naissance du mal, et se révèle éblouissant de maîtrise entre le sort cruel réservé aux personnages et l'amour qui leur est porté. Un grand film !!!
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2012
    J'attendais ce film un peu comme le messie, j'en attendais un film d'horreur vraiment épouvantable, vraiment terrifiant, faisant froid dans le dos du début à la fin avec une tension insoutenable le tout lié à une ambiance vraiment pesante. Du coup j'en attendais sans doute trop. J'aurai pu dire qu'on en fait plus des films comme ça, mais bon récemment ils ont sorti la dame en noir, du coup je ne peux plus le dire. Néanmoins, c'est malheureux que ce genre de film soit trop rare aujourd'hui, que l'on privilégie le gore, le sursaut à une véritable atmosphère angoissante.
    Parce que là c'est ce que Clayton tente d'instaurer, une atmosphère angoissante. Et je dois dire que ça marche assez bien, même si je dirai aussi qu'il aurait aller plus loin. Le film offre aussi quelque chose d'assez rare pour être signalé : un scary jump qui fonctionne vraiment.
    C'est un film avec une grande actrice, des gamins qui sont vraiment doués eux aussi, et dieu sait que c'est rare les films où les morveux ne sont pas des têtes à claques. Ici il y a des scènes où ils arrivent à être réellement flippant.
    La photographie en noir et blanc est juste sublime. Mais malheureusement, je pense que la mise en scène aurait parfois gagné à être plus lente pour instaurer une tension insupportable.
    Aussi la fin je ne l'ai pas vraiment aimé, je trouve ça un peu trop téléphoné et je suis resté sur ma faim, sans avoir été autant terrorisé que je l'avais désiré.
    Mais malgré tout, ça reste un bon film, avec pleins de moments qui font frisonner, rien que le début sur fond noir où on entend le chant de la petite fille, c'est glauque à souhait et terriblement génial.
    Plume231
    Plume231

    3 932 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Un chef d'oeuvre dans le domaine du film fantastique ! Le film est une pure réussite grâce notamment à l'excellente réalisation de Jack Clayton qui réussit à faire passer beaucoup de choses tout en restant totalement crédible de la première jusqu'à la dernière seconde. Le fait que le grand écrivain américain Truman Capote ait participé à l'écriture du film doit y être pour quelque chose. L'interprétation de Deborah Kerr est parfaite tout comme celles des enfants. Et l'atmosphère gothique fin XIXème du film est aussi angoissante qu'inoubliable. Une réussite totale.
    Christophe L
    Christophe L

    31 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2016
    Les innocents est l’adaptation de The turn of the screw, une nouvelle d’Henry James publiée en 1898. On la doit à Jack Clayton, qui se fit remarquer dès son premier long-métrage, Room at the top, doublement oscarisé en 1960 (Neil Paterson, pour le scénario, et Simone Signoret, récompensée face à – excusez du peu ! – Katharine Hepburn et Elizabeth Taylor, nommées pour leurs prestations dans Suddenly, last summer de Joseph L. Mankiewicz).Le pouvoir de fascination du conte de James tient à plusieurs éléments. Tout d’abord à son thème, qui nous replonge dans certaines terreurs de l’enfance. Si l’écrivain parvient à nous les faire revivre avec tant de force, c’est qu’il puise probablement dans ses propres émotions de jeune lecteur. Certes, ses carnets de travail laissent entendre qu’il s’inspira d’une anecdote rapportée par Edward White Benson, alors archevêque de Canterbury (une histoire d’enfants possédés par les fantômes de domestiques dépravés). Cependant, la véritable source du Tour d’écrou est sans doute davantage à chercher dans un récit horrifique, Tentation, que l’auteur au­rait lu vers l’âge de douze ans. « Comment [James] n’a-t-il pas pu […] en être effrayé, écrit Jean Pavans (traducteur français du romancier), s’il a repris […] les noms de deux de ses personnages – le héros de Tentation, Peter Quint, tourmente un dénommé Miles – une quarantaine d’années plus tard ? » (Les données intérieures de l’épouvante, préface au Tour d’écrou, Librio, 1998).

    L’autre réussite du Tour d’écrou vient de son traitement. Ce récit en forme de journal privilégie la dimension psychologique. Ce qui intéresse James, c’est le chaos intérieur de Miss Giddens. L’horreur, elle, n’est jamais abordée frontalement. Elle n’est que suggérée. En témoigne l’échange entre Mrs Grose et la gouvernante au sujet des propos tenus par Flora sur celle-ci. On apprend qu’elle a dit des « choses horribles, vraiment choquantes », que « cela dépasse tout pour une petite demoiselle ». On n’en saura pas plus. L’impact sur l’imagi­nation du lecteur est bien supérieur à ce que pourraient produire des descriptions grand-guignolesques ou des révélations plus précises. Toutefois, si cette histoire captive autant, c’est surtout parce que son auteur laisse le lecteur dans l’indécision. Quelle interprétation donner au final ? Les spectres de Quint et Jessel sont-ils réels ? Ou bien sont-ils une création de l’esprit malade de Miss Giddens ? Les deux niveaux de lecture sont possibles. Comme le note Jean Pavans, c’est une question de point de vue (artistique ou psychanalytique).Jack Clayton et son scénariste, l’écrivain Truman Capote, ont su parfaitement percevoir ces éléments et les transposer à l’écran. Dans cette adaptation, pas d’effets inutiles, mais un subtil dosage entre beauté, psychologie et terreur, ce que l’on sait de moins en moins faire aujourd’hui, où l’on privilégie, par facilité, la seule dimension horrifique, synonyme trop souvent de gore. Se situant dans la plus pure tradition du cinéma gothique, Les innocents réserve naturellement une place de premier plan à la demeure hantée. C’est la règle du genre (voir, par exemple, le domaine de Manderley de Rebecca). Le manoir de Bly n’est toutefois pas qu’un simple décor. Il est conçu comme un personnage à part entière, doté d’un corps et d’une âme. Sa partie supérieure est ainsi le siège de l’imagination, du rêve (c’est au sommet de l’une des tours qu’apparaît à Miss Giddens, dans un poudroiement lumineux surnaturel, le fantôme de Quint) et de la mémoire (les souvenirs – jouets des enfants, portrait du domestique décédé… – sont conservés dans le grenier). Les chambres forment le cœur palpitant de Bly. C’est là que les protagonistes con­naissent leurs émotions les plus vives.

    Quant à l’esprit du lieu, tourmenté comme son architecture, il se manifeste tout au long du film, dans l’ondoiement d’une tenture ou le vacillement de la flamme d’une bougie…Clayton n’évite pas certains clichés pour accroître la tension – les jumps scares, cache-misères du cinéma fantastique contemporain, nous sont heureusement épargnés ! Le cinéaste anglais n’en livre pas moins une œuvre très personnelle. D’abord en allant à contre-courant de la mode, puisque recourant au noir et blanc à une époque où les productions de la Hammer, alors en plein essor, privilégiaient la couleur. Avec son chef opérateur, Freddie Francis (qui collaborera au début des années 1980 avec David Lynch sur Elephant man et Dune), il nous propose un retour aux sources de l’expressionnisme, avec de puissants contrastes, qui font véritablement vibrer l’ombre, rendant ainsi le film plus inquiétant. On retiendra aussi son usage très particulier des fondus enchaînés. Plusieurs mélangent de multiples images (jusqu’à quatre), formant un alliage surréaliste, qui renforce la confusion entre réalités et visions hallucinatoi­res. Sa manière de composer certains plans et de jouer avec les reflets contribue également à ce trouble. On trouve un des exemples les plus réussis de ce jeu subtil dans la scène où Miss Giddens fait une partie de ca­che-cache avec les enfants. La gouvernante s’est dissimulée derrière un rideau, dans le salon. Son visage occupe le premier plan. De l’autre côté de la baie vitrée se dresse une statue.

    Soudain, émergeant de la nuit, entre la figure de chair et le simulacre de pierre, apparaît le spectre de Quint. Celui-ci contemple un instant la jeune femme, avant de reculer et de se fondre de nouveau dans l’obscurité. Miss Giddens s’élance alors à sa suite, mais l’effrayante apparition s’est évanouie. Revenant ensuite vers la pièce qu’elle vient de quitter, sa silhouette se superpose au reflet de Mrs Grose, qui a été alertée par son cri. Dans cette courte séquence (à peine une quarantaine de secondes), le réel et l’illusion s’entremêlent étroitement, brouillant un peu plus les repères du spectateur.Mais l’effet le plus saisissant est sans doute celui précédant le générique de début. Initialement, Les innocents devait s’ouvrir sur les obsèques du petit Miles, puis enchaîner sur un flashback. Finalement, le réalisateur opta pour un écran noir, illustré musicalement par la comptine obsédante des enfants. Au début d’une séan­ce, une salle de cinéma bruit toujours de quelques murmures. Cette entrée en matière insolite a le mérite de capter immédiatement l’attention du public. Minimaliste, certes, et cependant d’une extrême efficacité…Au-delà de ses qualités esthétiques, Les innocents propose un fascinant portrait de femme, Miss Giddens, parfaitement incarnée par Deborah Kerr. L’actrice écossaise livre ici une performance au moins égale à celle qu’elle accomplit dans Le narcisse noir (Black narcissus – 1947). Sœur Clodagh et la gouvernante présentent d’ailleurs une certaine parenté. Toutes deux se trouvent en effet plongées dans un univers qui leur est étranger, un ancien harem perché sur les sommets himalayens pour la religieuse, un luxueux domaine pour Miss Giddens, dont on sait qu’elle est issue d’un milieu modeste (elle est « la cadette des nombreuses filles d’un pauvre pasteur de campagne », peut-on lire dans le livre).Toutes deux, tourmentées par des désirs interdits, basculeront aux frontières de la démence. Car si James, comme je l’ai dit, n’est pas explicite, il n’en laisse pas moins planer des doutes sur le comportement de son héroïne. Ainsi, à la fin, lorsqu’elle partage le repas de Miles, après le départ de sa sœur, remarque-t-elle : « et j’ai eu l’idée saugrenue que nous avions l’air d’être un jeune couple en voyage de noces ». Plus loin, elle dit au jeune garçon : « Tu peux encore tirer un grand avantage de l’immense intérêt que je te porte ». Dans le même chapitre, elle relève que Miles s’exprimait avec « une gaieté à travers laquelle elle pouvait discerner un subtil petit frémissement de passion ». Le film n’exclut pas cette piste de la séduction, selon l’expression de Freud.. « I have you! » s’écrit-elle en étreignant l’enfant, avant de déposer un baiser sur ses lèvres.

    La théorie de la séduction (ou neurotica) formulée par Freud dans Studien über Hysterie – coécrit avec Joseph Breuer en 1895 – expliquait la genèse de cette névrose par un abus sexuel subit dans l’enfance, traumatisme d’abord refoulé, avant d’être révélé au moment de l’adolescence par un évènement souvent anodin (la Nach­träglichkeit), à l’origine des troubles. Il n’est pas illégitime de penser que Miss Giddens ait été victime d’une telle agression, qu’elle reproduirait sur Miles. Le film donne quelques indices dans ce sens. Dans la scène fi­nale, par exemple. Quand la jeune femme presse le petit garçon d’avouer qu’il est sous l’emprise de l’esprit de Quint, celui-ci lui réplique qu’elle a peur de devenir folle, qu’elle veut le faire mentir, le terroriser, comme sa sœur. Certes, en arrière-plan apparaît le visage du domestique, qui semble commander ses paroles. Mais n’est-ce pas une vision de la gouvernante ? Un peu plus loin, l’enfant paraît sur le point de reconnaître sa possession. On peut cependant aussi imaginer que l’attitude de Miss Giddens lui inspire une telle terreur qu’il est prêt à lui céder, pour échapper à sa folie. Ne lui lance-t-il pas, l’instant suivant : « You are insane ! », tandis que sous le regard halluciné de la gouvernante les statues du jardin paraissent emportées dans une danse ma­cabre ? Miss Giddens évoque en fait pour moi Nina, l’héroïne de Black swan, tantôt cygne blanc, tantôt cygne noir. L’affiche française du film ne fait-elle d’ailleurs pas référence au ballet de Tchaïkovski ? L’adaptation cinématographique n’apporte donc pas plus de réponses que le livre. D’autant que les enfants jouent parfaitement l’ambiguïté. Ils forment un couple fusionnel particulièrement inquiétant. On songe aux étranges créatures blondes du Village des damnés de Wolf Rilla (Village of the damned – 1960). Martin Stephens, qui incarne le petit Miles, tenait d’ailleurs le rôle principal de ce film. Pamela Franklin, ici dans sa première apparition à l’écran, compose quant à elle une fascinante poupée perverse. On n’oubliera pas la joie sadique illuminant son angélique visage semé d’éphélides devant le spectacle d’un papillon dévoré par une araignée. Ni sa terrifiante crise hystérique au moment où la gouvernante veut l’obliger à regarder le fantôme de Miss Jessel.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 441 abonnés 4 464 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 avril 2016
    Les Innocents est un film de grande qualité, qui souffre peut-être un peu de son intrigue trop plate. Mais il y a d’évidentes qualités.
    Celles qui m’ont le plus frappé, et je commencerai donc par-là sont les qualités techniques. Le film est vraiment très esthétique, avec une mise en scène réfléchie, intelligente, exploitant à merveille les hors-champs. La photographie est élégante, le noir est blanc est superbe, et les décors sont soignés. L’ambiance du métrage est réellement prenante, et on tient là une adaptation riche en atmosphère du Tour d’écrou. Franchement sur le plan technique rien à redire, d’autant que même la musique est de qualité avec notamment la berceuse tout à fait remarquable, et qui met dans le coup d’entrée !
    Le casting est aussi solide. Si Deborah Kerr tient la distance, et se montre très crédible, je dirai que la surprise vient des deux enfants. Ils ont été parfaitement choisi, pouvant être à la fois de charmantes têtes blondes et de détestables pestes ! Ils sont excellents, très investis, et ils ne font aucun faux pas, c’est rare lorsqu’on parle d’un casting d’enfants ! Les autres acteurs sont tout à fait corrects et crédibles eux aussi.
    Le petit défaut que je relèverai dans ce film tient dans l’intrigue. Le début est prenant, et l’histoire se suit sans déplaisir, mais dans la deuxième partie j’ai eu le sentiment d’un léger délitement, avec une intrigue moins tenue, avec moins de fluidité dans la narration, et quelques lourdeurs. Reste que l’histoire est soignée et intrigante, et c’est dur de décrocher !
    En conclusion Les Innocents reste une excellente découverte pour moi. C’est un film très propre, sans grand défaut notable, et qui rentre en effet dans les classiques du genre à l’époque. Pas vraiment horrifique, on est plus dans un thriller teinté de surnaturel, et le résultat saura je pense plaire aux amateurs les plus exigeants. 4.5
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    139 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2014
    Une atmosphère unique, lugubre, poétique. De sensations fortes en peurs suggérées, le film navigue en eaux troubles quelque part entre La maison du Diable et Le Corrupteur. Il aurait également fortement inspiré Amenabar pour Les Autres. Inoubliable ! A acquérir toutes affaires cessantes.
    AMCHI
    AMCHI

    5 914 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2015
    Les Innocents est un magnifique film fantastique au suspense inquiétant et troublant. Le noir & blanc judicieusement utilisé par le réalisateur renforce cette impression d'étrangeté et de mystère que dégagent les lieux (un manoir), les 2 gosses sont extrêmement convaincants face à la belle Deborah Kerr qui cherche à dévoiler le secret qui honte cette maison. Parmi les plus beaux films fantastiques qu’il m’est été donné de voir spoiler: une fois terminé on reste dans le doute les enfants sont-ils possédés ou sont-ils si jeunes et déjà cruels avec une Deborah Kerr victime d'hallucination et perdant doucement la raison
    .
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    766 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 décembre 2019
    Adaptation légendaire du roman " Le Tour d'ecrou" de Henry James, ce film fantastique de Jack Clayton est un tour de force sur le plan de la mise en scène, de la photographie de Freddie Francis et aussi concernant l'interprétation faramineuse du casting. Car dans cette oeuvre à la beauté surnaturelle aucun plan n'est laisser au hasard et pas mal de séquences arrive à nous donner un réel sentiment de malaise, mais aussi à nous émouvoir. Un véritable chef-d'oeuvre du genre qui est a voir et a revoir sans aucune modération.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2021
    Voilà un film étrange. pas de l'épouvante à proprement parler mais assurément du surnaturel et de l'angoisse dans cette hsitoire inspirée par un roman de Truman Capote et sublimement portée par Deborah Kerr. J'ai malheureusement moyennement adhéré à cette histoire de fantome dont j'ai trouvé le final confus. 2 / 5
    naan2
    naan2

    15 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2015
    Génial ! Une ambiance gothique très réussie et une gouvernante qui va se révéler réellement flippante
    CritiqueSuperhugo64
    CritiqueSuperhugo64

    61 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    film où il ne se passe rien , personnage principal détestable , acteurs mauvais... très décevant par rapport à the haunting of bly manor
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2013
    Un film de psychopathe. Plutôt étrange, ça fait flipper net, l'ambiance est incroyable, l'image tout en noir et blanc aussi. Une étrange histoire de possession, voile ce qu'on peux vraiment appeler du fantastique. Ça fait peur tout le long, et pourtant il n'y a qu'un jumpscare. C'est là la qualité du film, réussir à maintenir le spectateur en intrigue jusqu'au bout. On se ressortira pas indemne !
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