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    Les Innocents
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2010
    Je l'avais vénéré la première fois, et puis en le revoyant j'ai été un petit peu moins séduit. J'avaoue l'avoir revu dans ma chambre très tard. De ce fait les innocents m'a paru quelque peu ringard et moins traumatisant (2 années d'écoulements entre le premier visionnage et le second tout de même). Ca ne lui enlève cependant pas des qualités comme la belle Deborah Kerr.
    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2015
    Une gouvernante prend en charge deux enfants, délaissés par leur riche oncle, et s'installe dans leur manoir. Sauf que les chers bambins ont un comportement de plus en plus étrange. "The Innocents" est un film d'horreur britannique très original pour l'époque. En effet, à la différence des productions Hammer qui cartonnaient à ce moment, le film, bien que disposant également une ambiance gothique, est en noir et blanc. La photographie signée Freddie Francis est ingénieuse, alternant des lumières éclatantes dans des jardins irréels, et des ombres prononcées dans les couloirs lugubres du manoir. La mise en scène de Jack Clayton n'est pas en reste, exploitant la longue focale, et des effets dérangeants plutôt que des monstres grossiers. Côté acteurs, face à deux enfants très dérangeants, Deborah Kerr est convaincante en femme concernée, dont on ignore si les visions sont réelles ou issues de sa frustration sexuelle. Par ailleurs, le scénario contient de bonnes surprises, et un final intéressant. A découvrir.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2014
    Second long-métrage de Jack Clayton, Les innocents est une adaptation subtile du conte fantastique d’Henry James Le Tour d'écrou qui, malgré son efficacité horrifique digne du panthéon des films de fantômes, avait été un peu oublié jusqu’à sa réhabilitation en 2001 quand Alejandro Amenabar reconnut s’en être directement inspiré lorsqu’il adapta à son tour la nouvelle dans son film Les autres. Le traitement psychologique que l’écriture de Truman Capote a apporté au film lui permit de prendre une dimension plus ambiguë, en laissant constamment planer un doute malsain quant à la santé mentale de cette nounou (la toujours ravissante Deborah Kerr ) grâce à la façon qu’a la mise en scène de présenter les fantômes qui hantent ce manoir davantage comme des hallucinations de sa part que comme des esprits frappeurs tels qu’on a l’habitude de les voir au cinéma. L’autre élément important du scénario vient incontestablement de ses deux gamins dont la psychologie est elle-aussi explorée en profondeur, donnant une interprétation toute freudienne à leur comportement. La qualité du noir et blanc et des cadrages réussissent quant à eux à nourrir l’atmosphère angoissante et pleine de mystères que dégage cette splendide imagerie gothique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2013
    1880 en Angleterre ; une gouvernante débarque dans un manoir pour s’occuper de deux jeunes orphelins. Leur oncle est démissionnaire. Le manoir va progressivement livrer des secrets et libérer deux fantômes inquiétants à moins que les fantômes ne soient que l’imagination d’une gouvernante en route vers la folie. Le film joue en fait sur cette ambigüité. Le manoir est donc une personne à part entière. L’angoissante est distillé par petites touches succinctes, on monte quand même bien en pression. Dommage que le film révèle trop vite des questions qui auraient pu rester sans réponse ; le roman est paraît il plus angoissant et mystérieux. Ce film resté confidentiel à sa sortie est malgré tout un chef d’œuvre passé à côté d’une notoriété grand public car il pose certaines bases du film d’horreur à venir. De fait il est une référence pour certains réalisateurs ; très vite, on fait le lien avec « Les autres » d’Amenabar (qui ne se cache pas de s’en être inspiré). Ce dernier arrive par contre à maintenir encore mieux la tension et les mystères que dans « Les innocents ».
    Notons que ce film a été interdit au moins de 12 ans à sortie… Le traitement de la sexualité, de la pédophilie voire de l’inceste (même à touches légères, on est en 1961) a pu choquer à l’époque.
    Sur ce film, sur le blog « Citizen Poulp », j’ai lu une critique complète et excellente… Pourquoi tenter d’en rédiger une quand d’autres frôlent l’excellence… Bonne lecture :
    « Le tour d'écrou, roman d'épouvante psychologique de Henry James, se prêtait difficilement à une adaptation cinématographique. Mais grâce à un script hors du commun des deux scénaristes géniaux que sont William Archibald et Truman Capote, la mise en scène sans faille de Jack Clayton et une photographie somptueuse signée Freddie Francis; Les Innocents est, ni plus ni moins, un des grands chefs d'oeuvres du cinéma fantastique.

    Le film commence par un écran noir de près d'une minute, tandis que résonne une chanson évoquant la mort et de la douleur de la séparation. La voix cristalline de l'interprète, une enfant, est hésitante, tremblotante, et génère immédiatement un sentiment de malaise. Sentiment renforcé par la lente apparition de logo de la FOX sur ce chant lugubre, alors que l'on est plutôt habitué à le voir s'étaler au son d'une fanfare de trompettes tonitruantes...

    Puis l'écran redevient noir, le chant s'estompe pour laisser la place à un agréable pépiement d'oiseaux, et tandis qu'apparaissent les noms de l'actrice Deborah Kerr et du réalisateur Jack Clayton, le chant des oiseaux est remplacé par les sanglots déchirants d'une femme, dont les mains jointes en une prière suppliante prennent possession de l'écran et viennent souligner le titre du film : Les Innocents.

    Drôle d'entrée en matière, qui conditionne admirablement le spectateur à l'ambiance lourde du film. D'autant que cette femme suppliante n'est autre que Deborah Kerr, l'actrice principale, dont on entend des brides de prière : "Ne leur faites pas de mal... Plus que tout au monde, j'aime les enfants..."

    Après ces pesantes minutes, le film peut commencer : Dans un bureau cossu, un homme riche est en entretient d'embauche, et nous retrouvons notre actrice principale, postulant pour un emploi de gouvernante.

    "Les enfants ont besoin de plus qu'une simple gouvernante. Il leur faut de l'affection, de l'amour... Une personne à qui ils appartiendront... et qui leur appartiendra..."

    Drôle de termes, en forme de prophétie, choisis par cet oncle ayant recueillis ses neveux orphelins. Incapable de s'en occuper lui même, il les a exilé au fin fond de la campagne anglaise, dans une luxueuse propriété victorienne un peu lugubre. Laissant reposer sur les épaules de la gouvernante tout l'amour et l'éducation dont il ont besoin.

    L'arrivée de cette nouvelle gouvernante dans la propriété va mettre à jour d'étranges phénomènes qui vont lui laisser penser que sous les sourires d'anges des deux jeunes enfants, se cache la lubricité d'un couple de serviteurs récemment décédés et qui tente de revivre sa passion amoureuse à travers les corps des deux innocents.

    Dès lors, les bêtises de Miles et Flora, les deux enfants, leurs parfois étranges réactions, vont amener Miss Giddens, et avec elle le spectateur, à s'interroger sur leur véritable innocence, et à s'inquiéter de leur regards et de leurs sourires d'angelots...
    Flora, fascinée par le spectacle d'une araignée dévorant un papillon.
    Miles, renvoyé de son école, accusé d'être un danger pour les autres élèves, de les contaminer... de les corrompre...
    Flora, jouant à des jeux sadiques avec son animal de compagnie.
    Miles, qui semble voir ce qui se cache derrière les portes closes.
    Flora, son regard clair, son sourire si doux et qui pourtant appelle le malaise.
    Miles, l'enfant adorable qui retient à peine la violence qui le hante et qui cache des animaux morts sous son oreiller. Des animaux qu'on le soupçonne d'avoir tuer lui même.
    Flora, la nuit, regardant au pied de son lit, dormir sa gouvernante.
    Miles récitant, lors d'un jeu, un poème en forme d'incantation aux morts à venir rejoindre les vivants.
    Des enfants aux expressions verbales trop adultes et à l'intelligence trop vive pour leur âge...

    Les Innocents est avant tout un film de fantômes ; un film fait pour faire peur et instaurer un climat paranoïaque, et qui y réussit admirablement. La force des scénaristes et du réalisateur va être d'insuffler cette peur par petites touches successives et légères.

    Tout d'abord grâce à une bande son absolument remarquable. Outre la lugubre, douce et obsédante, chanson d'ouverture, revenant, susurrée comme un leitmotiv par la jeune Flora. Les ambiances sont générées par des signes annonciateurs de la présence du Mal : des échos lointains, le bruissement du vent dans les feuillages ou dans les rideaux, se transformant en voix sépulcrales à peine audibles, comme des appels de l'au-delà ; par des cris d'animaux déchirant la nuit et faisant sursauter le spectateur. Et lorsque cela arrive, la petite Flora dans un sourire inquiétant vous murmure à l'oreille : "Faisons semblant de ne pas entendre... pour ne pas s'imaginer des choses..." Glaçant !

    Et puis il y a le rire des enfants. Un éclat de rire dément qui se déclanche toujours dans les moments où les adultes sont perdus, s'interrogent ou ont peur. Là ou chacun voit dans le rire d'un enfant un moment charmant, Les Innocents le transforme en moment d'inquiétude et de stress. Car aucun doute que les enfants, adorables innocents du titre, sont les gardiens de quelques redoutables secrets, et que leurs jeux prennent trop souvent l'aspect de véritables machinations.

    Ensuite il y a la maison, personnage à part entière, au même titre que le jardin de la propriété. Là-bas on trouve d'étranges statues; images pieuses inquiétantes ou scènes païennes de couples enlacés, disséminées ici et là. Il y a la vieille tour, envahie par les mouches, au sommet de laquelle passent des ombres qui semblent vous fixer... Et puis il y a ces autres silhouettes évanescentes qui hantent une maison trop grande, que la gouvernante, au contraire des enfants, n'arrive pas à s'approprier. Les enfants, eux, ont fait de toutes ces pièces, souvent abandonnées, leur propriété privée et leur terrain de jeux, qu'ils partagent avec "les autres", dans d'incessants et lugubres chuchotements...
    La grande question que pose le film réside dans une seule question : les enfants sont ils vraiment possédés par les âmes débauchées du couple de domestiques récemment décédés, ou bien est-ce simplement le délire, le phantasme, de la nouvelle gouvernante, vieille fille bigote, fille de pasteur qui nourrit un délire inavouable, obscène...

    De nombreuses scènes sont équivoques et tendent à faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre. Il règne indéniablement une tension sexuelle malsaine, qui tend vers la pédophilie, le tout sous le vernis pudique et élégant du cinéma anglais des années 60.

    La fin du film ne donne pourtant aucune réponse à la question posée, c'est à la fois frustrant et libérateur, car il arrive un moment où l'on n'a même pas envie de tout savoir. Que les enfants aient été véritablement possédés ou qu'il s'agisse du délire de la gouvernante, le résultat est là, terrible, dramatique...

    Le directeur de la photographie, Freddie Francis (à qui on devra l'excellent Le docteur et les assassins), délivre un noir et blanc somptueux dans un large format cinémascope. Son travail est d'une subtilité remarquable. Ses contrastes savent être doux en début de métrage pour s'accentuer à mesure que le film nous plonge dans la terreur, jusqu'à devenir aussi sombres, durs et violents, que l'action à la fin du métrage.

    Les acteurs sont tous aussi formidables les uns que les autres. Outre Deborah Kerr, littéralement possédée par son rôle, le metteur en scène a su tirer des enfants des expressions incroyables. Leurs regards, leurs sourires, sont capables en un instant d'inspirer la compassion ou la terreur au spectateur. »
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2012
    Film admirable, dont la capacité à terroriser dépasse de loin les "remakes" que l'on a faits depuis.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2008
    Sorte de précurseur du film d'horreur, "Les Innocents" reste encore aujourd'hui une oeuvre assez grandiose dans son genre, Jack Clayton frappant au passage lui très fort par sa mise en scène impressionnante de maitrise. En effet, on se sent tout de suite très concerné par l'action qui se déroule devant nos yeux, qui plus est dans un noir et blanc d'une beauté et d'une qualité rare. Car l'autre force de ce film est de savoir toujours suggérer l'action, et l'on ne sait jamais au final si l'héroine a vraiment vu quelque chose ou pas. De plus, c'est cette impression d'étouffement qui nous prend pour ne plus jamais nous lacher. La fin est quant à elle extraordinaire, l'un des très grands moments du cinéma fantastique, ou la fascination l'emporte au final sur la terreur. Et au final, on n'en sait pas beaucoup plus, tant Clayton a réussi à imposer le malaise sans toutefois dévoiler les secrets cachés dès le départ. Bref, une oeuvre magistrale, un chef d'oeuvre du genre. Encore!!
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2010
    Dans ce classique du cinèma fantastique, les hèros sont des enfants, mais si l'oeuvre a beaucoup à voir avec les particuliaritès de la sensibilitè enfantine, il est clair pour tout le monde que ce film subtil et scabreux ne s'adresse qu'aux adultes! il s'agit d'une adaptation d'une des plus cèlèbres nouvelles de Henry James, "The Turn of the Screw", ce titre signifiant qu'on peut toujours donner un tour de plus à la vis de l'horreur, aller au-delà des histoires habituelles de fantômes et de revenants en y introduisant un èlèment qui les rende encore plus angoissantes! Le scènario du film avait ètè ècrit par Truman Capote, qui s'ètait surtout attachè à souligner les èlèments freudiens, implicites dans l'histoire pour un spectateur d'aujourd'hui! La mise en scène de Jack Clayton est orientèe dans le même sens! Par ailleurs, "The Innocents" - très digne, mais acadèmique - respecte l'ambiguïtè fondamentale du rècit de James! La photographie est èlègante (comme Deborah Kerr) et soignèe, les dècors, judicieusement choisis! Captèe dans un noir et blanc irrèel, le film est en somme l'une des rares oeuvres importantes que les fantômes classiques aient inspirèes...
    Gerard M
    Gerard M

    11 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Oh ce sera tres court .... Les Innocents est certainement le meilleur représentant du Cinéma Fantastique de tous les temps .Un bijou inestimable qui continuera j'espére a etre un modéle dans les Ecoles de Cinéma par sa sobriété , l'intelligence de sa réalisation et à cette inoubliable révélation de ce qu'est la terreur , le suspense , en se permettant d'allier frayeur continuelle et romantisme . H.James et Freddie Francis y sont pour beaucoup aussi .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 janvier 2012
    "Les Innocents" : un superbe film d'épouvante britannique datant de 1961 de Jack Clayton. L'action se situant dans les années 1880 ou une jeune femme exerçant en tant que gouvernante qui est Miss Giddens se présente à une annonce à Londres par un monsieur très occupé qui est l'oncle de deux jeunes enfants orphelins pour leur éducation. Elle disant qu'elle adore les enfants, plus que tout et acceptée. Elle est envoyée à la campagne dans un manoir ou elle s'occupe pour l'instant d'une petite fille qui est Flora ou il y a toute une équipe de domestiques dont la nourrisse qui est Miss Grose. Un jour le jeune garçon qui est Miles rentre ou il est renvoyé de son institution. Miss Giddens en sera étonnée et cherchera la raison. Au début ou tout se passe bien et que par la suite, ça se gatte par la présence de deux fantômes dont l'ancienne gouvernante du nom de Miss Jessel ou la petite fille était attachée à elle. Ils se montrent par des apparitions dont la femme près d'un étang toujours calme et l'homme qui était le valet puis son amant du nom de Quint près d'une tour ! Ils manipulent et essayent de posséder les enfants surtout Quint ! Dans les couloirs, Miss Giddens les entend s'amuser, leurs ébats dans les chambres. Elle cherche à savoir qui ils sont et Miss Grose lui dit tout : de la mort accidentel de Quint qui avait trop bu, homme violent, dominateur et le suicide de Miss Jessel qui rampait à lui, à la suite. Mais petit à petit, les fantômes dominent le manoir et les enfants qui les lèvent contre la gouvernante. Miles dit des choses incroyables et se met à embrasser sur la bouche la gouvernante. La gouvernante n'en pouvant plus surtout après une scène avec Flora qui totalement possédée, de cette situation, décide de congédier tout le personnel du manoir ainsi que Flora ou Miss Grose la croit devenir folle et de rester seule avec Miles dans l'idée qui lui dise cette vérité, de chasser ces fantômes ! Mais le fantôme Quint a le dernier mot et Miles qui le dénoncera, est foudroyé par une crise cardiaque ! Miss Giddens est effondrée, reste seule avec Miles mort !
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2016
    Des phénomènes surnaturels qui surviennent et cet enfant possédé par le valet disparu et qui s'exprime à travers lui. Du mystère et de la psychologie voire de la parapsychologie avec une mise en scène très soignée et entretenant les ambiances noires et inquiétantes. Des plans serrés, du noir et blanc très "noir", des contrastes et des apparitions et une Deborah Kerr bouleversée. Il y a dans ce film un rapport malsain entre les personnages, une certaine perversité et une attraction sexuelle mise en image par la petite boîte à musique, elle aussi "innocente" mais pas autant qu'on pourrait le croire évidemment..." Au spectateur de faire ses découvertes.......
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2023
    Celui la était dans ma liste de film à voir depuis longtemps et comme beaucoup de films que j ai eu le temps d imaginer j avais peur d être déçu. Et bien ce ne fut pas du tout le cas. Pas vraiment un film d horreur même si j imagine qu il a fait sensation à l époque, on est plus à la frontière du film fantastique et du thriller psychologique. Visuellement c’est absolument remarquable, le noir et blanc est magnifique, le jeu sur le décor est parfaitement maîtrisé, le montage fait merveille. Chose difficile également, la direction d acteur notamment des deux enfants est remarquable, ces derniers faisant énormément pour la réussite de l ambiance malsaine qui règne sur le film. On peut juste lui reprocher un léger délitement dans l’avancée du récit mais c’est clairement un classique du film de genre des sixties.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2020
    Un film fantastique mystérieux et inquiétant, soutenu par une mise en scène sublime en noir et blanc qui accentue les jeux d'ombres, par une ambiance sonore angoissante et par une interprétation remarquable.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 avril 2023
    Ce film, qui ferait référence en matière de maison hantée et d’enfants possédés, m’a paru quelque peu suranné: si les enfants étaient bien choisis, j’ai trouvé que Déborah Kerr en faisait trop, dans le rôle de la gouvernante apeurée, si bien que l’ensemble était moyennement crédible, mème si le climat d’angoisse était plutôt bien rendu. Il y a eu, dans le genre et depuis, de meilleurs crus, comme le film espagnol « Les autres ». A voir néanmoins par curiosité.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Jack Clayton oscille habilement entre un drame psychologique avec la possible folie grandissante d'une héroïne en proie à des visions spectrales au rendu visuel fascinant ainsi qu'à des fantasmes ou traumatismes sexuels malsains et un horrifiant fantastique grâce à une ambiance d'emblée malaisante par le comportement ambivalent des enfants ainsi que le faussement idyllique décor isolé de ce manoir néo-gothique. Ainsi, l'adoption d'un point de vue subjectif permet de déambuler dans l'esprit de la gouvernante, notamment lors de la géniale scène d'exploration nocturne de la grinçante bâtisse. A la prestation véritablement hallucinée de Deborah Kerr s'ajoutent celles des enfants, irréprochables! Une adaptation marquante.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2024
    On nous plonge dès les premières images dans une imagerie angoissante, puis le film prend place dans ce manoir, au lieu symbolique, où tout est si somptueux et si sinistre à la fois. Un film de genre, avec ses grandes et belles toilettes, avec ses manières d'un autre temps, et l'envoutement prend place, pour nous comme pour les personnages. La caméra est comme une présence malsaine, les plans crées avec brio un côté oppressant, claustrophobe. La manière dont se comporte le jeune garçon, et ces échanges de baisers avec Deborah KERR sont des summums du tourment, l'horreur suggestive comme dans les films d'épouvante de Jacques Tourneur.
    Tout le film est construit pour que l'on ressente l'atmosphère malsaine et lugubre de la situation, jusqu'à la scène finale qui n'offre aucun compromis.
    Certainement un tournant dans le cinéma qui aborde ce genre de film d'épouvante, phycologique et intense, où les personnages progresse dans un huit clos feutré, un film qui fera date et qui montrera la voie à d'autres réalisateurs.
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